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1184. Cela fait maintenant trois ans que la guerre dure, occasionnant ravages autant sur le plan humain qu’économique. A la tête de l’Empire d’Adrestia, Edelgard von Hresvelg a provoqué un bouleversement majeur en Fodlan. Pourtant, à l’aube de la nouvelle année approchant, l’Impératrice elle-même a demandé un accord de pourparlers...
Sujet: Un chien de ma chienne [Kayenne] Ven 7 Mai - 16:29Il avait signalé à ses parents qu'il partait pour la journée. Ces derniers, nullement inquiets, le regardaient néanmoins s'éloigner de la demeure familiale par mesure de précaution. Même s'il n'était plus en âge d'être suivi par les deux êtres qui l'avaient élevés depuis sa plus tendre enfance, cela ne changeait pas qu'un parent était toujours soucieux de la sécurité de son enfant. Pour sûr, ils prétendaient qu'ils étaient confiants mais une petite partie en eux ne sera jamais totalement rassurée. Et même s'il avait vingt-huit ans, un enfant restera toujours le petit que l'on veut protéger. Oui... Même si l'enfant était humain et les parents étaient des Laguz. Pour autant, Soros n'était pas parti sans rien. Muni d'un petit sac de voyage contenant divers affaires, il s'était mis en route pour reprendre l'une de ses activités préférées.
Celle-ci ? Tout simplement l'étude des différentes espèces de la dite-forêt. Bien entendu, ce n'était pas une activité sans risque mais les années à explorer la forêt lui permettait alors de ne pas trop s'en faire et de surtout de ne pas avoir trop à craindre pour sa sécurité. Bien entendu, cela ne voulait pas dire qu'il n'avait jamais été blessé par un animal sauvage ou un monstre errant mais il savait se défendre. Pour l'occasion, aujourd'hui, c'était une session un peu spéciale. Grimpant à un arbre, pas aussi félinement que ses parents adoptifs, il se retrouvait maintenant à plusieurs mètres de hauteur, ayant une très belle vue sur ce qu'il allait étudier aujourd'hui. Juste un herbivore comme les autres. Un sanglier. Pas très grand, pas très consistant, il semblait être donc assez jeune. Il avait peut-être du mal à trouver de la nourriture ces derniers jours. Cela ne changeait en rien que l'animal pouvait être dangereux si on ne faisait pas attention à comment on tentait de le gérer.
Fascinant. Le sanglier était en train de renifler le sol, à la recherche de la fameuse nourriture. Peut-être qu'il s'était trompé à son sujet. Un sanglier mangeait plus ou moins de tout. Capable de broyer les noix dans sa gueule, il dévorait aussi bien les plantes que les insectes. Oui, tant que cela lui rappelait le gosier, son groin n'hésitait pas à fouiner dans les plus profondes entrailles des arbres et à soulever des rochers. Première erreur de sa part, il remarquait maintenant que ce sanglier n'était pas sous-alimenté. Simplement, il était assez vieux, chose assez rare dans le monde de la nature. Normalement, il devenait alors une proie pour un prédateur qui n'aurait aucune hésitation à se jeter sur lui. Encore que les défenses et la puissance brute d'un sanglier, même âgé, n'était pas à prendre à la légère.
Oui, il fallait être fou pour tenter le combat contre une telle bête. Fou ou alors sans aucune crainte et avec de sacrées capacités pour réussir à ne pas finir encorné comme un vulgaire sac. Mais merveilleux. La nature était vraiment merveilleuse. Il était juste captivé par ce qu'il voyait. Juché sur son arbre, à l'abri des regards indiscrets, il était concentré à sa tâche, prenant des notes, cherchant même à dessiner brièvement la créature. Oh, il ne fallait par contre pas croire qu'il était un artiste. C'était une représentation assez grossière mais qui permettait néanmoins d'identifier de quel animal il avait pris les informations. Cela était toujours utile quand il s'agissait de répertorier alors plus tard ce qu'il voulait. Bon ! Ce n'était pas tout ça mais il sentait que le sanglier avait bientôt terminé son travail, donc lui aussi ! ll allait être temps de descendre et d'aller étudier autre chose !
Kayenne Falyanne
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Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Lun 17 Mai - 12:03 Un Chien de ma chienne .
Faim ... Si faim ...
La nuit avait été longue et stérile de proie. L'aube, enfin, répandait ses longs bras d'or sur la forêt silencieuse mais humide d'une rosée cristalline. Quelques oiseaux s'osent à des mélopées mais la nature garde un silence de cathédrale, comme un recueillement en attendant que les affres de la guerre s'effacent à tout jamais.
Mais dans ce silence, un grognement guttural se fit soudainement entendre. Sous une petite cabane de fortune , appuyée contre un gros rocher, s'éveillait un félin immaculé. Sortant de sa couche faite de feuilles et de mousse, l'animal s'étire sous les rayons de soleil, se secoue et fait une rapide toilette , tentant de lisser sa queue touffu sans grand succès. Le grognement reprends et le félin baisse la tête sur son ventre trop vide. Fin et élancé , l'animal pourrait être classifié comme beau s'il n'était pas aussi aminci par un manque de nourriture. Les côtes saillantes , les joues creusées, le prédateur n'en restait pas moins dangereux. Et puisque la nuit avait été mauvaise, il était bien décidé à trouver cette fois une proie digne de ce nom pour étancher une faim de deux jours.
Se mettant en chasse, la féline blanche se faufile dans les buissons, grimpe un arbre pour prendre de la hauteur et repérer une trace, une odeur ... quelque chose pour commencer à traquer un animal.
Cette longue recherche finit par porter ces fruits. Il y eu bien un écureuil insolent qui détalla devant la laguz mais, trop épuisée et affamée, elle n'avait pas la force de sauter d'arbre en arbre pour attraper le petit animal maigrelet qui ne rassasierait même pas un temps soit peu la prédatrice.
Enfin, lui parvint une odeur bestiale. s'accroupissant sur le sol, humant l'air, les oreilles dressées, les pupilles affinés, Kayenne s'approcha à patte de velours du lieu d’où provenait l'effluve familière d'un sanglier.
Elle le trouva enfin, la truffe dans la terre , vieux mais encore imposant. Kayenne devait rester face au vent pour ne pas perdre l'effet de surprise et approcher au maximum de la bête pour pouvoir lui sauter dessus et l'achever rapidement.
Sans un bruit, elle rampa sur le sol, restant à couvert sous des buissons , son regard fixé sur le sanglier toujours occupé à farfouiller la terre.
Quand elle fut assez proche, la féline bondit sur le dos du vieil animal , plantant ces griffes dans le flanc velu tandis que le sanglier se mettait à hurler, sautant, se tortillant pour faire tomber son assaillant. Kayenne restait accrochée, plantant ces crocs dans la nuque du cochon sauvage. Mais le vieil animal ne comptait par mourir si facilement et dans un brusque demi tour, fonça contre un arbre, cognant son flanc droit contre le tronc d'un chène. Ce mouvement lui offrit un peu de répit car Kayenne se vit obligé de le lâcher, un peu sonner par le coup. Roulant sur le côté, la chatte se releva mais le sanglier la chargeait déjà et elle n'eut le temps de sauter sur le côté, se faisant emporter par l'animal. Tous deux finirent par rouler l'un sur l'autre, la féline donnant des coups de pattes en miaulant sauvagement, montrant les crocs avec férocité jusqu'à ce qu'enfin, le sanglier, dans un râle d'agonie ne rende son dernier souffle, de longues griffures à la gorge laissant s'échapper des flots sanguinolents trempant le sol. La féline était coincée sous la bête et miaulait de rage, remuant, donnant des coups de pattes pour se dégager jusqu'à enfin pouvoir se relever.
Vérifiant qu'elle n'avait rien de cassée, elle sentit juste que sa patte droite était douloureuse. Il faudrait éviter de la malmener ... cela tombait vraiment mal mais au moins, elle aurait de quoi se substanter aujourd'hui et tenterait de retourner dans un village proche pour échanger quelques réserves contre le reste de viande qu'elle n'aura pas dévorer, afin de ne pas devoir chasser dans les prochains jours.
Pour l'heure, la féline avait faim et d'un coup de patte, éventra sa proie, plongeant son museau immaculé dans le ventre encore chaud de la bête, arrachant la viande fraîche pour la dévorer avec appétit.
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mar 18 Mai - 15:38Qu'est-ce qui s'était passé ? Il avait la sensation que tout avait dégénéré en si peu de temps. Il n'avait pas tout compris mais un étrange félin s'en était pris au sanglier et avait mené un combat contre ce dernier. Ce n'était pas à lui de gérer cela. C'était la nature mais il n'était pas aveugle malgré qu'il portait des lunettes. Le félin qui s'en prenait au sanglier n'était pas commun à la nature de la forêt. Pour cela, il n'y avait qu'une réponse : il s'agissait d'un ou d'une Laguz. Positionné sur une branche, difficile de pouvoir voir la composition au niveau du bas ventre de l'animal. De toute façon, dès l'instant où il savait qu'il s'agissait d'un ou une Laguz, la question ne se posait pas de connaître le sexe de la créature.
Par contre, il dût se retenir au tronc, secoué par le choc du sanglier contre l'arbre pour faire tomber son prédateur. Hum... Dans le cas où le félin était en danger de mort, il allait lui porter son aide. Néanmoins, il savait à quel point les Laguz pouvaient être des créatures très fières, surtout lorsqu'il s'agissait de combattant. Pour le coup, il avait aussi noté quelque chose chez ce félin. Il semblait bien maigrichon pour un animal qui se devait être bonne santé. Peut-être qu'il ne mangeait pas assez ? Dans tous les cas, il était prompt à réagir mais plus les secondes passèrent, devenant des minutes et plus le combat tournait à l'avantage du félin. Enfin, on pouvait dire ça comme ça puisque le félin fut obligé de se débattre pour se retirer du flanc du sanglier qui venait l'écraser.
"Comment vous portez-vous ?"
Une simple question alors qu'il avait attendu quelques minutes, le temps que le félin puisse se repaître de sa chasse. Il était descendu de l'arbre, se déplaçant avec une discrétion peu commune pour un humain. Ses années passées dans de tels lieux avaient permis de peaufiner de telles choses. Néanmoins, sachant qu'elle allait être méfiante comme créature, il reprit d'une voix qui se voulait calme, les mains un peu levées pour montrer qu'il ne voulait aucune agression :
"Je sais que vous êtes un Laguz. Je ne vais pas vous prendre votre proie, simplement, vous me semblez blessé. Est-ce que vous... voulez que je regarde vos blessures ?"
C'était juste une question comme une autre. Cela n'avançait à rien et il n'allait pas tenter quelque chose de mauvais à l'encontre du Laguz. La seule chose visible de toute façon, c'était ses notes attachées à sa ceinture dans un petit sac en cuir. Son grimoire avait été positionné dans son dos. Il ne voulait pas... l'effrayer, surtout que si le Laguz était bien blessé, comme il l'avait compris, alors un prédateur affaibli était encore plus dangereux en terme de comportement.
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Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mer 19 Mai - 20:55 Un Chien de ma chienne .
"Comment vous portez-vous ?"
Une voix d'homme interrompit le repas de la laguz qui releva immédiatement ses prunelles d'or vers l'importun qui osait l'approcher alors qu'elle mangeait. Un homme. Seul au premier abord.
Grognant une première fois en guise d'avertissement, Kayenne ne bougea pas, prête à défendre son repas durement trouvé. Mais l'humain se comportait étrangement. Se déplaçant dans le plus parfait silence, il ne semblait pourtant pas belliqueux, montrant ces mains vides comme preuve d'un désir pacifique.
Mais la laguz, loin d'être stupide, savait que les humains pouvaient être d'une fourberie sans nom. Vils, manipulateurs et pleins de promesses jamais tenues. Prise au dépourvu, Kayenne montrait les crocs, prête à bondir, le museau ensanglanté et la fourrure poisseuse d'écarlate.
L'homme pourtant ne fuyait pas et continua sur sa lancée , annonçant qu'il savait que Kayenne était une laguz. Surprise, la féline arrêta de grogner. Comment pouvait-il le savoir ? Elle ne s'était pas transformé depuis la veille ... L'avait-il observé ? La connaissait-il ?
Un feulement craintif fut la seul réponse qu'elle put offrir à l'étranger quand il lui proposa de regarder ces blessures. Il savait, en plus, qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme ... aculée et mal à l'aise, elle voulut tout de même montrer à cet individu qu'elle restait une menace sérieuse et un dangereux prédateur pouvant lui trancher la gorge d'un coup de patte.
Elle fit un pas vers l'humain, grognant avec fureur, le poil hérissé, les prunelles affinées et les griffes sorties, dangereuse, monstrueuse. Kayenne espérait que l'humain reculerait, effrayé et ne tente pas d'avancer.
Mais sa patte à peine posée au sol, devenait douloureuse et gênante. La féline ne pouvait se permettre un autre combat. Après cette démonstration de force, la laguz retourna en claudiquant vers le sanglier, l'attrapant par la nuque entre ces crocs pour amener la dépouille à son refuge. 10 Pas et la douleur devenait insupportable. Dans un miaulement de douleur, elle lâcha sa proie , à bout de souffle, obligé de s'assoir au sol, tentant d'apaiser la douleur par quelques coups de langue. Son regard revenait régulièrement vers l'humain, les oreilles basses et la queue battant l'air furieusement.
Il fallait qu'elle retourne à sa cabane de fortune pour s'y reposer ...
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Ven 21 Mai - 20:33Lorsqu'il avait évoqué le fait qu'elle était une Laguz, la réaction du félin n'avait plus laissé aucun doute à ce sujet. Il s'était arrêté de grogner, signe qu'il avait parfaitement compris ses propos. Un animal sauvage, surtout lorsqu'il avait commencé à se rapprocher, n'aurait guère réagit de la sorte. Néanmoins, ça ne voulait pas dire que pour autant, tout était résolu. En fait, c'était même pire que ça, elle s'avançait d'un air menaçant... avant de presque s'écrouler sous la douleur. Puis comme si elle avait juché bon de ne pas chercher à se querelle, la féline avait fait demi-tour pour s'éloigner. Mince, non, c'était beaucoup trop risqué ! Un sanglier était peut-être non apte à la combattre mais c'était pas pour autant qu'elle était en sécurité !
"Attendez ! Attendez un peu ! Vous allez vous faire plus de mal qu'autre chose ! Vous devriez m'écouter, ce n'est pas bon ! Dans cette forêt, il y a trop de créatures dangereuses, bien plus violentes que des sangliers ! Dans votre état, vous allez au devant d'une mort certaine !"
Et voilà maintenant qu'il était en train d'évoquer les diverses bêtes sauvages. Un sanglier était assez brutal dans les faits mais ça ne changeait pas que par rapport à un ours ou un loup, le sanglier n'était pas forcément dans les plus dangereux. Et surtout, qu'est-ce qu'il pouvait parler ! Il en avait des choses à dire et il s'était rapproché de la carcasse qu'elle cherchait à traîner avant de dire :
"C'est votre proie et je vous la laisse mais... euh ... à cette allure, elle sera pourrie avant que vous ne puissiez la dévorer. Je vais vous l'aider à la pousser !"
Mais qu'elle laisse faire ou non, dans le premier cas, elle aura la malheureuse surprise de voir que... eh bien... il n'était pas très physique. Oh, il avait une certaine adresse et agilité pour grimper aux arbres, mais question force, ce n'était pas lui qui allait pouvoir faire grand chose. C'était à peine s'il arrivait à pousser correctement la bête. En même temps, celle-ci était un sanglier mâle, qui faisait bien plus que son poids plume. MAIS... Une petite chose était possible à sentir de la part de la laguz. Si celle-ci prenait la peine de renifler un peu l'air, outre l'odeur du sang, elle sentirait une odeur bien caractéristique de sa race, et cela provenant de la part de Soros. Pour autant, à le regarder, rien ne semblait le désigner comme un laguz. Aucune oreille pointue et aucune queue touffue.
"Pff... Pff... pff... Vous ne voulez pas... pas un bandage... ou une attèle... de fortune ? Je... serais plus efficace dans ça, je crois bien."
Il avait alors fini par s'asseoir sur le sol, de l'autre côté de l'animal, par rapport à la laguz. Essoufflé, il semblait avoir besoin de respirer un bon coup. Tout seul, impossible de pousser le sanglier. Il ne fallait même pas envisager la simple idée qu'il puisse le soulever. Oui, non, quand on était pas vraiment puissant, ça ne servait à rien. Le cerveau était sûrement le muscle le plus entraîné chez lui.
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Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mar 25 Mai - 15:56 Un Chien de ma chienne .
L'humain ne semblait pas effrayé, ne reculant même pas face à la prédatrice grognant et menaçante. Kayenne n'insista pas , retournant vers sa proie.
Mais l'humain n'était pas décidé à la laisser en paix et s'osa à l'interpeller encore une fois , lui demandant d'attendre, parlant de créatures dangereuses. Kayenne connaissait très bien les dangers et les risques. Elle vivait depuis bien longtemps dans la nature pour en connaitre les secrets.
Elle ne jeta pas même un regard à l'humain, se contentant de tirer la carcasse tiède. La faim couplée à la douleur lui faisait perdre ses forces à vitesse grand V. L'insolent bipède approcha de la carcasse ,commençant à porter le sanglier.
Kayenne, sans lâcher sa prise, grogna de nouveau vers l'humain.
- C'est votre proie et je vous la laisse mais... euh ... à cette allure, elle sera pourrie avant que vous ne puissiez la dévorer. Je vais vous l'aider à la pousser !
Bien que cela soit vrai que la laguz n'était pas très rapide, Kayenne ne pouvait se résoudre à laisser le jeune homme l'aider. Pourtant malgré ses regards équivoques et ses grognements, l'humain ne lâchait pas prise.
La laguz essayait de porter au maximum le sanglier mais à faire la fière, elle finit seulement par se blesser d'avantage, la patte de plus en plus douloureuse.
De voir l'humain être si proche d'elle , même avec le cadavre entre eux deux, Kayenne n'était pas à l'aise, jetant souvent des coups d'oeil vers lui. Il portait une odeur étrange qui ne collait pas à celle habituelle des humains. Mais plus encore , c'était sa manière de se mouvoir ... Il n'était certes pas fort et n'avait rien d'impressionnant mais .. il se déplaçait avec une fluidité presque aérienne. Ses pas étaient sûr, discrets. Bien des humains étaient bruyants, patauds et peu souples... L'humain sortait du lot ...
Enfin ... pour l'instant, il soufflait comme une forge, épuisé par l'effort. Kayenne finit par relâcher le sanglier, ces pattes tremblaient et ne la supportaient plus. S'allongeant au sol, elle lécha sa patte. Elle avait envie de la plonger dans l'eau glacée pour en atténuer la douleur. Mais la rivière était loin.
L'humain lui proposa un bandage ou une atèle. Kayenne tourna la tête vers l'imprudent, grognant son désaccord. Elle avait envie de dormir. Mais elle devait ramener le sanglier et manger avant tout pour reprendre des forces .
La féline ne comprenait pas pourquoi l'humain restait avec elle, insistait pour la soigner. Elle pouvait se débrouiller toute seule ... Secouant la tête pour tenter de faire estomper le tournis qui lui prenait , elle se releva, grognant en posant la patte sur le sol. La douleur fut vive, fulgurante. Elle se sentit chuter au sol et la douleur devenir insupportable , ses forces disparaître et sa vue se brouiller alors que l'univers devenait noire.
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Ven 28 Mai - 15:02Décidément, oui, il savait pertinemment que la majorité des Laguz était de nature très méfiante mais cela lui faisait vraiment mal de la voir autant sur la défensive. Néanmoins, le jeune homme était quand même préparé mentalement à tout cela et il continuait de... faire de son mieux ? C'était vraiment l'expression qui convenait le plus alors qu'il cherchait à pousser le sanglier mais rien n'y faisait, rien du tout. Alors qu'elle émettait un nouveau grognement désapprobateur, il arrêtait de pousser. Cela ne servait à rien. Au grand maximum, il avait une corde avec lui, cela l'aidant parfois à se suspendre du mieux qu'il le pouvait à une zone en hauteur quand il n'arrivait pas à grimper mais... c'était tout. Cela ne faisait pas plus que trois mètres de longueur et l'usure était là, signe qu'elle avait été souvent utilisée.
Plongé dans ses pensées, il eut juste le temps de réagir avant de voir que l'animal tombait sur le côté, évanoui à cause de la douleur. Mince ! Comment est-ce qu'il allait faire ?! Il ne pouvait pas tirer deux animaux en même temps ! Vite vite vite ! Ah ! Le félin était beaucoup plus léger que le sanglier. Cela restait une belle bête mais... ça devrait aller ! Mais avant, il fallait trouver un endroit où la ramener. Vite ! Regarder les pas à gauche, à droite, il cherchait des traces sur le sol. Vu qu'elle emmenait sa proie vers un endroit précis, il regarda plus loin vers le chemin où elle comptait l'emmener. Heureusement, ses pas précédents pouvaient servir de piste, il y avait aussi quelques branches brisées et tout le reste.
Ah.. Ah... Ah... C'était quoi ça ? Une cabane ? Enfin, est-ce que l'on pouvait vraiment prétendre que ça soit une cabane ? Difficile à dire. Mais dans le pire des cas, voilà qu'il arrivait dans ce qui était sûrement la demeure de la demoiselle. Ah bonjour l'odeur ! Vraiment, ce n'était pas comme chez ses parents ! Pfiou... Enfin, il était pas là pour faire le difficile ! Il déposa la féline là où il pouvait, commençant à faire de son mieux avec quelques herbes et autres pour un bandage de fortune. Cela n'allait pas soigner aussi bien qu'on le voudrait mais au moins, elle aura moins mal. Par contre, faire une attèle, c'était le grand maximum mais là encore ... il n'était pas professionnel et surtout, ça n'empêchera pas de voir un vrai professionnel. Oui. Vrai professionnel. Pour une Laguz aussi sauvage que cette féline, autant dire qu'il ne fallait pas trop y compter.
Néanmoins, il rentrait dans une demeure qui n'était pas la sienne ! Et cela ne se faisait pas. Retournant auprès du sanglier défunt, il prit une profonde respiration avant de bander ses maigres muscles. Cherchant à s'attacher à l'animal par les défenses avec la corde, il faisait vraiment un harnais de fortune. Il se demandait même pourquoi est-ce qu'il était en train de tirer comme un boeuf pour une personne qui ne sera même pas reconnaissante. Peut-être parce qu'il s'en voudrait de laisser une laguz affamée et affaiblie ? S'il revenait voir ses parents et qu'il leur racontait ça, déclarant ouvertement qu'il avait abandonnée une laguz sans défense, il n'oserait jamais relever les yeux ?
Beaucoup de raisons mais surtout au moins, pour le coup, le cadavre du sanglier bougeait. Pourquoi est-ce qu'il avait décidé d'être un littéraire et de ne pas muscler plus correctement tout ça ? Il avait de bonnes jambes en vue de ce qu'il grimpait parfois aux arbres mais ça s'arrêtait là ! Il avait vraiment besoin de renforcer tout son corps et il le comprenait maintenant. Au moins, à cette allure, il y avait une chance que la laguz se réveille le temps qu'il ramène le cadavre du sanglier jusqu'à sa demeure. Oh... Pfiou... Heureusement est-ce qu'il avait aussi pensé à ramener une petite gourde d'eau pour s'abreuver. Cela ne sera pas du luxe quand il en aura terminé !
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Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mer 2 Juin - 15:11 Un Chien de ma chienne .
La douleur à sa patte. C'était le dernier souvenir que Kayenne garda avant de s'évanouir. Quand elle reprend connaissance , elle est dans sa cabane, allongée sur sa couche de fortune. Secouant la tête, elle essaye de se rappeler comment elle été parvenue à revenir ... et le sanglier ? Ou est-il ?
La laguz tente de se redresser mais impossible de s'appuyer sur sa patte. Surtout qu'actuellement sa patte était enfermée dans une atèle de fortune. Elle penche la tête vers l'extérieur, entendant un halètement continue. Pour ne pas s'handicaper d'avantage, la laguz se décide à reprendre forme humaine. Sa patte droite devient donc sa main et au moins, elle peut se relever et marcher.
Sortant de sa cabane, Kayenne voit l'humain tirer le sanglier dans sa direction.
Pourquoi cet humain s'entêtait donc à venir en aide à la laguz ...? La crainte avait fait place à la surprise, la curiosité.
Sans bouger, Kayenne interpella l'humain d'une voix mal assurée et légèrement rauque par le manque de discussion mais suffisamment forte pour qu'il l'entende.
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Jeu 3 Juin - 14:23Ah... Ah.. Ah... Rien à faire... C'était un travail de titan et de colosse... du moins à son niveau. C'était à peine si le sanglier bougeait d'un mètre à chaque minute et cela sans exagération. Heureusement, avec le temps qui passait, la demoiselle... AH ! La Laguz était bien une demoiselle ! Surtout en vue de l'attèle qu'elle avait, du pelage et de tout le reste. Lorsqu'elle lui posa une question, en sueur, il haleta avant de juste placer sa main entre elle et lui, tête baissée vers le sol, disant entre deux souffles :
"Ah... Ah... Ah... Vous êtes... réveillée. Deux... Deux... Deux secondes... s'il vous plaît... Je... J'en peux plus. Je dois... m'asseoir."
Et il s'écroula, fessier sur le sol, les mains posées de chaque côté, la tête tournée vers le ciel. Il devait éviter de se coucher car sinon, il n'allait pas s'en relever. Pendant quelques minutes, seule sa respiration saccadée se fit entendre, jusqu'à finir par enfin se calmer.
"Je... Je... Les Laguz... ont jamais eu la vie facile... Je l'ai remarqué... avec mes parents laguz... et c'est... c'est pourquoi je suis venu... vous aider. Ce n'est pas grand-chose mais... mais... Il est déjà difficile de vivre... seul... alors si en plus, on vous ignore... vous ne pourrez pas tenir longtemps. Je... Je suis désolé pour votre main, je ne suis pas médecin et je... n'ai rien pour vous soigner. Si vous... évitez de trop l'utiliser, ça devrait aller un peu mieux. J'ai... bientôt fini de ramener le sanglier. Ah... Ah... Ah... Je ne suis pas... très physique."
Il s'excusait alors qu'il n'en avait pas besoin. Il avait évoqué sa famille brièvement et tout cela partait d'une bonne attention. Néanmoins, toutes les bonnes attentions ne donnaient pas forcément de résultats et il suffisait de voir dans quel état il se trouvait pour comprendre que cela n'avait pas été une partie de plaisir. Ayant retrouvé maintenant un peu de force, il recommença son maniement, tirant à nouveau le sanglier. Il y était presque !
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Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mar 8 Juin - 11:12 Un Chien de ma chienne .
L'humain ne réponds pas immédiatement à la question, soufflant fort en finissant de tirer le cadavre pesant du sanglier. Plus l'étrange inconnu s'approche, plus la féline se terre dans son abri , oreilles basses, pupilles affinées , s'attendant à ce que l'humain change d'avis et ne l'attaque.
Mais il n'en fit rien, terminant son œuvre , en sueur et le souffle irrégulier jusqu'à tomber sur les fesses , cherchant à se calmer. Il finit par répondre, de manière un peu décousu. Mais de ce que comprends la demoiselle, l'humain semble sensible aux sorts des laguz et ... a lui-même des parents laguzs ? Cela veut dire qu'il en est un aussi ?
Kayenne ne savait quoi penser... L'inconnu se redressa au bout d'un moment pour reprendre le cadavre et le tirer.
La féline approcha, attrapant une patte de l'animal et tira également, gardant sa main blessée contre son torse, essayant de ne pas la bouger. Enfin, ils finirent par atteindre l'endroit ou Kayenne voulait garder le cadavre.
Tous deux étaient épuisés mais la féline devait commencer à arracher des morceaux de viandes. certains pour la revente , d'autres pour elle. Mais elle en garda un pour l'humain.
Le morceau de chair sanguinolent entre les dents , elle approcha doucement de l'humain et d'un mouvement de menton lui désigna le morceau qu'elle tenait entre les crocs. Elle lui offrait en gage de remerciement.
Cela fait, elle attrapa un autre morceau et mastiqua la viande crue, s'asseyant en tailleur en face de l'humain, son regard doré fixé à celui de cet étrange bipède.
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mar 8 Juin - 14:30Pfiou... Pfiou... Pfiou... Alors qu'il s'apprêtait à lui dire de ne pas s'en faire, il remarqua qu'elle n'utilisait pas sa main invalide. Donc il n'avait fait aucune remarque et ils pouvaient enfin revenir avec la proie de la prédatrice affaiblie. Par contre, il la laissa faire, c'était son domaine, que de couper la viande qu'elle allait récupérer. Elle était d'une efficacité remarquable, et cela avec une main blessée. Il voyait bien qu'elle avait l'habitude et en vue des morceaux qu'elle coupait, il comprenait qu'elle n'était pas totalement coupée du monde. De tels morceaux étaient présentés de telle sorte qu'ils éveillaient l'intérêt des personnes qui voulaient en acheter. Il regarda juste un peu étonné le morceau qu'elle venait de déposer devant lui. Euh... Il n'avait rien fait de spécial pour ça ? Enfin, il aimerait se dire ça mais le jeune homme, ayant enfin maintenant un souffle normal, la regarda dans les yeux avant de remettre ses lunettes correctement, récupérant le morceau tout en disant d'une voix lente :
"Merci... beaucoup. Je ne suis pas un Laguz mais j'ai été élevé par eux. Soros Fafdranir."
Il ne savait pas trop quoi dire sur le coup. S'il parlait trop, peut-être que la femme féline allait se braquer à nouveau. Il savait pertinemment qu'en lui disant qu'il n'était pas un laguz, il y avait un grand risque qu'elle recule et se remette à bonne distance de lui. C'était pourquoi il allait peut-être donner un peu plus de détails quand même :
"Je n'ai juste... pas connu mes parents et donc pour moi, ce sont eux mes parents. Ils m'ont appris beaucoup. Et vous ? Cela fait longtemps que vous vivez ici ? Seule ?"
Il ne lui demanda pas son prénom. Non pas qu'il n'était pas désireux de le savoir, simplement, elle le fera en temps et en heure. À voir la modeste demeure de la demoiselle, il était presque certain que ce n'était pas un lieu qui recevait beaucoup de personnes. De plus, isolée au beau milieu de la forêt, ce n'était pas non plus un endroit que l'on pouvait découvrir aisément. Non, c'était vraiment un endroit bien à l'abri des rencontres. Hmm... Pendant ce temps, il cherchait dans son sac s'il avait de quoi entourer le morceau de viande sanguinolente. D'ailleurs, c'était bien gentil et tout mais... une question le taraudait : en se trimballant avec de la viande comme ça, n'avait-elle pas peur d'attirer les animaux sauvages ? Lui-même pouvait se défendre, elle aussi sûrement mais là... dans son état... Il avait bien une serviette pour entourer la viande mais hmm... Cela n'allait pas empêcher le sang de couler. Son sac n'allait pas être en bon état et surtout avec ses notes ! AAAAAAAAH ! Il allait devoir prendre le morceau dans ses mains alors !
Kayenne Falyanne
Empire d'Adrestia
Inventaire :
vide -
Emblème :
XX
Classe :
polymorphe
Camps :
Neutre
Anniversaire :
XX
Métier :
Vagabonde
Rank S :
personne
Ecus :
900
Unité :
Mode de Jeu :
Niveau :
5
Inventaire : vide -
Emblème : XX
Classe : polymorphe
Camps :
Neutre
Anniversaire : XX
Métier : Vagabonde
Rank S : personne
Ecus : 900
Unité :
Mode de Jeu :
Niveau : 5
EXP: 00400
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Jeu 26 Aoû - 14:23 Un Chien de ma chienne .
L'étrange bipède assis non loin de Kayenne remettait devant ces yeux, les deux étranges ... ronds transparents et tendit les mains en acceptant la viande que la féline portait entre ces dents. Elle se rassit , prenant un morceau de viande, le déchiquetant entre ces crocs , tachant son menton et son vêtement de sang , émettant parfois de petits grognements appréciateur. La faim , douleur dans son ventre, s'apaisait un peu plus à chaque bouchée bien qu'elle ne mange pas autant que ce qu'elle devrait.
- Merci... beaucoup. Je ne suis pas un Laguz mais j'ai été élevé par eux. Soros Fafdranir.
Un humain élevé par des laguz ? La chasseuse fronça les sourcils d'incompréhension. Comment deux espèces qui , de ce qu'elle avait vu, ne vivait pas ou très difficilement ensemble pouvait en venir à ... former une famille ? A cela s'ajoutait la difficulté de la féline à prononcer le nom du jeune homme.
- Soros ... fa...fanir ?
Les humains et leurs appellations saugrenus ...
L'humain tenta d'apporter un semblant d'explication en racontant ne pas avoir connu ces parents... Kayenne n'avait pas non plus connu ses parents .... Des flous souvenirs de sa mère revenait parfois hanter ces nuits mais ... rien de plus. Le couple de fermier n'avait jamais fait office de parent pour elle ... Ce concept était sombre pour Kayenne ... Elle n'avait été qu'observatrice de ce que le mot "parent" , "famille" pouvait signifier ... Autrefois, elle avait épié dans ces rares moments ou elle n'était pas enchainée, le père et son fils. Le père ne frappait jamais son fils ... Il parlait de lui avec fierté auprès des voisins, lui donnait des biscuits , s'occupait de lui quand il était malade ... Etait-ce cela la famille ?
- Et vous ? Cela fait longtemps que vous vivez ici ? Seule ?"
Surprise, Kayenne sursauta quand Soros l'interpella. Elle s'était laissé aller à des songeries , des vieilles pensées et de souvenirs de cet époque de l'enfance ... Elle n'avait pas très bien écouté ce que l'humain lui avait dit.
- Seule ... ?
Depuis combien de temps avait elle fuit les humains, se retrouvant seule ? Elle ne savait pas compter ... mais comprenait la notion de temps qui passe... Elle avait le sentiment d'être seule depuis ... depuis qu'elle avait conscience des choses ...
Baissant son regard sur sa main couverte du sang du sanglier, elle lécha ses doigts en silence avant de finalement répondre.
- Toujours être seule. ça être jamais autrement.
Finissant de retirer les meilleurs morceaux du cadavre, elle retourna dans sa "cabane" farfouillant rapidement avant d'en sortir un linge et une besace. Enroulant la viande dans le linge puis l’enfouissant dans la besace, s'alourdissant pas, mal elle tendis l'oreille, à l'affût. Les pupilles agrandies , les oreilles dressées , Kayenne renifla le vent. Il était tant de filer. D'un coup de griffes, elle défit les liens qui maintenait sa couche droite. S'affaissant sur elle même , cela ne ressemblait plus qu'à un tas de feuille et de branches. Elle ne reviendrait pas ici ce soir, ni les autres nuits.
- Prédateurs arriver... partir !
Passant la besace à son épaule en veillant à ne pas toucher son bras blessé, elle observa Soros fixement jusqu'à ce que ce dernier se décide à se relever. Les alentours commençaient à grouiller d'animaux alléchés par l'odeur du cadavre, il ne fallait pas s'attarder plus que nécessaire.
Sans réfléchir, Kayenne prit la direction de l'endroit ou ils s'étaient rencontrés, afin que Soros puisse retrouver le chemin de sa maison. Elle se faufilait à travers les fougères sans bruit, surveillant les alentours, toujours sur le qui-vive, espérant ne croiser aucun prédateur l'obligeant à se battre.
Enfin, ils se retrouvèrent dans la clairière ou tout avait commencé.
- Soros retourner dans maison vite avant coucher de nuit sinon prédateurs attaquer.
Sujet: Re: Un chien de ma chienne [Kayenne] Mar 31 Aoû - 10:08"Soros suffira amplement, mademoiselle. Ne nous compliquons pas la vie inutilement."
Ce n'était pas une question de proximité et rapprochement avec la Laguz. Simplement, en la voyant peine à prononcer son nom de famille, il voulait éviter par là qu'elle ne perde patience et qu'ensuite, elle s'enrage inutilement, ce qui n'arrangerait en rien son état et ses blessures. Par contre, est-ce qu'il venait de poser une question étrange ? Car en lui demandant si elle vivait seule, elle paraissait interloquée. En même temps, s'il avait un tant soit peu réfléchi, il aurait bien remarqué qu'il ne semblait pas y avoir de traces d'autrui dans les environs hein ? Néanmoins, elle lui répondit avec un air un peu déterminé, expliquant qu'elle avait toujours été seule. Une sorte de Laguz enfant sauvage ? Ah oui, c'était... assez triste en soi. Lui-même aurait été ainsi, s'il avait survécu, bien entendu, ce qui n'aurait pas été possible vu qu'il n'avait rien pour se défendre physiquement contrairement à un Laguz.
"D'accord. Mais aujourd'hui, c'est un peu différent alors, non ? Maintenant, vous avez une connaissance. Je ne suis pas forcément le mieux placé pour dire si c'est bien ou pas mais bon."
Sans tenter de se mettre trop en valeur, il remarqua le petit manège qu'elle venait de faire avant d'avoir le corps qui vint se raidir. Hmm ? Qu'est-ce que cela voulait dire ? C'est vrai que trop concentré sur la discussion avec elle, il avait un peu perdu sa concentration et surtout, il n'était pas autant sur la défensive. Se retournant pour faire face aux dits prédateurs, il poussa un soupir. Heureusement, ce n'était pas du tout le cas mais quand même... Elle venait de le prévenir. Bon, il fallait se déplacer et il avait alors suivi Kayenne tout en vérifiant comment elle se comportait. Hmm... Sur le chemin, il commença alors à déchirer un morceau de tissu de sa manche, avec un petit couteau, finissant par le tendre à Kayenne lorsqu'elle lui signala qu'il fallait qu'il se rende chez lui.
"Prenez ce tissu. Ce n'est pas grand chose mais je connais les capacités sensorielles des Laguz. Même si cela ne durera peut-être que quelques jours au grand maximum, ce morceau ayant mon odeur, si vous avez un souci, vous serez peut-être capable de me repérer si vous avez un souci. Je ne peux pas prétendre à ce que vous me suiviez mais faites vraiment attention à vous, mademoiselle."
Et le voilà maintenant en train de s'incliner bien poliment devant la jeune femme aux allures à moitié animales. Il la remercia encore pour cette rencontre, prenant le chemin du retour de son côté. S'il pouvait emmener quelques prédateurs sur son chemin, cela soulagerait un peu la Laguz pour qu'elle puisse s'en aller plus posément. Enfin pas trop car sinon, il mettrait ses propres parents en danger et cela, il en était hors de question. Au moins, aujourd'hui avait été une rencontre des plus appréciables.
[Merci pour le RP, Kayenne ! Au plaisir d'en refaire un avec toi !]
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Sujet: Un chien de ma chienne [Kayenne] 
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