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1184.
Cela fait maintenant trois ans que la guerre dure, occasionnant ravages autant sur le plan humain qu’économique. A la tête de l’Empire d’Adrestia, Edelgard von Hresvelg a provoqué un bouleversement majeur en Fodlan.
Pourtant, à l’aube de la nouvelle année approchant, l’Impératrice elle-même a demandé un accord de pourparlers...

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Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver

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Rheddyn Orlaïs
Rheddyn Orlaïs

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Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver Sprfrheddyn
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MessageSujet: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptySam 24 Avr - 14:55

L'annonce du cessez le feu avait été un coup de tonnerre pour l'ensemble du territoire. Partout les combats avaient cessé et même si Leicester était dans une ambiguïté constante, les visages semblaient autant soulagés qu'interrogatifs. Déjà les plus méfiants voyaient en cette manœuvre un moyen détourné d'abaisser les défenses de quelques solides rebelles qui continuaient de lutter contre l'empire. Ceux-ci étaient évidemment les plus fidèles au territoire de l'Alliance, clamant haut et fort son besoin d'indépendance. D'autre part il y avait les plus naïfs, ceux qui imaginaient déjà que les conflits étaient derrière eux, revêtant le doux manteau d'un souvenir douloureux. Rheddyn lui n'avait pas sourcillé en entendant la nouvelle. Dubitatif il avait d'abord cherché à valider l'information qui ne tarda pas à s'imposer de toute façon comme une vérité évidente. Ses pensées s'étaient embrumées l'espace d'un instant, aucune logique ne justifiant l'arrêt de ces conflits. Pour avoir servi au sein de l'armée impériale, il savait très bien que la détermination d'Edelgard était telle que jamais elle n'aurait fait ça sans raison valable. Ce mystère était aussi étrange qu'il était inquiétant. Cela ferait-il une raison valable d'enfin mettre les pieds à Adrestia ?

Cela faisait maintenant des lunes que Rheddyn tentait vainement de trouver une justification à un retour sur sa terre natale. Jamais il n'était parvenu à en trouver une qui le pousse à sauter le pas. L'hésitation était telle qu'il n'avait fait que continuer à errer en remplissant les divers contrats qui se présentaient à lui. Le faucon écarlate avait fait de Leicester une terre de jeu dans laquelle sa hache s'était faite une réputation. Pourtant l'information venait rabattre les cartes de manière drastique. N'ayant pas encore de certitude, il quitta néanmoins Goneril et prit la route de Gloucester pour se rapprocher de la frontière … Juste au cas où. En chemin il trouva une auberge où passer la nuit pour une modique somme de quelques écus. Là bas, comme à son habitude, il chercha à tirer des informations du contexte actuel, de ses rumeurs et de ses ouïs dire. Il trouva quelques soldats de passage, probablement issus de Gloucester et qui s'intéressèrent vite à lui. Le dialogue ne tarda pas à se lancer tout en restant cordial. Le roturier tenta de prendre la température de la situation au sein de leur campement qui confirma définitivement le cessez le feu. Il échangea même la rumeur de ces êtres aux cheveux verts qui auraient été aperçus plus au Nord et obtint une curieuse information. Il semblerait que sur la route qui les menèrent ici, les jeunes engagés aient été surpris par un chant intense et hypnotisant qui les aurait autant effrayés qu'enchantés. Ne pouvant identifier sa provenance ils avaient continuer leur chemin sans se retourner.

De nature curieuse et estimant que ce phénomène se trouvait potentiellement lié à sa destination, il quitta l'auberge au petit matin malgré le froid qui commençait à se faire envahissant en cette période de l'année. Il ne lui fallut ainsi que quelques heures avant d'apercevoir des traces de pas qui s'échappaient du sentier et semblaient vouloir contourner le passage naturel des voyageurs. Il les suivit ainsi pendant quelques mètres dans un lieu et atterrit dans un lieu où quelques arbres surplombaient un étang dont l'eau semblait encore plus fraîche que l'air ambiant. Il fut néanmoins désarçonné de perdre la piste subitement alors que les traces de pas finissaient de s'évanouir sans prévenir. Aucune autre preuve d'une présence hostile pouvait l'amener à conclure que le mystérieux individu avait pu subir un sort funeste. Piqué au vif, il décida d'établir un campement de fortune qu'il agrémenta d'un petit feu le soir venu. Ainsi le gibier acheté le matin même crépitait déjà à la cuisson lorsqu' enfin une mélodie des plus envoûtante vint caresser ses oreilles. Le temps s'arrêta alors que la voix masculine prenait de l'ampleur. D'abord pris d'une envie de simplement écouter ce qui s'offrait à lui, il reprit ses esprits en cherchant d'où pouvait bien venir cette merveille. Il mit quelques temps avant de comprendre qu'aussi étonnant que cela puisse paraître... Un homme à la noble stature était perché dans un arbre en train de contempler la lune. La scène était irréaliste alors que l'individu semblait faire la cour à l'astre du sommeil avec une conviction qui aurait pu la ramener directement sur terre. Ne souhaitant interrompre l'artiste, Rheddyn attendit qu'il ait terminé avant d'oser prendre la parole. « Et si vous veniez partager un dîner avec un spectateur admiratif ? » Loin d'être surpris par la présence de l'humain, il pivota et laissa au blondinet apercevoir deux grandes ailes majestueuses. Voici donc l'explication qui lui manquait. « Un laguz ? Je dois admettre n'avoir jamais croisé l'un des votre avec de tels attributs animaliers. La plupart ont tout de félin ou autre loup... Je me nomme Rheddyn, et si vous venez en paix, je suis ravi de faire connaissance. »
 



@Crowley Raver
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptySam 24 Avr - 20:30
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon

Ft : Rheddyn Orlais


Le Comté de Gloucester. Tu avais survolé les cieux jusqu'à cet endroit. Pourquoi ? A vrai dire, tu n'en savais rien puisque à présent que tu étais seul... Oui, cela faisait maintenant quelques temps que Yushdan, l'humain avec lequel tu avais voyagé pendant plusieurs années, l'humain qui t'avais « pris sous son aile » alors que tu t'étais égaré et que ton clan était parti sans toi, n'était plus à tes cotés. Pourtant, tu étais libre. Libre de voler et chanter. Libre d'aller et venir où tu voulais mais... Cette liberté avait un grand prix à payer : la solitude.
Tu avais d'ailleurs bien du mal à la supporter. Pourtant, tu te rappelais des conseils des Anciens de ton clan qui te disaient de te méfier des humains car ils combattaient toujours pour des raisons obscurs mais... L'humain avec lequel tu avais voyagé jusque là n'était pas comme ça. Il était différent. Il connaissait la guerre, il connaissait les combats, il savait que tout cela existait mais... Cela ne l'intéressait pas.
Non, tout ce qui l'intéressait était le fait de sillonner Fodlàn pour chanter et transmettre quelque chose

« Le chant a différente fonctions. Certains chantent pour le plaisir pendant que d'autres chantent pour encourager les leurs. Personnellement, je dirais que je me situe dans cette première catégorie »

Avait expliqué Yushdan avec calme et patience tandis que tu marchais péniblement à ses cotés, ayant plus l'habitude de survoler les cieux il t'étais effectivement moins facile de te mettre à l'allure humaine mais tu t'étais adapté et avais appris à ses cotés. Cependant, à présent, il n'y avait personne pour t'apprendre.
Livré à toi même il fallait cependant que tu continues à vivre ta vie de Laguz Corbeau avec, peut être un jour, l'objectif de retrouver ton clan même si, malheureusement, tu n'avais aucune idée de là où ils pouvaient se trouver. Non, pour le moment, tu continuais de survoler les cieux du Comté de Gloucester, sous ta forme de grand corbeau noir, profitant de la douceur du temps avant que le soleil ne se couche pour faire place à la lune.
Plusieurs heures se déroulèrent donc ainsi, et, avec pour seule compagnie, divers oiseaux que tu avais croisés et qui avaient partagés un instant ton voyage, tu finis par repérer un arbre assez haut, idéal pour te poser et reposer tes ailes. Il ne te fallu d'ailleurs que quelques minutes pour l'atteindre avant de reprendre ta forme intermédiaire et t'asseoir sur une branche, constatant que la lune s'était déjà levée.
A présent, le crépuscule et le début de l'obscurité te rendaient nostalgique, car tu repensais aux diverses haltes que tu avais fais en compagnie de Yushdan. Tu te rappelais les instants pendant lesquels tu l'écoutais chanter avec émerveillement et admiration avant d'essayer toi même, peu convaincu de la beauté de ta voix dans les premiers instants mais, par la suite, vite encouragé par l'humain qui t'avais convaincu de réessayer et de t'entraîner.
Maintenant qu'il n'était plus là, une promesse était gravée dans ton cœur : celle de perpétuer « l'héritage » de Yushdan et de continuer de chanter en parcourant Fodlàn même si, pour toi, cela risquait d'être compliqué à cause de la persécution des Laguz par les humains car, tu avais beau être ignorant de certaines choses, tu n'oubliais pas et il était connu que les Corbeaux avaient une très bonne mémoire. D'ailleurs, ainsi plongé dans tes pensées, tu levas la tête vers l'astre lunaire et, restant silencieux un petit instant, tu commenças à chantonner un air et ta voix se fit plus forte à mesure que l'émotion te prenais.
D'abord hésitant, la lune finit par t'inspirer si bien que tu chantas un air mélancolique mais néanmoins poétique, laissant tes larges ailes noires de Corbeau battre légèrement derrière ton dos comme pour accompagner le rythme avant que tu ne te taise, « interrompu » par la voix d'un humain qui te demandais de partager un diner avec un spectateur admiratif.
Tu aurais dû être méfiant et te transformer sur le champ mais non, au contraire. Effectivement, ce fut avec calme et une certaine confiance que tu te retournas, montrant ainsi à l'humain aux cheveux blonds tes ailes et il ne tarda pas à te faire la remarque qu'il n'avait encore jamais croisé de Laguz avec des ailes.
Il se nommait Rheddyn et t'assuras que, si tu n'avais aucune intention hostile envers lui, il serait ravi de faire ta connaissance. N'ayant pas bougé, toujours assis sur ta branche, tu avais dévisagé l'humain pendant un instant avant de répondre :

« Je ne suis pas hostile envers les humains. Je m'appelle Crowley et l'on peut dire de moi que je suis un barde itinérant » Répondis tu d'une voix calme, pas vraiment chantante, avant de réaliser quelque chose qui t'embarrassas : « Attendez un instant. Je descend » Une fois cela dit, tu te mis debout sur ta branche, déploya tes larges ailes noires et sauta pour te laisser planer en descendant jusqu'à l'humain : « Je suis étonné que vous vouliez a ce point faire connaissance avec un Laguz. Les miens m'ont souvent dit et répété que nous étions persécutés par les humains qui se croient supérieurs à nous. Ça n'a pas l'air d'être votre cas donc je trouve cela autant étonnant que rassurant » Avouas tu après avoir atterrit sur le sol et être à la hauteur de l'humain, tes ailes restant cependant déployées derrière ton dos. Par la suite, ton regard fit un léger tour d'horizon autour de toi et, voyant le feu qui brûlait, une question te vins : « Seriez vous un voyageur ? J'ai le souvenir d'avoir entendu dire que les humains se déplaçaient souvent en groupe mais, en ce qui vous concerne, vous avez l'air seul... » Ta voix diminua en intensité, comme prise par une émotion soudaine : « Mon chant vous aurait il dérangé ? Si tel est le cas, j'ai le souvenir que l'usage chez les humains veut que je m'excuse... Je regardais la lune qui m'a inspiré. J'aurais dû faire plus attention à mon entourage pour ne pas perturber votre repas... »

Il était arrivé quelques fois à Yushdan de « faire quelque chose de mal » et s'excuser pour cela. Ayant été à ses cotés, tu avais vu comment il se comportait et, pensant également que ton chant avait dérangé Rheddyn, tu penchas ton corps en avant en repliant tes ailes noires dans ton dos dans une posture maladroite d'excuses sincères

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@Rheddyn Orlaïs
Rheddyn Orlaïs
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyDim 25 Avr - 20:10
Il y avait réellement quelque chose de majestueux chez son interlocuteur. Depuis toujours, et surtout l'académie, Rheddyn avait eu une sympathie toute assumée envers le peuple laguz. Son enfance dans les rues d'Enbarr lui avait permis d'en côtoyer quelques uns, souvent opprimés et rarement acceptés, il s'était très vite identifié à eux avant de faire preuve d'une certaine empathie face à leur situation. Il avait eu l'occasion de croiser la route de Kayenne, une laguz à l'allure féline qui avait marqué son passage au monastère et avec qui il avait lié une relation toute particulière. Depuis ce jour, il n'avait pas eu de contact beaucoup plus avancés qu'un simple service rendu ou que quelques mots échangés avec ce peuple mystérieux. Il fut donc ravi de constater qu'il aurait l'occasion de passer quelques instants en bonne compagnie. « Et bien je dois vous avouer avoir une tendresse particulière pour votre peuple. Vous avez beau être une espèce différente, il y a parfois chez vous des traits plus humains que chez certains des nôtres. » Un léger sourire apparu sur les lèvres de l'ancien roturier à l’énonciation de ces mots. « Je suis même égocentrique à exprimer que ces traits appartiennent aux humains. Vous voyez, il est aisé de dire qu'une majorité d'entre vous sont plus méritants que nous. » Et pourtant le jeune homme savait pertinemment qu'il existait des monstres parmi les laguz, au même titre que chez sa propre espèce. Tout n'était jamais noir ou blanc, et cela il l'avait appris avec le poids de ces courtes années.

La viande allait bientôt être cuite et les deux compères se régaleraient sans doute avec envie. « J'espère que le menu vous plaît ? Je ne connais pas l'alimentation des corbeaux, mais dans mes souvenirs certains laguzs saliveraient déjà face à ce morceau de choix. » Une nouvelle pensée le ramena à Kayenne et à sa touchante naïveté. Il espérait que la guerre l'avait épargnée autant que possible. « Et bien oui je voyage seul depuis un moment déjà. Je ne m'encombre pas de compagnie qui m'empêcherait d'effectuer mon travail. J'ai appris à apprécier la solitude bien qu'elle s'avère parfois pesante dans quelques moments de vulnérabilité. » Il n'en dit pas plus. Il n'était pas question pour lui de revenir sur son passé en se mettant bêtement en danger. La meilleure défense était celle du silence, même avec un être qui semblait dépourvu de mauvaises intentions.

Il servit un bout de la pitance qu'il plaça devant son invité. « Non ne vous méprenez pas, vous ne m'avez pas dérangé du tout. Comme je vous le disais il fait bon avoir quelqu'un pour échanger de temps en temps. Alors redressez-vous je vous prie. » Le jeune homme n'avait pas l'habitude qu'on lui montre tant de respect et cela le mettait presque mal à l'aise. Il changea donc de sujet. « Mais je suis curieux, comment un laguz qui semble aussi éduqué que vous a fini par atterrir sur une route perdue au milieu du territoire de l'alliance ? » Ses vêtements raffinés laisseraient presque penser que l'étrange personnage était issu de la noblesse. Ses ailes venaient néanmoins contrecarrer toute possibilité de cette idée farfelue. A moins que … « Existe-t-il des rangs qui déterminent l'importance d'une personne au sein des sociétés laguzs ? Une sorte de noblesse ? Je ne sais pas si vous êtes familier avec ce terme mais j'avoue être curieux. » Il n'avait jamais eu l'occasion d'évoquer cet aspect là avec Kayenne car la jeune femme avait toujours été seule, n'ayant fréquenté ni groupe d'humains, ni rassemblement de laguzs. Son passé avait toujours été trouble et tabou. Il espérait que cette fois-ci il arriverait à en tirer un peu plus d'informations, la connaissance étant une arme aussi tranchante qu'une hache bien aiguisée dans certaines situations.


@Crowley Raver
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyMer 28 Avr - 23:19
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon

Ft : Rheddyn Orlais


Quel humain étrange... Il ressemblait à Yushdan sur quelques points même si, évidemment, il était très différent de lui. Rheddyn donc ? Pourquoi les humains avaient ils des noms aussi compliqués à retenir ? Tant de questions qui fusèrent dans esprit mais que tu pris le parti de ne pas exprimer verbalement car Yushdan t'avais appris que, quelques fois, la curiosité pouvait être un vilain défaut mais tu n'y pouvais rien, c'était plus fort que toi : tu étais curieux.
Quoi qu'il en soit, l'humain blond ne semblait pas avoir peur de toi, te répondant même qu'il avait une certaine tendresse concernant les Laguz qui, d'après lui, n'avaient pas beaucoup de différence avec les humains. Tu avais beau ne pas comprendre tout ce qu'il te disais, cela ne t'empêchais pas de rester attentif, buvant littéralement ses paroles tout simplement parce que les humains étaient, pour toi, depuis presque toujours, une source de curiosité permanente :

« Je ne comprend pas vraiment. Selon vous, certains Laguz ressemblent aux humains alors... Pourquoi les vôtres nous rejetent ? Pourquoi disent ils que nous leur sommes inférieurs ? Parce que nous avons des oreilles de félins, des queues canines, des cornes de dragon ou, encore, dans mon cas, des ailes de corbeaux «  Ces questions, tu avais beau les poser à Rheddyn, tu pouvais te douter que l'humain n'avait pas forcément les réponses : « J'ai souvenir de la méfiance des miens envers les humains même si j'ai eu une toute autre expérience... »

Ta curiosité avait alors laissé place à une certaine nostalgie car, en disant cette phrase, tu te rappelais tes voyages avec Yushdan, cet humain, ce barde itinérant qui n'usait que de sa voix à la place des armes mais la réalité était bien différente malheureusement : les humains et les Laguz n'étaient pas des races identiques.
Pourtant, cet homme, Rheddyn acceptait de partager son repas avec toi, un Laguz inconnu en s'excusant d'ailleurs de ne pas savoir si les corbeaux aimaient la viande. Aussitôt, quelque chose en toi changea, quelque chose que tu ne pouvais pas contrôler malgré le fait que tu maîtrisais un peu la langue humaine et, ce quelque chose était l'instinct.
Effectivement car, une des différences entre les humains et les Laguz était que ces derniers réagissaient de façon un peu trop « radicale » par rapport à la nourriture et tu ne faisais pas exception. L'odeur de la viande cuite était alléchante, tellement que tu ne pus maîtriser ta transformation et, ce fut sous l'oeil sûrement surpris de Rheddyn que tu entamas ta métamorphose totale.
Ton corps se courba, tes ailes se déployèrent dans ton dos humain qui se modifia également, se couvrant de plumes et, quelques instants plus tard, il n'y eut plus rien de la silhouette ailée qui était apparue devant l'humain. Non, dorénavant, Rheddyn se trouvait face à face avec un grand corbeau noir qui poussa un croassement rauque, qui n'avait rien à voir avec le chant qu'il avait entendu à son arrivé.
Une fois que tu eus repris ton apparence initiale, ce fut plus fort que toi : tu te jetas sur la viande cuite que tu lacéras de ton bec, mangeant, ou, plutôt, dévorant avec avidité sans aucune notion d'élégance ni de délicatesse tout simplement parce qu'au fond, tu n'étais qu'un animal et c'était ainsi qu'était ton véritable comportement. Pourtant, bien que, sous cette forme, tu fus incapable de parler, donc de communiquer avec l'humain, cela ne t'empêchas pas d'écouter Rheddyn qui répondait à ta précédente question concernant son étrange solitude.
Une fois la viande entièrement déchiquetée par ton bec et ton repas terminé, tu poussas un nouveau croassement en te redressant et, ayant lissé tes plumes pendant un moment, ton apparence se modifia à nouveau pour te laisser reprendre ta forme intermédiaire d'humain ailé :

« Les corbeaux apprécient la viande. Merci pour ce repas. Les corbeaux ont une bonne mémoire. Je me souviendrais donc de votre geste » L'humain ne s'encombrait apparemment pas de compagnie qui risquerait de perturber son travail. Une question te vins donc : « J'ai du mal à comprendre ce mot « travail ». C'est une notion humaine complexe pour moi. Yushdan disait que son travail était de chanter pour transmettre des émotions. Votre travail est il similaire ? » Demandas tu avant d'écarquiller les yeux à la prochaine question de Rheddyn qui te demandait pourquoi un Laguz éduqué tel que toi se perdait au milieu des terres de l'Alliance : « Par éduqué, vous voulez dire ma façon de parler ? Les Laguz naissent avec une forme humaine, même si mon clan passait le plus clair de son temps sous forme animale. Ma façon de m'exprimer, je la dois à Yushdan, un humain. J'ai beaucoup voyagé avec lui. C'est lui qui m'a tout appris » La prochaine question se porta ensuite sur les rangs chez les Laguz : « Je ne comprends pas ce que vous entendez par « rang » ni par « noblesse ». On ne faisait aucune différence dans mon clan. Chacun avait un rôle à tenir mais aucun n'était supérieur à l'autre. » D'ailleurs, le fait que Rheddyn se montrait également curieux te fis sourire : « Vous dites n'avoir jamais rencontré de Laguz ailé mais vous dites aussi avoir une certaine tendresse envers notre race. Parce que vous avez rencontré d'autres Laguz ? Mon clan était nomade mais il ne se mélangeait pas aux autres races. Les voyages que j'ai fais avec Yushdan ne m'ont fais rencontré que des humains même si eux ne me voyaient pas à moins de regarder vers le ciel.... » Terminas tu dans un soupir de résignation mélancolique.

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@Rheddyn Orlaïs

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Kayenne Falyanne
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyLun 3 Mai - 16:37
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon.



La guerre. Émanant de ces créatures bipèdes toujours en recherche de domination, de pouvoir et d'absolu. Naissant de paroles blessantes, de querelles, de désir de supériorité, d'un besoin de prouver quelque chose, la Guerre avait fini par éclaté dans le continent.
Une vague implacable renversant les humains, les animaux, les contrées. Dévastatrice, irrésistible et surtout stupide.

Des champs macabres avaient remplacé les prairies verdoyantes, l'herbe tendre s'était gorgée d'écarlate et l'horizon se parait d'incertitude.

Le chant des oiseaux s'évanouissait face aux cliquetis des armures brillantes et le clapotis des cours d'eau serpentant les plaines disparaissaient sous le grondement des pas des armées et le galop des montures bardées de fer.

Cette folie humaine avait fait fuir la faune locale et parmi elle ... Une féline commençant à peine à sociabiliser avec la culture humaine.

Cette excès de violence avait effrayée la laguz qui se cacha dans les bois jusqu'à ce que les premiers combats ne la déloge, le feu des combats dévorant des morceaux de paysages, déformant les lieux que l'orpheline avait toujours connu.

S'échappant dans les montagnes d'Oghma, elle disparut pendant quelques années avant de retrouver la civilisation , apparaissant du côté de Leicester. Plus méfiante encore, la laguz sauvage craignait d'approcher à nouveaux les humains dont la guerre semblait être encore fortement ancrée dans les esprits. Une aura de nervosité et de perplexité régnait en maitresse sur les villes et villages humains. Kayenne la percevait et tentait de l'éviter, préférant le calme et le paix des arbres.

Ce matin là, la chasse avait été vraiment mauvaise. Le gibier se faisait rare et avec le froid qui revenait sur les terres , les animaux restaient terrés  ou fuyez vers un climat plus clément. Kayenne n'avait rien chassé jusqu'à la tombée du jour et la faim serrait ses entrailles vides.
Son pelage blanc luisait sous les premiers rayons de lune tandis qu'elle lapait l'eau d'un cours d'eau pour tromper son estomac réclamant constamment à manger.

Épuisée par sa course, la féline finit par grimper sur un arbre, se couchant sur une large branche pour reprendre son souffle et avoir une meilleure vision des alentours.

Elle finit par somnoler, sa queue balançant au rythme des caprices du vent frais jusqu'à ce qu'une odeur la sorti de sa rêverie. Relevant la tête, elle huma l'air, les oreilles tendues en recherche d'un bruit.

Une odeur de fumée ... un craquement ... un éclat de voix ... un chant ...
Se redressant, la féline tenta de percer de son regard ambré, le feuillage encore touffu des conifères aux alentours, cherchant la source des bruits et de l'odeur qu'elle avait perçu.

Ce n'était pas un incendie, car la fumée était porteuse d'une odeur bien plus alléchante : une odeur de viande cuite ... Des humains se trouvaient non loin de là.

Gardant sa forme animale, la laguz descendit sans bruit de l'arbre, se rapprochant de la source du bruit pour évaluer les risques et surtout s'il s'agissait de ces humains parti en guerre.

En découvrant un petit feu et un humain, Kayenne se sentit rassurée. Elle ne craignait pas ces créatures quand elles étaient solitaires , restant tout de même sur ces gardes. Un humain pouvait être dissimulé aux alentours.

Mais quand elle observa plus attentivement le campement de fortune, elle vit qu'il y avait également une créature doté d'ailes. De belle taille mais de dos, légèrement vouté, Kayenne ne pouvait voir de quelle espèce il s'agissait mais ... C'était un volatile que la laguz pouvait attraper entre ces crocs et facilement dévorer.

Le problème était la proximité de l'humain. Si elle était assez rapide, elle pourrait sans doute attraper l'oiseau et fuir avant que l'humain ne réagisse. Connaissant le caractère volage de sa proie, elle savait également que le temps lui était compté.

Cherchant un moyen d'attraper l'objet de sa faim, la féline se perdait entre les fougères, cherchant le meilleur angle d'attaque possible.
Mais sa faim la faisant se focaliser sur sa proie lui faisait oublier les règles de chasses les plus primaires et alors que la féline blanche se faufilait derrière un tronc d'arbre, sa patte écrasa une branche morte. Dans le silence du crépuscule, le petit craquement devenait assourdissant et la féline se recroquevilla sur le sol dur pour échapper au moindre regard se tournant dans sa direction, rampant en silence pour s'éloigner et ne pas être découverte.


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Rheddyn Orlaïs
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyMar 4 Mai - 18:05
La transformation fut renversante, presque au sens propre tant l'effet surpris Rheddyn qui se rattrapa d'une main pour ne pas chuter de la bûche sur laquelle il siégeait. L'oiseau était massif, sa taille dépassant ce qu'il avait déjà pu voir par delà les comté de Leicester ou du royaume. L'espace d'une fraction il comprit pourquoi la défiance de l'homme vis à vis de ces êtres ne pourrait se résoudre si rapidement. Un corbeau de cette taille... Seul les monstres rarement croisés de gaieté de cœur pouvaient rivaliser avec un volatile de la taille d'un homme. La façon dont il se délecta sans retenue de son morceau de viande accentua encore la perte « d'humanité » qui pouvait éventuellement résider en lui. La scène était impressionnante mais à aucun moment le jeune homme ne se sentit menacé. Il se détendit alors que la transformation s'effectua enfin dans le sens inverse, rendant au dénommé Crowley son allure noble.

Alors qu'il reprenait son discours l'air de rien, la première question vint s'imposer comme une évidence à laquelle il ne pourrait se substituer. « Hum... Mon travail peut y trouver des points communs. Je procure bien des émotions mais avec un autre instrument que ma voix. Ma hache remplit certainement ce rôle. Je suis un combattant qui n'est pas sur les champs de bataille. J'imagine que cela suffira à votre curiosité. » Le sujet suivant aborda le fait que Crowley avait longtemps côtoyé un humain qui lui avait visiblement beaucoup apporté. Il songea que les hommes et les laguzs n'étaient certainement pas définitivement voués à se détester. Naïvement, il devait encore y avoir cette étincelle d'espoir et de tolérance chez certains acteurs des deux camps. Il en faisait partie et espérait ne pas être le seul, ce que confirma l'histoire de son invité.La comparaison suivante sur les différents rangs existants chez ses compères fit sourire le mercenaire. Pas de supériorité ? Il trouvait ça assez étonnant, étant persuadé que la nature, qu'elle soit humaine ou animale, menait toujours quelques êtres à s'imposer comme leader. Parfois bienveillant, parfois moins, il ne s'agissait que d'une loterie qui mettait sur le chemin du destin un individu aux capacités supérieures qui venait naturellement unir les peuples. L'incarnation d'un espoir … C'est ce qu'il avait lui même perçu en Edelgard avant que la situation ne dégénère dés lors que des moutons noirs semblaient se prendre pour des loups et tiraient les bénéfices de quelques massacres évitables.

Une brise fraîche accompagna la suite de la conversation alors que le jeune homme hochait la tête, attendant de pouvoir reprendre la parole. « En effet, j'ai eu l'occasion de croiser la route de quelques laguzs qui m'ont toujours fait bonne impression. Je crois qu'il n'existe pas de vérité absolue sur la bonne ou mauvaise nature d'un être, plumes, peau ou poils... Certains valent la peine, d'autres moins. » Il fut néanmoins surpris d'apprendre qu'à part ses semblables, Crowley n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer d'autres laguzs et Rheddyn en vint à la conclusion que celui-ci ne devait pas être si âgé que ça pour sa race. Il s'apprêta à vérifier l'information lorsqu'un craquement aigu se fit entendre, faisant instinctivement glisser la hache dans la main de l'hôte de la soirée. Il se mit sur ses deux jambes et se rapprocha du corbeau. « Soyez sur vos gardes, j'ai bien peur que nous ayons de la compagnie. » Fixant les lieux d'où provenait l'éventuelle menace, le jeune homme crut distinguer un pelage blanc entre les broussailles épaisses et les branches dénuées de feuilles... Assurément, la suite allait se compliquer... « Vous feriez mieux de vous montrer ! Si si vous vous cachez encore, c'est que vous êtes seul … ou peu nombreux. Alors venez donc un peu à la lumière du feu... »
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyLun 10 Mai - 20:26
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon

Ft : Rheddyn & Kayenne


Le fait de discuter avec cet humain faisait revenir en toi des souvenirs bien agréables même si, tu restais tout de même un peu méfiant. On ne savait pas ce qu'il pouvait se passer et... Bien que tu étais trop « occupé » pour t'en rendre réellement compte, tu avais pu sentir que le comportement de Rheddyn s'était légèrement modifié.
Effectivement, cela ne devait pas être tous les jours pour un humain de rencontrer quelqu'un capable de se transformer en grand Corbeau. Oui, tu pouvais imaginer la surprise de l'homme mais c'était ainsi que tu étais et tu n'y pouvais rien. Tu n'étais pas humain mais un Laguz, ce qui te permettais ainsi de revêtir deux formes.
Ta forme orignelle était plus confortable pour te nourrir même si... Pendant que tu le faisais, tu perdais un peu de ton « humanité » dans le sens où tu mangeais sans élégance ni délicatesse, comme un animal affamé qui pouvait être dangereux mais, heureusement pour toi, tu avais beaucoup de temps avec un humain pour ne pas être considéré comme hostile. Enfin le croyais tu car, une chose était certaine en tout cas : tu faisais tout pour éviter les champs de batailles.
Effectivement, qu'est ce qu'un Laguz Corbeau tel que toi ferait de toute manière dans un combat ? Contrairement aux humains, tu ne pouvais pas te servir d'armes et, même si tu avais ton bec et tes serres pour toi, tu ne voyais aucun intérêt de te mêler à ce genre de choses. Du coup et bien... Tu te contentas de reprendre ta forme semi-humaine, en gardant tes ailes dans le dos.
Rheddyn finit par te dire qu'il était un combattant mais... Hors des champs de batailles :

« J'ai du mal à comprendre. Si vous ne combattez pas, pourquoi dire que vous êtes un combattant ? » Tu tournas la tête sur le coté, sincèrement étonné par les dires de l'humain : « Donc, la hache serait comme la voix ? Elle procurerait également des émotions ? Quand Yushdan chantait, les gens souriaient pour la plupart. La hache fait elle aussi sourire les gens ? »

Tu ne comprenais pas et, plus tu essayais de comprendre, moins tu te rendais compte que tu y arrivais et, quelque part, cela te rendis frustré si bien que les ailes dans ton dos commençaient à s'agiter à la manière d'un enfant qui s'agite d'impatience quand il comprend qu'il n'a aucune réponse aux questions qu'il pose.
L'humain disait que cela suffirait pour ta curiosité mais... Le problème était que cela te rendais encore plus curieux et, effectivement, la comparaison avec un enfant était bien trouvée car tu te retenais à moitié de bombarder Rheddyn de questions surtout lorsque tu entendis Rheddyn te dire et t'assurer qu'il avait déjà rencontré d'autres Laguz.
Aussitôt, ton regard brilla d'une lueur de curiosité renouvellée. Alors... Même du point de vue d'un humain, les Laguz n'étaient pas tous pareils ? En même temps c'était logique vu les différentes espèces qu'il y avait mais, il était vrai qu'entendre ce genre de choses te faisais chaud au cœur. Tu n'avais pas oublié les paroles des tiens et tu savais que la plupart des humains continuaient encore et toujours à mépriser et discriminer les Laguz mais, apparemment, il y en avait aussi, comme Rheddyn, qui les appréciaient.
De nouveau, tu ouvris la bouche pour lui poser une tonne de questions mais tu te stoppas net dans tes gestes lorsque tu entendis un bruit. L'humain aussi semblait avoir remarqué car il se redressa. Quant à toi, tu eus le réflexe de reprendre ta forme initiale de grand Corbeau car tu savais que cette apparence te donnais l'air plus imposant et, peut être, votre ou vos agresseurs allaient être trop impressionnés pour réellement vous attaquer qui sait.

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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyMer 12 Mai - 14:24
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon.


Le coeur battant de manière assourdissante, le corps tendu, les oreilles dressées, cacher dans la végétation, Kayenne attendait , guettait.

L'humain s'était redressé et avait parlé.

- Vous feriez mieux de vous montrer ! Si si vous vous cachez encore, c'est que vous êtes seul … ou peu nombreux. Alors venez donc un peu à la lumière du feu...

Elle en avait compris les termes mais ... cette voix ... elle lui semblait ... familière ... mais ses souvenirs étaient bien trop lointains , abîmés par un retour à la nature.

Secouant la tête, Kayenne rampa sur le côté. Elle voulait se mettre dans le dos de l'humain et évaluer la distance entre elle et l'oiseau. Elle n'avait pas entendu de battements d'ailes frénétiques, l'oiseau ne s'était donc peut-être pas envolé pour le moment.

Veillant cette fois à rester la plus silencieuse possible, la féline se fondait dans les ombres, glissant entre les buissons.

Son regard trouva enfin sa proie. Les pupilles affinées, les griffes sorties, Kayenne attendait le moment opportun tout en surveillant l'humain , dos à elle, qui semblait tenir quelque chose dans sa main. Une arme probablement. Mais le bipède à l'affut ... Il fallait l'envoyer dans la mauvaise direction.

Silencieusement, la féline perdit sa fourrure à la couleur hivernale pour reprendre forme humaine. Seule ses oreilles et sa queue touffue encore présentes, marquait son appartenance à la race des laguzs.

Attrapant un petit caillou , la féline attendit que l'humain et l'oiseau regardent ailleurs pour lancer son projectile vers la droite, lui laissant alors le champs libre d'arriver par la gauche.

2 Secondes passent puis Kayenne se met en chasse. A pas de velours, elle approche de l'humain mais surtout du grand corbeau et dans un saut , s'empare du volatile dans un roulé-boulé maitrisé , croisant ses bras autour du corps robuste de l'oiseau, ses ailes emprisonnées par les fins bras de la laguz.

Pour empêcher le corbeau de croasser et de trop remuer, elle plante ses crocs dans sa nuque. Devant fuir l'humain, elle ne serre ses crocs que pour maintenir sa proie, pour l'instant, plus décidé à fuir qu'à tuer. Le temps est compté et sans demander son reste, emportant son précieux butin, Kayenne se mets à courir, moins rapide sous cette forme mais tout de même vive comme un feu follet blanc , sautant au-dessus des obstacles, ne jetant qu'un rapide coup d'oeil derrière elle pour voir si l'humain la poursuivait.



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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyJeu 13 Mai - 20:22
L’action s’était déroulée à une vitesse folle, laissant le jeune homme complètement hébété . Il s’était laissé distraire et le regrettait déjà amèrement tant il allait devoir cavaler pour rattraper le retard accumulé. Alors que le prédateur s’était saisi de son invité sans qu’il puisse réagir, Rheddyn n’avait pu que saisir sa hache avant de se lancer à leur poursuite. Bien qu'encombré par l’immense volatile, l’agilité du mystérieux assaillant n’était pas à discuter. Le mercenaire put ne put la rattraper et décida donc de ralentir la cadence, se fiant au traces laissées par le félin. C’est du moins ce qu’il constata par les indices laissés derrière qui démontraient aisément la nature de l’animal. Il ne sut dire sur le coup s’il s’agissait d’un humanoïde ou bien d’un monstre, mais quelques détails le poussèrent vers la première option. 


Après quelques minutes de fine poursuite au cours de laquelle ses sens furent en éveil, le combattant espérait que Crowley ne se soit pas déjà fait dévorer par le coupable du jour. C’est avec cet espoir qu’il put apercevoir la scène qui se jouait sous ses yeux. L’oiseau avait repris sa forme humaine mais la menace planait toujours. La féline… aux poils blancs et à l’allure gracieuse… attendez… Kayenne ! Son observation laissa place à une surprise qui faillit coûter la vie au corbeau lorsque la laguz s’élança pour en finir. Rheddyn intervint in extremis et pour s’interposer entre les deux laguzs. « Kayenne attend s’il te plaît ! » Un bond en arrière termina l’assaut alors que le choc avait malgré tout eut lieu entre le manche de sa hache et la patte de la féline.
La surprise se lisait sur son regard dans lequel semblaient danser de multiples émotions. Bien qu’essayant de ne pas le montrer, il en fut de même pour Rheddyn. La laguz avait toujours été de nature sauvage et qui sait ce que la guerre avait pu changer en elle. « Kayenne, c’est moi, Rheddyn… Tu me reconnais n’est ce pas ? » Il s’avança d’un pas. Le regard se perdit dans les pupilles d’or de son ancienne amie. Une pointe de nostalgie l'envahit alors que le froid mordait de ses crocs les trois protagonistes. Il se revoyait un hiver heureux au village de Garreg Mach, circulant avec amusement dans les rues où boules de neige venaient rythmer le voyage de la laguz et du jeune homme. Ils avaient été proches, mais ce temps était révolu et aucune certitude ne laissait penser qu’il en serait de même en ce triste jour. « Je ne te veux aucun mal. Tu le sais.. alors détends toi. C’est un laguz, comme toi. Tu ne chasses pas tes semblables à ce que je sache ? » Il s’approcha encore davantage, rangea sa hache à sa ceinture comme pour montrer toute sa bonne volonté à calmer les tensions. La nuit était encore envahissante mais les yeux de Kayenne brillaient de malice dans le noir, tel deux lumières cherchant désespérément à éclairer son chemin.
Une goutte de sueur vint descendre le long de la joue du mercenaire qui espérait que la situation ne dégénèrerait pas davantage. « Si tu veux, nous avons assez de viande au camp pour trois. Joins toi à nous, je suis certain que tu as des choses à me raconter… » Il arriva enfin en face d’elle. Lui tendit une main pleine d’espoir malgré le souvenir des réticences de la laguz quant aux contacts physiques. Il voulait savoir ce que la jeune femme était devenue, ce qui l’avait amenée si loin sur les routes de Leicester…
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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyVen 21 Mai - 22:00
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon

Ft : Rheddyn & Kayenne


Qu'est ce que... Qu'était il entrain de se passer, au juste ?... Résumons un peu la situation histoire de s'y retrouver... Tu étais entrain de voler dans le ciel nocturne avant de te poser sur la branche d'un arbre et déclamer quelques vers à la lune. Puis, il tu avais rencontré cet humain que tu pensais avoir dérangé avec ton chant mais, tu t'étais heureusement trompé.
En effet puisqu'il t'avais proposé de partager la viande qu'il était entrain de faire chauffer alors que... Tu étais un Laguz et lui un humain. Tu n'avais évidemment pas refusé mais nul doute que tu l'avais surpris en ayant prit ton apparence intiiale de Grand Corbeau pendant que tu mang... Enfin dévorait plutôt la viande que l'humain nommé Rheddyn t'avais passé.
Par la suite, une fois ton « repas » englouti et ton apparence semi-humaine revenue, tu eus le souvenir de ne pas avoir comprit ce dont parlait l'humain qui te disais être un combattant hors des champs de batailles mais... Malgré toutes les questions qui avaient traversé ton esprit, pour ne pas changer, tu n'eus pas le temps de les poser.
Oui, parce que ce fut à cet instant précis que vous furent attaquer même si, apparemment, « l'agresseur » en avait spécifiquement après toi. D'abord prévenu par le son d'une branche d'arbre morte qui avait craqué, ce fut d'abord Rheddyn qui prit la parole car tu avais de nouveau eu le réflexe de prendre ta forme initiale.
Cependant... Toi qui pensais que ta carrure, en tout cas l'envergure de tes ailes, pouvaient te donner une certaine prestance... Tu t'étais lourdement trompé car, lorsque « l'agresseur » débuta l'attaque, tu n'eus juste le temps que de voir une grosse boule de poils blancs se jeter sur toi avant d'être prit dans... Des pattes ?
Effrayé, tu eus le réflexe d'émettre des croassements paniqués malheureusement étouffés par l'étreinte de cet agresseur félin qui n'eut aucun mal à te traîner plus loin. Que... Quoi ?... Heureusement, les Laguz, comme les humains sûrement, possédaient un instinct de survie particulièrement développé et tu ne faisais pas exception.
Ainsi, tu te débattais, autant que faire ce peu, continuant de pousser des croassements, comme une sorte de signal que tu adresserais à Rheddyn en espérant que l'humain te sorte de ce mauvais pas même si... Enfin, tu n'avais pas tellement le temps de réflechir dans ce genre de situation et, dans un effort désespéré, même si, honnêtement, tu ne sus pas où tu avais pu puiser cette énergie, tu réussis à donner un coup de serre dans la patte de ton agresseur pour te sortir de son étreinte.
Par la suite, il ne te suffisais que d'un coup d'aile pour te propulser dans les airs et, ayant finalement repéré Rheddyn qui t'avais suivi car, apparemment, il connaissait ton agresseur, tu repris ta forme semi-humaine pour te glisser derrière lui :

« Vous.... Vous le... Connaissez... ? » Demandas tu d'une voix hachée par la panique : « C'est une... Laguz... également ?... » évidemment, tu étais en état de choc : c'était tout à fait compréhensible : « Pour... Quelle... Raison... M'avoir attaqué... Dans ce cas ?... »

évidemment, tu pouvais te servir de tes ailes pour survoler la situation et être hors de danger mais... Ton état actuel t'empêchais de le faire tout simplement parce que tes ailes tremblaient trop pour pouvoir te maintenir correctement dans les airs donc et bien... Tu te contentas de rester derrière Rheddyn qui tentait de discuter avec l'autre Laguz.
Honnêtement, tu allais te souvenir de cette « rencontre » vu que les Corbeaux avaient la particularité d'avoir une bonne mémoire. Cependant, la surprise passant petit à petit, tu te rendis compte que ta grande curiosité prenait le dessus et... Même si tu avais réellement failli mourir, tu ne pouvais t'empêcher de ressentir l'envie d'en savoir plus sur celle qui t'avais pris pour sa proie

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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyMer 26 Mai - 17:04
Le chant du Corbeau et l'ouïe du Faucon.


Sa proie entre les mains, courant à en perdre haleine, la féline voyait que l'humain ralentissait dans sa course, se laissant distancer jusqu'à ce qu'il ne soit plus une menace.

Kayenne , le coeur battant avec fureur, le ventre grognant de faim, continua un peu à courir pour trouver un endroit à l'abri des regards, trop affamée pour avoir envie de retourner à son abri. Le corbeau , nerveux, tente toujours de s'enfuir, remuant le corps, les ailes, croassant avec vigueur et risquant de les faire repérer. La féline doit faire taire l'oiseau rapidement mais ce dernier lutte de toutes ces forces, parvenant à repousser la laguz d'un coup de serre. Miaulant de douleur, portant sa main sur son bras zébré de lignes sanglantes, Kayenne grogne sa fureur vers l'oiseau qui , étrangement reste au sol au lieu de s'envoler.

Mais le plus surprenant c'est que l'oiseau ... se métamorphose. Interloquée, la laguz se fige, observant l'oiseau devenir homme.
Non ... ! Un laguz ... Elle avait pris le laguz pour un vrai animal ... Déçue , elle ne laisse pourtant pas longtemps ces sentiments la controller, sa faim la ramenant à la réalité : Si elle ne mangeait pas, elle mourrait.
Bien qu'il s'agisse d'un laguz, Kayenne se mit tout de même en positon, prête à bondir.

Mais l'humain de tout à l'heure réapparait, se mettant devant le corbeau tel un bouclier, hache sortie , bloquant l'attaque de la féline. Les griffes de Kayenne frappent contre le manche de la hache. Le choc de l'impact fait grogner la féline qui , d'un bond se recule pour être hors de portée, feulant vers l'humain qui ose se mettre en travers de sa route.

- Kayenne attend s’il te plaît !


Alors qu'elle avait lever la patte, prête à reprendre le combat, l'humain l'appelait par son nom.

- Kayenne, c’est moi, Rheddyn… Tu me reconnais n’est ce pas ?

Rhed...dyn ? Un écho du passé , un souvenir trop longtemps oublié ...

L'humain fait un pas vers elle. Kayenne recule de deux pas, feulant encore , les oreilles basses.
Les traits de l'humain lui revenait doucement en mémoire ... une image de l'homme venant l'aider ... une chambre d'auberge ... un jeu avec de la neige , des rires et une drôle de sensation dans le coeur ...

Elle entends à peine la laguz oiseau parler, demandant pourquoi elle s'en était prise à lui.

Rheddyn continue d'avancer, de lui parler. La féline ne sait plus quoi faire, acculée par le regard de l'humain qu'elle semble reconnaitre.
Pourtant , elle n'ose avancer, elle n'ose tendre la main. Son regard passe sur le laguz corbeau ...revient à Rheddyn.

Elle se souvient que cet humain l'avait aidé ... il n'avait jamais tenté de la blesser ... peut-être un peu trop tactile ...

Recroquevillé sur elle-même , moins imposante ainsi, Kayenne hésite.

- Si tu veux, nous avons assez de viande au camp pour trois. Joins toi à nous, je suis certain que tu as des choses à me raconter…

Elle voit cette main qui se tends, le regard confiant de Rheddyn.
La peur lui serre la gorge mais les souvenirs l'assaillent. Elle avance doucement , humant l'air, respirant l'odeur familière de l'humain.
Elle finit par se redresser pour se tenir sur ces deux jambes, tendant la main , mal assurée, les griffes toujours sorties.

Sa main approche celle de Rheddyn mais elle recule ... se questionne , rétracte ses griffes et finit par poser sa main dans celle de l'homme.

- Rhed....Rheddyn ... ?


Sa voix est un murmure légèrement rauque par le manque de conversation et un silence presque constant désormais.

Peut-elle encore lui faire confiance désormais ... La guerre avait changé tant d'hommes ... Rheddyn était il resté le même ?

Sans trop savoir si elle ne se jetait pas tout droit dans un piège, la féline accepta de suivre cette ancienne connaissance, le laissant la guider vers leur camp de fortune.


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MessageSujet: Re: Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver   Le chant du corbeau et l'ouïe du faucon - Crowley Raver EmptyVen 28 Mai - 20:01
La panique et l'incompréhension de Crowley étaient équivalentes à sa surprise d'apprendre que Kayenne était de la même espèce que lui. Même espèce... Il semblait pourtant que les deux laguzs n'avaient absolument rien en commun. L'un était un volatile à l'éducation presque humaine alors que l'autre était une féline à l'aspect totalement sauvage. Les deux opposés auraient eu de quoi laisser Rheddyn philosopher en établissant le lien avec les différentes natures humaines. Néanmoins le moment ne s'y prêtait guère tant la situation était tendue. En entendant les questionnements de son comparse, le jeune homme préféra continuer d'amadouer la prédatrice. Si elle décidait d'attaquer, motivée par la faim, il n'était pas certain de pouvoir rivaliser. Le danger était réel. Pourtant... Celle-ci sembla peu à peu le reconnaître et finit même par accepter la main tendue. Le geste suffit à lui faire pousser un soupir de soulagement qu'il ne prit pas la peine de camoufler. Instantanément, il lui lâcha la main pour lui montrer qu'en aucun cas il ne la lui forcerait. Il connaissait son aversion pour les contacts physiques.

Il la fixa et lui adressa un sourire franc, qu'il voulait communicatif. « C'est bien moi Kayenne. Tu te souviens ? Suis-nous, tu vas pouvoir manger... ! » C'est ainsi que dans un calme superficiel le curieux groupe progressa jusqu'au camp. Kayenne ne semblait pas rassurée mais cela ne surprit pas le mercenaire qui savait pertinemment qu'elle se détendrait seulement devant la viande prête à être dégustée. « Tu sais Kayenne... Plutôt que d'attraper Crowley tu aurais pu prendre ma part ! » Ce qui se voulait le plus proche d'un rire accompagna la réplique.

C'est une fois au campement que Rheddyn invita les deux laguzs à s'installer en veillant à ce qu'une distance de sécurité les sépare. On n'était jamais trop prudent avec la nature animale de l'espèce qui elle, n'était plus à démontrer. Il servit un bon morceau à la féline qui aurait de quoi se rassasier si elle le souhaitait. Sa part à lui fut plus modeste du fait de la quantité qui n'était pas inépuisable malgré la taille de l'animal. « Tu vois Crowley, c'est une première expérience réussie pour découvrir les membres de ton espèce ! Qu'en penses-tu ? » Le jeune homme tentait de détendre l'atmosphère en prenant ce dernier événement à la rigolade. Jusqu'à maintenant, tout semblait finir pour le mieux. Il se tourna vers la prédatrice du soir et l'observa longuement. Elle ne semblait pas avoir changée, étant égale en tout point à celle qu'il avait dû quitter lors de la révolte de l'impératrice. Curieux de savoir comment elle avait atterri ici, il espérait qu'elle pourrait lui relater les événements à sa manière. « Comment tu vas Kayenne ? Pourquoi es-tu ici ? » Les questions simples étaient celles qui avaient le plus de chance de trouver réponse et il lui paraissait que son aspect sauvage ne s'était pas amoindri... Au contraire. Il regretta ce point en songeant que la jeune femme avait été sur une voie encourageante lors de leurs dernières rencontres, participant activement à la vie du village de Garreg Mach et côtoyant nombre d'humains. Encore une fois … Il s'agissait de dommages collatéraux de cette guerre qui venait de trouver un curieux répit.

Alors que Kayenne se délectait de sa pitance, le froid venait s'emparer des corps un peu plus fort encore. Rheddyn sortit donc de son sac quelques couvertures de voyage faites avec quelques peaux de bêtes transformées par ses soins. La vie sur la route lui avait appris à composer avec la nature et ses griffes parfois plus douloureuses que celle des créatures qu'il pouvait chasser occasionnellement au cours de quelques contrats. Il adressa donc deux d'entre elles à ses camarades bien que la fourrure de la féline devait déjà jouer ce rôle. Il décida ensuite d'observer un peu la scène de ces deux êtres diamétralement opposés et pourtant si proches...
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