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1184.
Cela fait maintenant trois ans que la guerre dure, occasionnant ravages autant sur le plan humain qu’économique. A la tête de l’Empire d’Adrestia, Edelgard von Hresvelg a provoqué un bouleversement majeur en Fodlan.
Pourtant, à l’aube de la nouvelle année approchant, l’Impératrice elle-même a demandé un accord de pourparlers...

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La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley

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Kessara d'Enbarr
Kessara d'Enbarr

Empire d'Adrestia
Inventaire :

Potion (×2) -
Emblème :

Mineur de Noa
Classe :

Mage
Camps :

  • Neutre
Anniversaire :

13 Lune de la Protectrice
Métier :

Mercenaire
Rank S :

Truc bleu askip
Ecus :

2645
Unité :

La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley Sprfkess
Mode de Jeu :

Classique
Niveau :

10
Inventaire : Potion (×2) -
Emblème : Mineur de Noa
Classe : Mage
Camps :
  • Neutre
Anniversaire : 13 Lune de la Protectrice
Métier : Mercenaire
Rank S : Truc bleu askip
Ecus : 2645
Unité : La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley Sprfkess
Mode de Jeu : Classique
Niveau : 10


EXP: 00400
MessageSujet: La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley   La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley EmptyLun 10 Mai - 16:59
Les champs de bataille n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Voilà presque une lune que Kessara avait quitté le confort tout relatif du Comté de Charon pour vaquer à ses occupations à travers l'Alliance. Missions ci et là, mais surtout pour raviver des amitiés aussi vieilles que le monde. Fantôme du passé, et lumière de toujours. Mandatée pour une mission à l'autre bout du continent, la mercenaire avait pris de nouveau la route. Passage obligatoire par les montagnes d'Oghma. Par les ruines du Monastère. Lieu qu'elle ne connaissait pas, mais dont on lui avait révélé les moindres détails. Secrets. Une nouvelle aventure au milieu des paysages pittoresques du Leicester. Seule, à nouveau. Ce qu'elle préférait. Nul besoin de faire semblant. De revêtir son masque. Fidèle à elle même, dans le silence et la solitude. Premier arrêt dans un village aux abords de la frontière adrestienne. Juste le temps de se ressourcer, se reposer. La route serait longue. Sinueuse. Jamais à l'abri d'une surprise, surtout en ces temps. La guerre laissait dans son sillage des spectres de la mort. Esprits échauffés par l'horreur. Et l'impossibilité de tuer sous couvert de grandes ambitions. Bandits, malotrus... et braconniers en tout genre. Pas de repos pour les braves.

Repos consumé autant que possible, il était donc de temps de reprendre la route. D'humeur joviale, en cette froide journée des étoiles, Kessara ne s'était pas imaginée un seul instant que de bien trop nombreuses embûches se présenteraient à elle. Perchée sur sa fidèle monture, elle avançait à grand galop, coupant à travers les champs, forêts, et autres points d'intérêts du Leicester. L'heure du déjeuner venue, la demoiselle s'installa dans une clairière. Intimité protéger par les grands arbres l'entourant. Tranquillité bien vite dérangée par un insoutenable raffut. Des cris. Humains ? Humanoïdes, tout du moins. Quelque chose était en train de se passer. Quelque chose de grave. Conflit dans lequel elle ne souhaitait pas nécessairement s'immiscer. Aucune envie de perdre du temps mais surtout de trépasser. A quoi bon venir en aide à quelqu'un si on était pas en mesure d'en ressortir vivant ? Sans savoir précisément ce qu'il se passait, Kessara était de toute façon dans l'impossibilité de choisir. Alors il fallait enquêter, se montrer curieuse. Biscuits entre les doigts, elle commença donc à se diriger vers la source de tout ce bruit. Regard perçant observant les alentours, prête à dégainer son grimoire si quelqu'un osait l'offenser. Aucun à priori. Aucune attente.

Thomas Silverberg
Thomas Silverberg

Sainte Eglise de Seiros
Inventaire :

vide -
Emblème :

XX
Classe :

soldat
Camps :

  • Neutre
Anniversaire :

XX
Métier :

Chevalier
Rank S :

Personne
Ecus :

470
Unité :

La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley Sprfthomas
Mode de Jeu :

Classique
Niveau :

5
Inventaire : vide -
Emblème : XX
Classe : soldat
Camps :
  • Neutre
Anniversaire : XX
Métier : Chevalier
Rank S : Personne
Ecus : 470
Unité : La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley Sprfthomas
Mode de Jeu : Classique
Niveau : 5


EXP: 00125
MessageSujet: Re: La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley   La ménagerie de la Très Haute ☼ Thomas & Crowley EmptyMar 18 Mai - 21:35On pourrait croire que la présence à Leicester d'une petite unité de chevaliers de Seiros serait dû à un fait notable...mais non. Deux semaines de voyage pour finalement une mission de routine. Notre aide, était franchement dispensable pour l'appréhension de quelques déserteurs de Faerghus s'étant terré dans un petit village qui ne doit compter guère plus de 100 habitants. Face au déséquilibre évident, les fauteurs se sont rendus sans opposer aucune résistance.
Je suppose que tout ceci est davantage une manœuvre politique qu'une nécessité militaire, Seiros améliore ses relations avec l'Alliance qui améliore à son tour ses relations avec le Royaume. Un triangle vertueux même si je me demande bien pourquoi Leicester a accepté cette aide...Une méconnaissance des forces en présence par les hauts-dignitaires ? Une demande qui a été traité à la va-vite pour se focaliser sur des affaires internes plus urgentes ? Un haussement d'épaule avec en guise de réponse « Si ça leur fait plaisir de nous aider, qui sommes-nous pour les en empêcher ? » tout cela dans une parfaite désinvolture ?
Je ne le saurais jamais au vu de ma position hiérarchique, et je me pose probablement beaucoup trop de questions sur une affaire aussi anecdotique.

Notre mission faîte, notre capitaine nous accorda quelques jours de quartiers libres. Nous étions autorisés à faire à peu près ce que nous voulons dans le respect bien sûr des règles locales, et du moment que nous nous rendions à l'heure au point de rendez-vous.
Je crois que comme nous tous, le capitaine eut de trop grandes attentes sur cette mission, un peu frustré il voulait certainement profiter du voyage pour jouir du cadre bucolique environnant. Nous avions de toute façon, fini la mission bien avant la date limite qui nous a été imposé par la hiérarchie, de ce que j'ai compris.

La plupart de mes compagnons ont opté pour les plaisirs simples que l'on peut traditionnellement s'offrir lorsque l'on voyage, à savoir, courir les jupons en mettant en avant l'exotisme local que l'on représente comme « argument de vente », ainsi que découvrir la gastronomie des autochtones en particulier l'alcool.
Pour ma part, je voulais davantage découvrir les paysages champêtres que ce pays pouvait m'offrir. J'avais déjà de quoi camper seul, je me suis donc rapidement éloigné de mes frères d'armes pour m'enfoncer un peu plus dans la campagne de l'Alliance.

Je rencontrai quelques locaux qui m'indiquèrent un petit bois fort joli qui faisait la fierté de la région. Je suivis leurs conseils et arriva rapidement dans la forêt, galopant à toute allure profitant pleinement de la brève liberté qui m'était donné.
Le bois présentait effectivement un cadre plutôt idyllique, la lumière filtrée en partie par le feuillage ainsi que l'herbe et la mousse d'un vert émeraude intense donne un charme tout particulier à l'endroit.

Après quelques heures de contemplation, j’installai rapidement mon bivouac afin de profiter de quelques œufs frais que j'avais acheté la veille à des locaux. Mon omelette aux champignons prête (car oui, j'ai ramassé quelques champignons comestibles sur le chemin, uniquement ceux que je connaissais), je m'apprêtais à enfin profiter d'un vrai repas plutôt que de denrées militaires lorsque j'entendis un cri strident.

Je me retrouve face à un dilemme, cette omelette m'appelle de tout son être et ce cri pourrait être aussi bien un entomophobe (peur des insectes) qui eut la mauvaise idée de se balader en forêt, qu'un problème bien plus grave. Je soupirai avant d'engloutir mon omelette le plus prestement possible, avant de grimper sur mon destrier et de me diriger vers la source approximative du cri au travers des arbres et du relief.

Ce n’est pas gâché, mais ne pas avoir pleinement profité d'un met comme celui-ci est une véritable tragédie. Je regrette déjà ce repas si rare pour un soldat, sacrifié sur l'autel de la gloutonnerie. J'espère que je n'aurais pas gâcher mon repas pour rien, sinon, je donnerai une raison de crier à ces alburostres !