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1184.
Cela fait maintenant trois ans que la guerre dure, occasionnant ravages autant sur le plan humain qu’économique. A la tête de l’Empire d’Adrestia, Edelgard von Hresvelg a provoqué un bouleversement majeur en Fodlan.
Pourtant, à l’aube de la nouvelle année approchant, l’Impératrice elle-même a demandé un accord de pourparlers...

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L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund

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Brivael Von Rosenthal
Brivael Von Rosenthal

Alliance de Leicester
Inventaire :

vide -
Emblème :

Emblème mineur de Macuil
Classe :

Moine
Camps :

  • Neutre
Anniversaire :

16 Lune des Wyvernes
Métier :

Héritier de la maison Rosenthal
Rank S :

/
Ecus :

310
Unité :

L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund UM5Pven
Mode de Jeu :

Classique
Niveau :

5
Inventaire : vide -
Emblème : Emblème mineur de Macuil
Classe : Moine
Camps :
  • Neutre
Anniversaire : 16 Lune des Wyvernes
Métier : Héritier de la maison Rosenthal
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Unité : L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund UM5Pven
Mode de Jeu : Classique
Niveau : 5


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MessageSujet: L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund   L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund EmptyMar 10 Aoû - 1:42
L'entrée dans un nouveau monde

ㅤJ'observais la brise, le vent et les pétales virevoltants. Volte-face, fis-je en me hâtant. Mes doigts souhaitaient se saisir de mes crayons et dessiner cette scène, ils chantaient à l'unisson une mélodie envoûtante pour me convaincre. Heureusement, ma tête était assez têtue pour s'atteler à la tâche qui m’incombait. Fille d'une grande famille noble du Nord de l'Alliance, apparemment renfermée du fait de sa propre méfiance. Un profil opposé au mien, cela attisait ma curiosité et un léger enthousiasme.

ㅤJe devais faire bonne impression. Ignorant la pression de mes proches, je refusai la tenue officielle. Je souhaitais réellement honorer la venue de la jeune demoiselle. Si les rumeurs étaient fondées, j'allais devoir tenter de raviver la flamme en elle. Un zeste de convivialité, une dose de chaleur humaine et un sourire ravageur. Quel autre ingrédient devrais-je rajouter à cette recette originale ? Évidemment... Une tenue flamboyante ! Un vrai signe de dévotion, une confection de plusieurs semaines. J’avais fait mienne pendant ces longues journées tout mon talent et ma concentration afin de réaliser ce réel chef-d'œuvre, une représentation symbolique de ma dynastie. Ma famille trouvait ce bout de tissu trop extravagant, mais à mon humble avis il m’allait comme un gant. N’était-ce pas la définition même de l’élégance ? J’enfilais cette tunique unique, le plus gros du tissu était d’une couleur blanche qui tirait légèrement vers le jaune, il fallait bien signifier notre loyauté à l’Alliance en ces temps troubles. Ce n’était pas ça qui dérangeait mon père, bien qu’il avait adopté personnellement une forme de neutralité. Le vrai désaccord commençait avec une chaîne d’or. En tout cas, couleur or. J’avais cousu une sorte de ceinture diagonale sur mon vêtement qui joignait mon épaule droite au côté gauche de mon bassin. Quelques orchidées et narcisses brodées ornaient cette chaîne imagée. Une ceinture, cette fois une vraie, était serrée autour de ma taille et permettait à la tunique d’épouser ma silhouette. Mon pantalon était de la même couleur que le cuir de cette ceinture. Mes chaussures, quant à elles, étaient d’un marron légèrement plus foncé, presque noires.

ㅤUne fois cette préparation finie, il était temps de m’occuper de ma présentation capillaire. Chacune de mes mèches allait retrouver une position plus familière. Le tout pouvait sembler quelque peu  désordonné mais chaque cheveu se trouvait pile là où je l’avais placé. Assez ! Je prenais bien trop de temps pour quelque chose de si habituel. Était-ce le stress ? Peut-être. Les contacts sociaux et nouvelles rencontres ne m’étaient pas inconnus mais aujourd’hui il y avait quelque chose de nouveau. Une dimension politique et diplomatique. Une nécessité plus grande de politesse et de dialogues codifiés. J’avais choisi d’accepter le rôle qui m’avait été donné dans cette pièce absurde, je devais mobiliser toutes mes aptitudes. L’interaction ne serait sûrement pas bien différente de celles précédentes. Certes, pour une fois je ne serais pas l’interlocuteur de statut supérieur, mais il était justement temps de tester mon adaptabilité.

ㅤJe quittai ma chambre et descendis les marches une à une, traversant les arches qui séparaient chaque partie du plafond. Quand mes pieds franchirent finalement la ligne signifiant le début du hall, je vins me placer en face des portes d’entrée. Six gardes protégeaient ces ouvertures d’une ardeur nouvelle. Le bâtiment n’était habituellement pas autant protégé, les menaces étaient limitées ici. On ne pouvait toutefois accueillir une membre de la famille Edmund sans au moins autant de défense. Quelques bannières pendaient de chaque côté du hall, elles n’étaient habituellement présentes que lors de banquets. De grands vases se trouvaient juste en-dessous de ces dernières, remplies de fleurs séchées du printemps dernier telles que des tulipes de toutes les couleurs, des narcisses et des branches de myosotis bleues. Les deux plus grandes portes commencèrent à s’ouvrir, poussées par les soldats stationnés à l’extérieur. C’était enfin l’heure ! Je fis une révérence avant même que l’invitée ne soit totalement entrée dans le chef-lieu de notre contrée.

ㅤLorsqu'une silhouette apparut dans l'ombre des portes, je levai mes yeux afin d'apercevoir la jeune noble, espérant observer une mine satisfaite grâce à notre respect de l'étiquette :

-Bienvenue dans la Vallée des Fleurs, Dame Edmund. Je suis Brivael Von Rosenthal, héritier de la maison dont vous connaissez désormais le nom. J'espère que votre voyage jusque nos terres s'est bien passé et que vous apprécierez votre temps ici encore plus.

ㅤJe restais en position de révérence pour le moment. Même si j'étais autant un noble qu'elle, il n'y avait aucun doute que la maison Edmund était supérieur à la nôtre de facto.

Codage par Libella sur Graphiorum


@Marianne von Edmund
Marianne von Edmund
Marianne von Edmund

Alliance de Leicester
Inventaire :

vide -
Emblème :

mineur de maurice
Classe :

Prêtre
Camps :

  • Neutre
Anniversaire :

le 23 de la lune du loup rouge
Métier :

héritière de la maison Edmund
Rank S :

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Ecus :

520
Unité :

L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund 17b6bc319a367060c650
Mode de Jeu :

Classique
Niveau :

15
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MessageSujet: Re: L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund   L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund EmptyMer 18 Aoû - 17:55

L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund F0c737724a5c500d2c6a84777c348060e7baa6e5

l'entrée dans un nouveau monde

Et la tête baissée, tu écoutais. Les paroles de ton père adoptif te parvenaient. Il te lisait une lettre (que dis-je (une invitation!)), envoyée par la famille von Rosenthal, à votre attention. Et les yeux clos, tu continuais à l'écouter. Tu savais (n'est-ce-pas ?) qu'il te fallait y aller. Ton père était occupé par d'autres affaires, et il te fallait voir le monde, douce enfant (ô, non, tu n'avais pas assez vu (tu avais vu la guerre (l'académie (mais le monde ? (ô, douce enfant, si tu savais))))). Une invitation, à la vallée des fleurs (n'est-ce pas fantastique ? (de si beaux paysages t'attendaient, douce enfant)). Et ton père, il cherchait ton regard, il ne voulait pas te l'imposer. Bien sûr, il s'agissait de ton devoir. Mais il voulait te voir acquiescer, il voulait être sûr (mais toi, tu ne l'étais jamais (tu ne savais pas (tu avais encore (peur ?) peur (ô, douce enfant (tu finiras par être sûre, un jour)))). Et finalement, tu levas la tête en sa direction, et tu fis un simple signe de la tête. Tu étais d'accord.

Et ce fameux jour, tu étais prête. Tu t'étais levée tôt (comme à ton habitude) et tu avais prié (également comme à ton habitude). Tout avait été préparé, et tu étais prête. Tu passais ta main sur le tissu de ta longue robe (pour te calmer (te concentrer sur autre chose (oublier (les tremblements (tu n'étais pas à l'aise (mais tu devais, douce enfant (tu devais y aller (tu t'amuserais, peut-être ?)))))))). Et à l'appel de ton nom, tu te levais. Ton père te salua, une dernière fois avant que tu ne te mettes en route. Tu avais rejoint ton escorte (sans oublier ton manteau (le froid du nord ne partait réellement jamais (et ce n'était pas si étonnant mais (tu te sentais en sécurité (sous ton manteau (comme une carapace (un cocon, rien qu'à toi))))))) et il était temps.

Et le paysage changeait. Et tes yeux se baladaient (pour découvrir (pour te rappeler (pour ne pas oublier))). Et tes amis savaient (ô oui (tu aimais les beaux paysages (tu aimais les observer (rêver ?)))). Et tu pouvais être comblée. Et tu te demandais si le paysage de la vallée des fleurs serait tout aussi beau (tu le sauras bien assez tôt). Et ton esprit s'égarait. À t'imaginer quelles fleurs tu verrais, quelles fleurs tu allais rencontrer. Et tu te laissais aller. Et tu avais le loisir et le temps de te rêver. Et lorsque les portes du domaine des von Rosenthal, il n'était plus l'heure à l'imagination (car ton devoir (il n'était (également) pas à oublier (tu étais une héritière (n'oublie pas, douce enfant (ton père te regarde))))).

Et tu avançais, doucement (ton regard se perdait (à droite (à gauche (devant (derrière (en territoire inconnu)))))). Et devant toi, un homme, en position de révérence devant toi. Et tu en profitais pour l'étudier (le moment où il se relèverait pour te faire face, il faudra lever les yeux, douce enfant (il était beaucoup trop grand). Et puis, tu ne pouvais pas t'entraîner de regarder ses vêtements (leurs couleurs (à l'opposé de tes propres vêtements (plus flamboyants (et les tiens ? (plus ternes))))). Et il n'y avait aucune émotion particulière sur ton visage (tu étais figée). Et il se passa un léger moment (avant que tu ne retrouves tes esprits (avant de te rappeler la conduite à adopter (il ne fallait pas laisser l'anxiété prendre le dessus))).

Et ce fut à ton tour, douce enfant (il te fallait lui rendre la pareille (il te fallait lui rendre sa révérence (et avec douceur (tu fis ta révérence)))). Et il te fallait parler, à présent, douce enfant (tout le monde attend (tout le monde te regarde (il te fallait ignorer (il fallait continuer (pourquoi était-ce si dur ? (ô, douce enfant... (tout irait bien (tu verras)))))))). Et après une profonde inspiration, tu étais prête.

« Je vous remercie pour votre accueil, Sir von Rosenthal... » murmura-t-elle à l'héritier (un peu plus fort, douce enfant (tu y es presque)). « Je m'appelle Marianne von Edmund, je suis enchantée de pouvoir faire votre connaissance. » continua-t-elle (n'oublie pas les leçons de ton père (mais le naturel revient vite au galop (ta voix était si douce (presque un murmure (avait-il seulement entendu ?))))). « Je vous en prie, relevez-vous, Sir. » (il était resté bien trop longtemps en position de révérence (tu te sentais presque obligée de lui demander de se relever (il devait sûrement être tout engourdi))).

Et comme pour obéir à tes propres paroles, tu étais la première à reprendre ta position (et puis, tu le savais (il n'avait pas à rester si longtemps en position de révérence (tu avais tes propres doutes (mais tu ne dirais rien (ce n'était pas poli, douce enfant))))). Mais tu ne devais pas oublier ton rôle (tu étais l'ambassadrice de ton père (son héritière (et tu n'apporteras pas la honte dans ton foyer))).

« Mon père, le Magrave Edmund, m'a fait savoir qu'il vous transmettait ses remerciements quant à cette invitation et il s'excuse de ne pas pouvoir être parmi nous, aujourd'hui... Le travail le retient. » informa-t-elle.

Et ta voix se tut (tu avais bien évolué depuis le temps (et encore, les voix dans ta tête (toujours aussi présentes (et ton coeur (toujours aussi serré (c'était une épreuve de tous les jours (comment faisaient-ils tous pour parler (Claude et Hilda, par exemple (comment faisaient-ils ?))))))))). Tu y arrivais et tu y arriverai (doucement (mais sûrement (mais tout semblait si dur (ça viendra (n'est-ce-pas, douce enfant ?))))).

Halloween
Brivael Von Rosenthal
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MessageSujet: Re: L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund   L'entrée dans un nouveau monde - Marianne Von Edmund EmptyVen 20 Aoû - 23:31
L'entrée dans un nouveau monde

ㅤJe me relevai lentement. Après un court moment de flottement, mes bras reprirent leur position naturelle sur mes flancs, contre mes vêtements. J'admirai la jeune femme pendant quelques instants, laissant flotter un léger blanc. Je l'avais imaginé hideuse, sa laideur l'ayant rendu épineuse. Seule raison que je pouvais imaginer pour qu'une jeune femme noble, riche, puissante et éduquée soit aussi renfermée. Incroyable naïveté. Préjugé stupide, je le savais. J'étais un minimum lucide. La réalité rattrapa cette idée et la déchiqueta de ses crocs acérés. Pourtant, cette réalité était loin d'être canine, au contraire, l'invitée paraissait candide. Sa voix dégageait une telle douceur et innocence, elle caressait tous mes sens. Elle ramenait avec un elle un vent de fraîcheur dans ce palais, au sens propre et figuré. Du moins, jusqu'à ce que les portes ne se referment derrière elle. Le vent avait soufflé quelques mèches de mes cheveux en face de mes yeux, que je déplaçai hors de mon champ de vision. Quant à elle, sa coiffure était si bien réalisée qu'elle n'avait pas semblé dérangée par la brise. Chaque mèche était nouée avec celle à ses côtés.

ㅤJe dus tendre l'oreille afin d'entendre la totalité des mots qu'elle prononçait, me régalant de sa charmante tonalité. Mon objectif n'était pas de l'embarrasser, et je ne passai alors pas plus de quelques secondes à l'admirer. Nous semblions d'une certaine manière entièrement opposés. Sa voix était douce et calme, la mienne portée par l'architecture de notre bâtiment. Sa tenue sobre et noble, la mienne quasi-circassienne. Je fus tenté de plaisanter sur le fait que sa présence était plus satisfaisante que celle de son père mais je n'étais pas certain de la bonne réception, je la gardai alors pour moi et me tins à de la courtoisie certes classique, mais pourtant sincère.

-Nous sommes bien conscients des devoirs qui incombent à votre père. Votre présence seule est un honneur pour la Vallée des Fleurs. Mon père a imaginé que la rencontre se passerait mieux si je représentais notre famille que s'il le faisait lui-même, j'espère que cela vous offense pas.

ㅤLe majordome de notre famille tapa de son pied contre le parquet, protestant pacifiquement contre mon impolitesse et me rappelant mes impératifs. Si le bruit causé n'était que subtil, je compris rapidement le message :

-Oh, pardonnez-moi, Dame Edmund. J'imagine que votre trajet a été plutôt long. Voudriez-vous quelque chose à boire ou à manger ? Nous pouvons vous offrir des boissons et mets que vous ne trouverez nulle part ailleurs !

ㅤPour la quatrième phrase, j'adoptai le ton et l'accent d'un vendeur de poissons, ce qui me valut un regard noir immédiat de notre domestique. Tout cela pour un simple essai humoristique. Même dans une visite diplomatique, un peu de personnalité ne faisait pas de mal ? Me trompais-je ? Peut-être. Le temps me le dirait. En l'occurrence, la réaction de l'héritière Edmund, ou son absence, me le dirait. L'homme désapprobateur s'éloigna et se dirigea vers les cuisines afin de préparer la nourriture au cas où nous étions pris par la faim. Sans plus de fioriture, je fis quelques pas vers la grande table qui se trouvait au centre du hall et tirai la chaise la plus proche de l'entrée. Après tout, même dans le cas où elle ne souhaitait ni boire ni manger, nous n'allions pas rester debout au milieu de ce palais à nous regarder dans le blanc des yeux.

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