il ne sait lesquels de leurs ongles se sont agrippés dans la chair de qui en premier. il tangue tout de même du moins, l'expression par les évènements et propos dépassée.  -ttention ! effacé par étreinte, d'un bras autour de sa taille en réitération - il est rassuré qu'elle aille bien pour lui parler.

l'éclat de rire est transparent, s'exclame de la petite lueur trahie (touchée) au fond des yeux. l'usage de la foudre pour le décrire lui ? mais elle ne peut pas savoir, ça doit être une erreur, elle n'y a pas réfléchi. Reste du compliment lui peint un peu le nez, tout de même - teint feinte sa carnation. il la délaisse qu'elle se remette en place confus de sa réaction. encore heureux qu'il n'était pas assis malgré la peine que plaide ses pieds - usés de la danse l'effort. il s'était amusé, jusqu'à lors. tu- fais quoi là, lucrèce ? y'a des gens qui nous regardent. doute tout du long des paroles mais visage dit qu'il ne refuse affections frivoles, à l'en flatter paroles. si garçon n'en connaît rien du monde des femmes il ne nie la légère excitation à être objet d'attention. et puis, sérieusement ? un jeu de mot ? t'as bu c'est ça ? et l'utilise-t-elle parce que ça marche ? vraiment ? il n'a jamais prêté attention à ce genre d'accident, tournait les yeux sans comprendre, son chemin passant.

s'amoindrit la distance entre deux visage pour satisfaire réponse à interrogation - l'haleine se sent du bout du nez lui tire exclamation. eeeeeew, ouais. fort. t'as pris quoi encore ? il ne dit pas que comparé à part la sueur ambiante qui dégage de la salle, de l'adolescence effervescente dans l'effort - qu'elle sent, au niveau de sa nuque, plutôt bon.

...j'fais quoi maintenant. Si je te laisse tu vas juste passer pour une forceuse auprès des gens. le grain de voix atteint de cette sorte de faute - une fausse note, un craquement - il pouvait pas la laisser à elle même. autour dans ce monde vif à la liesse sous les abats-jours, elle viendrait dans des prétendants leur rentrer dedans à leur tour. quelque peu qu'un d'entre eux lui prête la moindre intention ou, juste parce que son jugement était aveugle à toute réflexion.

quelle raison avait-il à croire ses mots lorsqu'elle le regarde ainsi ? enfin, il- croit qu'il sauve autres d'elles mais effet de fête, délaissant repas à outrance et de même la danse l'en satisfait assez que son attention se porte sur autrui. et, il n'était pas aussi froid que de l'abandonner ici.  peut-être que phrase d'accroche réussit à entretenir son amusement, aussi. ainsi, il réfléchit.

fais chaud ici, nan? j'voulais prendre un coup d'air. j'étais déjà allé à la tour mais j'ai eu faim et- ouais bref, ça te dit qu'on bouge ?

oh il n'aurait état d'ivresse que celui de liesse. marque dédain certain quand elle joue au plus malin. madame aurait voulu danser - après l'avoir vu dans le coin de ceux qui à ne plus oser. avant qu'elle l'emporte il s'étonne qu'elle ne tape davantage du pied.

bal n'était sans lui rappeler ceux de chez-lui, modestes pour leur acabit. les plus vieux souvenirs étaient pour lui d'un ennui, on le collait à une nourrice que la comtesse ne se trouve pas dépassée par les théâtralités de celui qui était à l'époque son petit dernier. personne ne pouvait l'accompagner pour danser, petiot trop sot d'hauteur de pommes et au nain museau. il y eut lucrèce une fois, en ce temps il était d'eux le plus grand - tout deux loin de leurs soucis de maintenant.

à quoi jouaient-ils aux temps d'avant? quand insouciance est pénible et pèse l'ennui jusqu'à l'accablement? lorsqu'elle lui tire la main ainsi et qu'il n'y'a personne pour les surveiller, parcourir ces mètres de couloir au fort merceus à tardives horaires, ça lui rappelait. direction, la place du marché - on pourra s’asseoir sur les marches et parler. vent est frais contre sa peau, l'éveille presque en fait quelqu'un de nouveau. le rappel de la chaleur entre ses doigts plaît au cœur, encore une fois. ils passent les diverses tables installées en extérieur pour le thé où pour discuter, les haies si proprement taillées. saison froides ne font justice aux plantes de l'extérieur autant que la serre malheureusement et éclat des astres de cette lune n'éclairent malgré absence de brume.

ils retrouvent la protection d'un toit quelques minutes, celles à descendre précipitamment les escaliers - lui devant cette fois. à niveau inférieur à elle, cet air de majesté ne lui a jamais paru si évident, comme à en jouer il entretient un : faites attention, ma dame. véritable rappel, il peut être tenace mais même ainsi si elle l'écrase il finirait contre le sol, soumis. pas à reculons, la paume de sa main lâchée il y a un moment pour tenir le bout de doigts délicats. si vous tombiez deux fois pour moi vous ne vous relèveriez pas du rire entre les dents d'enfant entretenant son amusement.

monde déplacé voir les festivités manquent à l'entrée du monastère. devant les grilles peut-être quelques soldats positionnés vacant à leur postes tout de même. le sol était frais ici la pierre isolée de toute température, et par doux vent de lune d'étoiles. crient à l'agonie ses pieds sous son poids, demandent qu'il rapidement satisfasse sa soif. délaissant finalement de lucrèce la main caspar se laisse dévorer par sa plus grande envie et trouve sol sans trop poussière pour en tailleur s’asseoir. ah c'est ptet trop sale le sol pour toi, j'y ai pas pensé.

il est beau ce soir, lui dit-on. pourquoi ? tout ce qui le sépare de d'habitude c'est qu'il ne sue pas au combat, c'est tout. son patrimoine esthétique n'était pas des meilleurs cela allait sans dire. il l'admettait sans en rire. une touffe, si l'on puisse appeler ça de cheveux type gras dans un désordre tel que c'était indescriptible. le visage rond, le physique petit, d'un de ses plus grands soucis.

il n'avait vareuse de son uniforme pour la couvrir de quoi que ce soit. quelle idée ? quand ils venaient de quitter un endroit où chaleur émane à outrance. alors il ne fait rien à sentir qu'elle se range contre lui.

il la laisse faire ces petits jeux, ne grommelle que moyennement quand mouchoir lui touche la joue. les attentions trop spécifiques à son égard tire de lui les retours en enfance. infantilisant - mais rassurant. t'oblige pas, préviens moi juste que je le fasse

que lui a-t-elle enlevé d'ailleurs ? il n'a rien senti, mais encore puîné s'est tant empiffré qu'il est incapable de deviner ce que c'était.

ouais c'était génial, j'ai jamais autant dansé avec autant de partenaires différents. ou mangé autant de plats de lieux différents. j'pensais pas le monastère capable de faire autant d'effort pour juste un bal. le soleil en pleine nuit, s'enlie -  il relève, puisqu'il s'agit de compagnie : comment ça a été toi ? t'as dansé avec tous les hommes au possible ? t'as trouvé ta personne ?

on t'a vu avec rheddyn, bernadetta et moi, t'avais l'air vachement heureuse.

oui bah euh, désolé de pas avoir pensé à toi. j'étais persuadé tu serais plus intéressée par danser avec d'autres gars.

boudant qu'il ne lui ait pas accordée d'attention, enfant dont il fallait qu'il rassure qu'elle était objet cible de son affection agit assez puérilement. de profil, elle a le regard las, et loin - l'éclat dans les astres qui ne disent rien et se contentent d'être beaux et de lui plaire, certainement. il ne peut pas danser, marcher était déjà difficile. caspar ne la renverrait pas d'un coup de bras conscient de ce que signifie pour elle de revenir sans lui aux yeux des autres, qui a fui (a fait fuir) qui la question. en soi il était déjà rassuré qu'elle ne se lève pas, décidée à (encore) l'abandonner.

tu veux pas me dire ce qui se passe ? tu me suis alors que tu sais j'peux pas te donner ce que tu veux. t'as bu pire qu'un soldat en taverne et euh... t'as vraiment l'air triste en parlant de rheddyn. ça s'est mal passé avec lui ? ou avec un autre prétendant ? j'vois bien que tu jettes ton dévolu sur moi, quand ça va tu ne le fais pas.

il trouva les débuts forts amusants et entretint les échanges avec légerté usuelle. venant d'elle, pourquoi le prendre sérieusement ? s'il entretenait l'idée, elle le laisserait tomber. comme son frère ou ceux qu'elle délaisse pour trouver d'autres odeurs au creux de leur cœur. il n'est dupe -encore moins frappé de cécité. ce n'était tant tragique qu'un constat face à une réalité - et il lui avait dit ne pas la voir ainsi que cessent les avances, où il aurait l'impression d'en être qu'un parmi d'autres plutôt que lui.

souffle siffle hors de son nez, et froid se fait clair assez que respiration prend forme de blanches émanations. encore trop sous sueur d'effort, caspar n'a la peau qui brule encore. tentative main trouve celle de lucrèce, s'entrelacent des doigts sans penser au lendemain, s'il fait froid il est là - à offrir un peu de chaleur.

j'insisterais pas si tu veux pas en parler, mais vider son sac ça peut aider.

différent, alors qu'elle le traite comme ses prétendants dans l'instant présent. quand peste dame à propos de l'élégance des femmes, qu'elle reprend ses mots piquée d'une colère nouvelle caspar émet, de dépassement, une onomatopée. forme maladroite il admet, le fond y est - doit il être irréprochable pour qu'elle puisse se calmer ? qu'elle écoute ce qu'il a à dire, plutôt que comment c'est dit ? un peu de répit, il ne lui a rien fait, si ? forme et propos sont détails quand il reste à côté d'elle assis. elle s'en prenait à lui pour ce que rheddyn avait dit.

point aussi préoccupé par sa manière de se présenter, spectateur de lucrèce la dissonance dans propos et comportement lui offre toute particulière ironie. qu'elle boit ne le dérange pas. encore moins que l'élégance n'est, ce qu'il la décrirait, pas. ici, là, dehors - qui ça gêne ? si c'est pas lui ? qui ? elle ?

ça se calme en face, les mers déchaînées tanguent moins fort - acceptent de sa main le réconfort. caspar souffle toujours pour se faire au froid saisissant. il sent ses poils se hérisser sur le bras mais attention n'y prête pas. sueur à l'effort et adrénaline descend peu à peu - relève un besoin certain, trouver chaleur en de quelque chose le creux.

propos se font timides, ravalés presque. puîné est rassuré que gestuaire réussit à la toucher. de lucrèce le regard se calfeutre, la honte est pénible mais de quoi ? elle n'est pas de celles qui se froissent pour un dédain qu'elle trouve en face. et lorsqu'il l'entend, confusion s'étend.

il pensait quoi de toi ? je te suis pas.  en ajoutant, sa main la sienne serrant. je rirais pas, t'as ma parole - ça te va ?

qu'il t'aime parce que tu- oh. .... OH

ça le frappe, lentement le glas retentit dans son crâne, résonne aussi fort que sa voix entre ses nasaux. il y a cette pause, manufacturée, agrémentée de caspar l'authenticité dans la stupeur. il peut pas mentir, il ne l'a pas vu venir. il ne savait pas ce qu'il attendait à vrai dire. tu dois franchement tenir énormément à lui que ça te bouleverse comme ça affrontant le visage plus qu'honteux de sa camarade, il maintient sa stance et j'sais pas, j'suis rassuré

j'pensais que tu serais trop lasse de l'amour pour admettre que ça puisse t'arriver

il ne laissait jamais de place pour des choses pareilles, lui,  trop apparié à son corps abimer plutôt que son coeur, certains diraient. il siffle à travers le froid, aigle croit que sa nuque sent enfin pleinement le vent l'enlaçant. il est certain de ses ampoules au pied, ces poches de peau dérangeantes alors qu'il pose le talon au sol, il n'en montre rien lorsqu'il s'agenouille en face de son interlocutrice.

tu veux toujours danser ? je te le dois bien, j't'ai fais parler - tout ça. des fois oublier, faire oublier, n'est pas si mal - des fois c'est bien assez.
,

c'est vraiment ce que tu veux ?

on lui prend la main avec une assurance qui à lucrèce ressemble. une copie d'elle-même, juste assez droite, juste assez plaisante. c'est trop tard pour reculer maintenant. puîné mimique le dégout lorsqu'elle l'appelle d'un mauvais jeu d'acteur - la nomenclature ne lui va pas. l'impression d'être un gamin à nouveau, pas vouloir danser parce que c'est un truc de fille, et pas vouloir toucher les filles parce qu'elles sentent la fleur et la fleur c'est pour les filles, et le délicat dont se parfument les filles ça sent mauvais.

le bergliez a la main leste sur sa taille, elle près de son cou. ça le chatouille. et donc il a le rire dans le souffle court, mais se reprend immédiatement

la musique se mentionne ensuite :

on chantait un air avec annette tout à l'heure. ma mère m'amenait à l'opéra lorsqu'elle avait l'opportunité de venir à embarr avec mon père - elle adore le chant... évidemment la version instrumentale était jouée, de cœur, d'âme par les musiciens. ce n'est pas pour ce genre d'évènement qu'on appelle un interpréteur. il se racle la gorge comme pour sérieusement se préparer à la réciter.

il peinait à aussi la distinguer la musique. au milieu de la piste, le son devrait les abasourdir mais à y suer, à y manger, à y danser, on y prête pas plus attention - sou de l'atmosphère. caspar avait le cœur vrombissant face au son, rappel des salles de convives toujours bruyantes de chez lui. ici, les pas de danse se font tranquille, en bas au niveau de la place du marché. à essayer de suivre le feint rythme de leur distance. monde ne s'y trouve plus vraiment tous affairés par les festivités. ça leur laissait la place de tourner, main dans la sienne. aigle s'étonne à noter qu'elle est nettement plus légère dans ses bras qu'il l'aurait cru.

parce qu'ils n'avaient aucun son, bergliez humait l'air précédemment mentionné, que s'y collent la paire en rythme - fait avec les moyens du bord. c'était quelque fois pas à la bonne tonalité, quelque fois saccadé, accéléré pour un rien - il aime brusquer, un peu jouer en sorte. et lorsqu'ils se trompent il rit.

sa main est chaude, et l'effort le réconforte le corps, le coeur.