C’est en l’an 1162, le quinzième jour de la Lune de la Protectrice, que le petit Eren pousse ses premiers cris ; dans une maison qui respire la guerre, les combats, la sévérité d’un père à la poigne de fer, mais aussi les fleurs fraîchement cueillies, le linge impeccable à l’odeur du savon, l’impatience d’une femme à l’idée de devenir mère. La demeure semble cachée aux yeux de tous, emmitouflée dans un manteau épais de verdure, entourant la naissance du bébé d’une voile de mystère. Un mystère inexistant évidemment, puisque tous les voisins étaient au courant de la nouvelle. Bien qu’il fasse nuageux ce jour-là, Eren naît dans de bonnes conditions, auprès d’une famille qui l’aimerait à n’en pas douter.

En grandissant, en apprenant à marcher, à parler, à lire, à écrire, Eren veut prendre exemple sur son père. Il veut être comme lui, aussi brave, aussi fort, aussi immense, mais au lieu de cela, il pleurniche tout le temps. Tellement que ses parents se demandent si l’accouchement s’est réellement bien passé, s’il n’y a pas eu de complications. Il a alors subi quelques examens, quelques tests. Les différents docteurs ne trouvent rien, à part une intelligence et une curiosité au-dessus de la norme. Il deviendra un génie, un petit prodige selon eux ; reste à savoir dans quoi il excellerait.

En l’an 1167, Eren alors âgé de cinq ans, un événement attendu depuis neuf mois dans le ventre de sa mère voit le jour. Un nouveau bébé entre dans la famille, une petite fille qui vient chambouler le cœur d’Eren. Il est si ému lorsqu’il est autorisé à la voir, à prendre sa main minuscule qu’il pleure. Pendant des heures, incapable de s’arrêter. Ses parents s’y sont faits, ils rient de lui avec bienveillance, sans essayer de le changer pour autant. Après tout, il est si sensible, son cœur est si pur, il est hors de question qu’on lui enlève cela.

Ce n’est que trois ans plus tard que le paternel du garçon le prend sous son aile. Il espère en faire un guerrier et l’endurcir, parce que ses crises de larmes ne se sont toujours pas calmées. Cependant, c’est chose difficile. Eren pleure toujours autant ; son père abandonne souvent l’entraînement, le laissant seul, hors de lui, incapable de lui donner de véritables cours. Eren se découvre de la ténacité, il passe plusieurs heures à essayer, encore et encore, même lorsque son père ne le regarde plus. Il veut y arriver, il veut sentir le regard fier de son père. Et même s’il pleure lorsqu’il se blesse, lorsqu’il n’y arrive pas, il ne lâche rien. Son père est brave, il veut l’être tout autant.

Le jour vient enfin où le père Leoxses prend en compte les nombreux talents de son fils ; l’archerie, l’escrime, mais surtout. Surtout. Un don pour la magie. Une puissance qui descend directement des gênes de sa mère, elle-même détentrice d’un pouvoir sans nom, qui lui a valu ce mariage arrangé et cette descendance extraordinaire.

Plus le temps passe, et plus Eren est curieux. Il pose des questions, lit des ouvrages compliqués, s’intéresse à tout et rien en même temps, passe son temps dans un coin, un immense bouquin dans les bras, lorsque son père n’est pas là bien souvent, occupé à assurer la protection de la famille Riegan. Puisqu’il serait contraint de s’entraîner sinon. Il est libre, il se sent vivant en découvrant des choses, et ses quinze ans approchent à grands pas. Il sait déjà ce qu’il demandera pour son anniversaire, il a déjà une idée qui lui trotte dans la tête. Depuis des mois. Ses larmes sont moins fréquentes sur ses joues, mais lorsqu’une émotion est trop forte, il n’arrive pas à la canaliser et explose en sanglots.

Le jour où ses parents lui demandent ce qu’il souhaite recevoir pour son anniversaire, il leur fait part de ses envies, de ses découvertes. « Je veux partir loin de la maison, pour savoir si tout ce que je lis est vrai. Si tout ceci existe en dehors de chez nous. » Bien sûr qu’il est déjà parti avec son père pour voir ce qu’il fait de ses journées, pour voir ce qu’est une armée, mais ce n’était pas des choses suffisamment intéressantes pour lui. Pas autant que ce qu’il lisait.

Malgré cet aspect qui l'emballait beaucoup moins, il a eu l'occasion de rencontrer le Duc et sa famille ; une admiration était immédiatement née dans le cœur d'Eren juste en entendant l'émoi dans la voix de son père lorsqu'il évoquait cette famille.

Ton souhait n’est pas bien reçue par ses parents ; son père le gronde, sa mère s’inquiète, sa petite sœur se met à pleurer peu friande à l’idée d’être laissée derrière. Eren qui a pourtant eu tout ce qu’il désire jusque-là, voit ses rêves et espoirs se briser devant ses yeux. C’est donc un « non » qu’il reçoit en pleine figure. Son destin est d’intégrer la fameuse Académie de Garreg Mach, un point, c’est tout.

La déception d’Eren est grande, mais il ne se démonte pas. Il verse quelques larmes devant le refus, mais réfléchit bien vite ; pour ensuite sourire et dire que ce n’est pas grave. Le brider est une mauvaise idée, mais c’est un trait de caractère que personne n’a encore jamais vu chez l’adolescent. Il le cache donc, et quelques semaines après, durant la nuit, la sœur d’Eren le surprend en train de faire un sac, de prendre des vivres, habillé comme pour aller vivre une folle aventure. Il fait promettre à sa cadette de garder le secret, qu’il s’agit d’une promesse entre eux, qu’il reviendra très bientôt. Ils lient leur petit doigt et c’est avec un large sourire qu’Eren part faire des découvertes. Seul.

Avec la stricte éducation et les entraînements rigoureux de son père ; les conseils stratégiques, magiques et de survie de sa mère, Eren avait tout en main pour se faire un bout de chemin sans demander l’aide de qui que ce soit. Sans enjamber les frontières des pays, il part tout simplement à l’aventure pour en apprendre plus sur l’Alliance, les mythes autour de la Déesse, et tout un tas d’autres choses, comme la vie après la mort, et l’existence des esprits ou fantômes. C’est presque comme une obsession pour lui d’en découvrir toujours plus, et il ne reste jamais au même endroit très longtemps. Le temps nécessaire pour remplir son cerveau de connaissances, et ensuite il change de lieu. Encore aujourd’hui, il possède, rangés dans un coin de sa chambre, une multitude de bouquins qui attestent de ses recherches, de ses questionnements.

Son voyage l’endurcit, ses larmes ne sont plus nécessaires lorsqu’il est si occupé. Il a même appris à écraser un insecte trop gênant sans culpabiliser. Lorsqu’il se blesse, il prend le temps de se soigner, pour éviter de craindre des conséquences plus ou moins graves. Il ne pleure plus pour cela, il ne ressent quasiment plus la douleur. Il semble l’avoir mise de côté pour se concentrer sur autre chose. Sur des choses plus intéressantes, des sujets passionnants. Sur son passage, il a effrayé bon nombre de personnes avec ses histoires, mais il est surpris de voir à quel point les gens aiment ses aventures lugubres, son courage, et parfois, ses recherches. Il voyage toujours seul, parce qu’il pense que l’humanité ne vaut pas le coup, mais parfois, il s’y mélange, pour être « normal », pour se faire un panel de connaissances varié.

Il a également rencontré un drôle de personnage, qui deviendra son ami le plus précieux à ses yeux. Un garçon de son âge nommé Claude ; Eren avait conclu qu'il s'agissait d'un noble lorsque ses lettres devaient être envoyées à la principauté de Derdriu. Cependant, n'écoutant jamais une rumeur plus longtemps que les mots "j'ai entendu dire que", il n'apprend jamais que le nouvel héritier vient d'apparaître comme par magie. Lors de leurs échanges écrits et verbaux, Eren lui raconte ses aventures, ses découvertes et Claude l'écoute toujours avec attention. Pour la première fois, Eren se sent écouté, important.

Il ne pense plus à sa famille, à sa sœur, à ses parents, qui sont sans doute morts d’inquiétude à l’heure qu’il est. Il s’en fiche, il se sent libre et il ne veut pas se priver. C’est donc seulement trois ans et demi après qu’il rentre chez lui, qu’il se décide enfin à affronter ses parents. Il s’est demandé plusieurs fois s’ils étaient vivants, s’ils pensaient à lui, si sa sœur avait tenu sa promesse. Il se posait beaucoup de questions, et c’est en calculant l’âge de sa cadette, aujourd’hui âgée de presque quatorze ans, qu’il s’est dit qu’il fallait rentrer. Elle doit avoir beaucoup grandi depuis le temps, il a envie de la revoir, de lui raconter tout ce qu’il a vécu. Et alors, avec un immense sourire, la joie de rentrer, il passe la porte du domaine.

Il s’est attendu à des larmes, de retrouvailles émouvantes, à une mère qui le prend dans ses bras, une sœur qui se jette à son cou, un père qui dépose simplement la main sur son épaule. Au lieu de cela, il récolte une gifle de la part de son paternel, des larmes de la part des deux femmes de sa vie, et une dispute carabinée. S’il avait su … Il ne serait pas rentré.

Comme un enfant, il est puni, condamné à rester dans sa chambre pendant quelques temps. Son père est très en colère, sa mère est malade et sa sœur ne vient le voir que la nuit, lorsqu’elle est sûre que tout le monde dort. « Tu sais, Mère est tombée malade lorsqu’elle a su que tu étais parti sans dire au-revoir. L’inquiétude la rongeait tous les jours … Père, lui, il s’est mis à travailler encore plus, disparaître plus souvent et plus longtemps en mission, son expression est devenue plus sombre, on dirait qu’il ne veut plus exprimer ses sentiments. Depuis que tu es parti, beaucoup de choses se sont passées, tu nous as manqués, même s’ils ne le montrent pas. J’ai gardé ton secret, je n’ai rien dit parce que j’avais promis, mais c’était dur. Ne refais plus jamais ça, s’il te plaît. On croyait tous que tu étais mort, tu n’as envoyé aucune lettre, aucune nouvelle, tu aurais pu … » Sa voix se brise et les larmes coulent sur le visage de la fratrie Leoxses. Eren se rend compte de ce qu’il a causé, de ce que son égoïsme a provoqué, mais il ne regrette qu’une partie de ses actions. Personne ne l’empêchera de repartir, et il compte bien retenter l’aventure. Cette fois, en prévenant, et en emmenant sa sœur, si elle est toutefois d’accord.

Cependant, à force de faire profil bas dans la demeure pour espérer partir, il finit par perdre sa chance. Son père l’envoie, de force, à l’Académie des Officiers de Garreg Mach. « Tu iras. Tu apprendras à protéger l’héritier de l’Alliance, Claude Von Riegan, et tu te formeras à être docile, à augmenter ta puissance. Tu iras, tu n’as pas le choix, une lettre de recommandation a déjà été écrite pour toi et la somme rassemblée. Un convoi partira avec toi dans quelques heures, prépare tes affaires, salue ta mère et ta sœur. J’ose espérer qu’une éducation comme celle-ci te fera ouvrir les yeux sur ton égoïsme. Tu m’as déçu. »

Dire qu’Eren est déçu par son père est un euphémisme mais il y avait plus important que cela. Claude. Il s'était déjà demandé quel genre de noble il était, mais n'avait jamais osé poser la question. Après tout, si son ami ne lui disait pas, c'était sûrement qu'il avait une bonne raison ? Eren réfléchit, il se sent un peu lésé mais ne dit rien. Il se ferme complètement, il garde le silence, il avale la nouvelle avec une expression mauvaise. Il ira. Il n’a pas le choix. Alors, après avoir embrassé le front de sa sœur avec amour, donné une accolade chaleureuse à sa mère, il monte dans le chariot sans donner une quelconque attention à son père. Il ne mérite rien de sa part, après tout, c’est trop tard, ils sont déçus l’un de l’autre.

L’Académie des Officiers … Il ne sait quoi en penser. Pour le coup, il se laisse juste bercer par le son des cours, par les missions obligatoires de fin de Lune, il a perdu sa vivacité, son envie de découvrir. Il a perdu sa flamme. Que peut-il découvrir dans ce lieu, avec tous ces gens pour le surveiller ? La contrainte lui donne envie de fuir, de s’échapper, de se jeter du haut d’une tour de Garreg Mach, mais il n’a pas la force. Il a juste … La flemme. Il veut partir en vacances, il veut découvrir le monde, au lieu de perdre son temps ici. Malgré tout, il se fait des connaissances, il porte un masque gentil et attachant, alors qu’à l’intérieur, seul un iceberg s’y trouve.

Et puis … Il y a la guerre. Edelgard qui part en vrille, qui clame au monde entier qu’elle veut dominer, écraser les populations pour ses propres idéaux. Tuer des innocents, décimer tous ceux qui s’opposeront à l’Empire. Eren n’a jamais apprécié son regard hautain. L’académie devient alors un champs de bataille, sur lequel jonche des cadavres humains, animaux, bestiaux. Eren ne sait plus où donner de la tête, il n’a jamais appris à faire face à ce genre de situations. Le plus logique, c’est de rester aux côtés de Claude, de suivre ses idées, après tout, il est son « chef », le petit Duc Princier qu’il faut écouter, celui sur lequel le poids de milliers de vies repose. Eren envisage plusieurs possibilités, pèse le pour et le contre ; partout, c’est la catastrophe, il n’y a aucun refuge. Tant bien que mal, il rentre chez lui, dans sa demeure. Le calme et la liberté sont perdus.

La situation est plus grave qu’il ne l’a imaginé. En rentrant chez lui, il découvre la maison sans dessus-dessous. Des brigands ont profité de l’absence de son père, de la guerre, pour les voler, et, comme si cela ne suffisait pas à asseoir leur esprit tordu et cupide, la mère d’Eren et sa sœur se retrouvent en plein cœur d’une négociation. Les tuer, les vendre, les dépouiller de leur humanité ou un mélange des trois, telle est la question que les trois malfrats se posent lorsque, Eren entre dans la pièce sans frapper mais sans sans se cacher. La colère monte. Son regard se teint d’un rouge presque carnassier à la lueur de quelques torches allumées. Et pour la première fois, il use consciemment de son génie pour sauver sa famille. Le combat dure quelques minutes, qui semblent se transformer en heure. Il doit agir vite, avec efficacité. Il se faufile, il attaque avec ce qu’il trouve sous la main, tantôt avec des armes de fortune, tantôt avec sa magie qui s’épuise au fur et à mesure. Il est blessé, à de nombreuses reprises, mais il ne sent toujours rien.

Il finit par tuer les hommes présents dans sa maison. Tous les trois, n'en laissant aucun vivre. Son devoir accompli, il libère les deux femmes de sa vie, et s’écroule, son sang a trop coulé en peu de temps, il est épuisé.

Les retrouvailles avec son père qui revient du front après des semaines sont tendues. Eren lui en veut d’avoir démoli son avenir, mais un peu plus d’avoir laissé sa mère et sa sœur, seules, dans une situation aussi critique. Son père ne lui adresse pas vraiment la parole, il y a une tension palpable entre les deux Leoxses masculins. La guerre change énormément de choses dans le cœur des Hommes, Eren prend conscience qu’il doit protéger sa famille, ainsi que défendre le Duché de Leicester. Pendant presque un an, il se contraint lui-même à combattre aux côtés de son père, pour le bien de son pays, de sa famille, même s’il ne s’avouera jamais qu’il agit pour quelqu’un, pour une cause.

C’est l’année de ses vingt-et-un ans, en l’an 1183, qu’Eren perd son père. Il ne parlera jamais de ce qu’il s’est passé, des raisons de sa mort, il ne mentionnera plus jamais le nom de son paternel après cet événement tragique qui s’est passé sous ses yeux. Ensuite, les choses s’enchaînent si vite qu’un deuil n’est pas envisageable pour lui, certains sujets sont sensibles, mais il les accueillera avec un sourire automatique et sans émotions pour les esquiver.

La guerre a fait de lui un mage de talent, un stratège aux idées originales mais fiables à 80 %.
Son père avait raison, sur le fait qu’il n’a pas le choix, qu’il doit y aller. C’était sûrement un message destiné au passage à l’académie, mais ces mots … Ses simples mots dictent la conduite d’Eren aujourd’hui.
La tension qui règne entre les pays est palpable, mais les conflits semblent connaître une trêve sans précédent. Eren, curieux, se demande ce qu’il se passe, et a recommencé à faire des recherches, à partir dans divers endroits pour découvrir ce qui se cache sous le comportement d’Edelgard. Il ne lâchera rien tant qu’il n’aura pas la vérité entre les mains.

Abordable ; il ne sera pas difficile de l'approcher, d'aller lui parler. Son visage prendra alors un rayonnement doux et il vous offrira son sourire le plus adorable, prêt à vous écouter ou à vous tenir compagnie.

Attachant ; sans réelles explications. sa situation n'est pas un secret, et le fait qu'il se démène pour sa famille lui donne bonne figure auprès des autres. même si tout ce qu'il fait est pour lui et lui seul.

Aventureux ; il ne tient pas en place, il aime bouger, aller à l'aventure, découvrir de nouvelles choses. Et par-dessus tout, il adore les histoires de fantômes alors il ne serait pas étrange de le voir dans un endroit dit "hanté". pour autant, les choses imposées ne sont pas du tout son fort, il déteste cela.

Blasé ; malgré son visage "expressif", ses sourires adorables, et la façon dont il se comporte avec les autres, il est en fait quelqu'un de blasé. Sur l'humanité, sur la guerre, sur plein de choses ; et les gens qui le connaissent peuvent un peu plus voir cet aspect de sa personnalité aujourd'hui (qui est plus que naturelle), il arrive de moins en moins à faire semblant avec son entourage proche. Les seules fois où il n'est pas totalement blasé, c'est lorsqu'il fait des recherches ou lorsqu'il parle d'elles.

Calme ; il ne s'énerve jamais. en fait, tout semble lui passer au-dessus. après tout, ne dit-on pas qu'on répond aux imbéciles par le silence ?

Capable ; lorsqu'il fait quelque chose, on dirait qu'il l'a fait toute sa vie. il possède ce petit talent insolent de savoir faire les choses quasiment du premier coup.

Chanceux ; avoir survécu avec un caractère si ... détaché et je-m'en-foutiste est une incroyable chance en soi. il a tout de même survécu à l'académie, aux cours redondants et à la guerre. si ce n'est pas de la chance, qu'est-ce ?

Curieux ; son envie de tout savoir fait de lui quelqu'un de cultivé. s'il ne sait pas ou ne connaît pas, il ira se renseigner, lire des livres, se rendra sur place juste pour voir de ses propres yeux. il n'est par contre pas friand des rumeurs, il s'en fiche royalement.

Digne de confiance ; malgré son attitude détachée, on pourra avoir confiance en lui pour presque tout et n'importe quoi. S'il dit "oui", c'est qu'il le fera, et souvent, sans hésitations.

Egoïste ; lorsqu'il fait quelque chose, c'est souvent dans son intérêt, parce qu'il y voit un détail qui pourrait lui être favorable. cela lui déchirerait le ventre de se dire qu'il fait ça pour quelqu'un ou par altruisme. alors souvent, il se cherche intérieurement des excuses (lorsqu'il doit aider par exemple) pour ne pas se sentir trop concerné par les gens.

Fainéant ; partisan du moins effort, on le voit très souvent comme un petit bon à rien qui n'a pas envie d'en foutre. et ce n'est pas totalement faux, même s'il semble toujours occupé. on se demande bien à quoi. d'ailleurs, il a la fâcheuse habitude de tout faire au dernier moment.

Insolent ; même s'il paraît adorable, il ne manque pas de piquant. il parle de manière insolente, cachée sous un petit sourire qui vous attendrira et fera passer plus facilement la pilule. il lui est parfois difficile de ne pas utiliser le sarcasme ou l'ironie dans ses mots ; après tout, faire semblant h24 est impossible.

Modeste ; de son point de vue, il n'a pas de qualités particulières, et il n'hésite pas à se dénigrer lorsqu'il le juge nécessaire. son statut social a beau être noble, il n'en reste pas moins un simple fils de capitaine de garnison.

Nonchalant ; rien ne semble le motiver par moments, l'indifférence et le détachement font partie intégrante de sa vie, et il vit parfaitement bien comme ça. Se sentir moins concerné par les horreurs du monde actuel est bien mieux.

Ouvert d'esprit ; son indifférence pour beaucoup de choses le rend ouvert. très, ouvert.

Protecteur ; bien malheureusement pour lui, contre son gré. Il pense dur comme fer que son devoir envers le Duc, sa famille et son entourage proche (ou pas) n'est et ne restera qu'une obligation, comme un contrat muet. Mais il est juste bête, s'il était plus sincère avec lui-même, il saurait qu'il n'a tout simplement pas envie de perdre les gens qui vivent en ce monde et il se mettra parfois en danger inconsciemment pour protéger quiconque aura son intérêt, de près ou de loin.

Sensible ; c'est sûrement son plus gros défaut. lorsqu'il était très jeune, la moindre dispute, le moindre insecte écrasé, la moindre chute, le moindre haussement de ton, le moindre geste "violent", le moindre conte triste ou incroyablement heureux, le faisaient chouiner. sensible, émotif, il ne pouvait pas passer une journée sans pleurer au moins cinq fois. son coeur est très fragile, mais il a réussi à le cacher sous de l'indifférence pure et dure.

Soigneux ; ses vêtements ? impeccables. le livre qu'il tient dans la main ? impeccable. les mèches rebelles de ses cheveux ? impeccables. il prend grand soin de ce qu'il touche, mais est encore bien loin d'être maniaque.

Studieux ; toujours le nez dans un bouquin, sur une carte ou en train de gribouiller des trucs dans un carnet de notes, il aime étudier et apprendre de nouvelles choses à n'en pas douter.