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1184. Cela fait maintenant trois ans que la guerre dure, occasionnant ravages autant sur le plan humain qu’économique. A la tête de l’Empire d’Adrestia, Edelgard von Hresvelg a provoqué un bouleversement majeur en Fodlan. Pourtant, à l’aube de la nouvelle année approchant, l’Impératrice elle-même a demandé un accord de pourparlers...
Sujet: (FB) Step forward • C A S P A R Jeu 15 Avr - 1:55
La pluie était toujours à double tranchants, sur un champ de bataille. Tu le savais bien, Nìna. Parce que pour cet affrontement-ci, elle ne t’arrangeait pas du tout. Heureusement, les soldats ennemis ne semblaient pas plus avancés que tes hommes et les deux camps furent contraints de mettre un terme au combat le temps que l’eau déversée par le ciel ne se calmerait pas au moins un peu. La visibilité nulle ne garantissait aucun assaut réussi et tu ne voulais pas prendre le risque de perdre davantage d’hommes aujourd’hui.
Chaque âme sous ton commandement qui ne revenait pas le soir, homme comme femme, te rajoutait un poids sur la conscience. Mais c’est pourtant là que se trouve ton devoir, Nìna. Être général d’une armée entière ne signifie pas seulement devoir protéger les personnes à même de donner leurs vies pour toi, pour la cause ou pour le pays, non. C’était aussi admettre de devoir rédiger par dizaines des lettres à des familles qui seraient désormais brisées sur une génération voire deux – ou trois pour les plus malchanceux qui perdaient parfois père et fils dans une décision de ta part – de manière quasiment automatique, à force.
Tu n’avais même plus besoin de te faire aider d’un modèle, tu connaissais les tournures de phrases par cœur. C’était peut-être cela le plus effrayant.
Au moins la pluie de ce soir te gardera d’avoir des pertes à déplorer. Une pause dans cette traversée du charnier. Mais, trempé, tu n’étais pas plus utile à tes hommes. Il te fallait t’abriter. Freyr parti se réfugier sous les branches d’arbres proches et tu le vis se glisser sous des buissons épais. Ta wyverne ferait bien comme elle le voulait, tu la laissais à sa préférence.
Toi, en revanche, devais choisir un endroit plus… conventionnel. Et heureusement, une tente se trouvait non loin. Dans l’agitation effervescente autour de toi, tu parvins à te frayer un chemin jusqu’à ladite tente et y pénétra sans difficulté, de l’eau dégoulinant de ta chevelure noire jusqu’à tes pieds encaissés dans des bottes métalliques.
Une silhouette attira ton regard et tu te rendis compte, un peu tard, que cette tente n’était peut-être pas aussi libre que tu l’espérais. Toi qui ne voulais déranger personne, Nìna, tu t’étais attendu à une réserve, une armurerie. Il n’en était rien.
« Oh… » Gêné, tu considères les options à ta portée. « Général de Division von Bergliez, veuillez excuser mon irruption. Je… » Non, tu ne pouvais pas retourner dehors, c’aurait été folie de ta part, Nina. Surtout à l’entente des billes de pluies qui cognait avec véhémence sur le cuir de cet abri. « Me permettriez-vous de rester dans votre tente le temps que l’orage cesse ? » Mieux vaut demander malgré tout plutôt que de s’imposer. Tu avais cela en horreur, Nìna.
Caspar von Bergliez
Les Bro casseurs de porcelaine
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 18 Avr - 19:39
RAIN
intoxiqué par la peur, un blasphème
court comme en tandeme
Tonnerre ; ne m’effleure pas
tu m'ecoeures, tu me noies
il n'y a à voir à l'horizon que la brume à foison. frappent contre le sol les gouttes et l'eau, sévissent les pierres à en taillader leur peau. affectueusement d'abord puis écrasant à soumission, pluies s'installent maîtresses, ignore leurs noms. le froid du nord dans toute sa splendeur accompagne de sifflantes, rafales intempéries. c'est bourrasque violente qui manqua de près à unité montant sa wyverne un accident. elle et la bête furent néanmoins sauvées, d'un sort de téléportation par l'un des mages à leur services l'effet. histoires se calment et hommes se dispersent direction les abris. ruisselle la pluie à travers les mailles de son armure, véhément, presque ardemment. s'il brûle d'appétence de nourrir sa violence, caspar prend son mal en patience - à raison, il est à disparaître des premiers, garçon. n'a l'attention pour personne étripé, puîné, désoxygéné à l'idée seule qui résonne : pas la foudre, par pitié.
alors il court de déraison, a espérer ne pas trouver au ciel frictions, un instant encore son abri à bout de bras. très-haute a pour lui desseins tout plein, la voix qui gronde scelle son destin.
tonne tonnerre, sonne colère - son souffle n'est plus. il a perdu.
relève la tête général de division avec au loin la vue de la terreur, cette - magie - du ciel, dont il pensait au de la déesse l'ardeur. qu'ont ils fait pour réveiller telle fureur ? le froid n'a sur lui étreinte, ce qui relève ses poils sous brassières, jambières c'est bien frayeur : la fatale, férale peur. caspar s'expose à s'exploser le dos, brusque chute due à son agitation. lit de camp plie, couine sous son poids - ne terrasse de dehors l'effervescence des odeurs qui lui font tourner la tête. oui les sens et non parce que s'assène à chaque coup d'orage un assassinat sur l'assurance qui le mène.
caspar s'aveugle, de sueur, d'inquiétude jusqu'à en pâlir. haletant, se fixe sur ses souvenirs des heures en intérieur, incapable de bouger quand il entendait ce qu'il appelait la déesse crier. une voix le coupe dans ses gesticulations, presque réveillé caspar dans un bond et les maladroites onomatopées - n-nìna- euh général- oui, euh - rentrez, installez vous...? qu'on lui apporte l'un de ses prix qu'on donne aux acteurs d'opéra - sa mère aurait honte de le voir comme ça. maintenant assis, le coude sur un genou et l'autre pied au sol caspar passa sa main le long de son visage. ça allait, sudation pouvait se confondre avec l'eau des pluies - il s'inquiéta tout de même de son propre état et si débordements irrationnels n'allaient pas faire sécréter sel des pores de sa peau à excès alors qu'il n'a fourni effort même pas.
différence est remarquable entre sueur obtenue de ses efforts et celle qu'il ne contrôle pas, comme disons la frenétique façon - dont ses yeux jettent coup d'oeil derrière du prince la personne. à tout moment. et il serre des dents. il se rendit compte qu'après un moment, qu'il n'y avait que peu de place dans sa tente, se poussa et encouragea prince à s'asseoir à côté de lui. s'il se concentrait sur sa compagnie - ça irait, il se dit. on lui avait déjà suggéré quoi faire en temps d'orage, qu'il respire, ne laisse s'étendre sa rage. c'est vrai que votre abri est bien plus loin.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 25 Avr - 16:28
Tu ne prends pas le temps de relever l’apparent malaise de ton vis-à-vis, Nìna. L’heure n’est pas à ce genre de chose et de toute manière, tu n’as jamais été très friand du principe d’appuyer sur les insécurités des autres pour se faire une place de choix, une position de supériorité. Tes grades, tu les as gagnés à la sueur de ton front et de tes muscles, dans le respect de tes hommes et l’amour de ta patrie. Prendre le moindre détail de ce genre pour en faire une arme plus tard, ça ne t’effleures même pas l’esprit, Nìna.
« Merci. Oui je n’ai… Pas été très ingénieux en choisissant la position de ma propre tente, semblerait-il. » Tu dis ça, mais tu n'avais tout simplement pas pris en compte l’arrivée d’un tel déluge, Nìna. Ce sont des choses qui arrive, pourquoi est-ce que tu perdures à toujours te renvoyer la faute à la figure ? Respires, Nìna, il n’y a ici personne pour te juger. Seulement toi, visiblement.
« Je me portes bien. Fatigué je dirais, mais après une bonne nuit de sommeil, les choses iront au mieux. Comme vous, j’imagine ? » Tu mens, Nìna. Tu mens éhontément car tu n’as plus eu une vraie nuit de sommeil depuis bien trop longtemps maintenant. Perdre la sensation de repos au profit d’une simple torpeur de surface, tout juste bonne à regorger les muscles d’une essence appréciable, ce n’est pas quelque chose dont tu te vantes particulièrement. Pour autant, tu ne te confies pas, Nìna. Tu ne voudrais pas faire peser cette peine sur quelqu’un d’autre. Quelque part, tu estimes que c’est ton châtiment, pas vrai ?
Imbécile.
Ta tête te tourne, justement à cause des nuits défrayées. Tu vas devoir te reposer ici, que tu le veuilles ou non. « Gnh… » Mais d’abord… D’abord il va falloir te changer un peu, Nìna. Tu dégoulines d’eau et c’est fort peu agréable. Tu aurais préféré ne pas en arriver à ces extrémités mais après tout, vous aviez traversé bien pire que ces nécessitées-là, non ? « Erm… Général von Bergliez… Auriez-vous de quoi sécher un corps ? Et éventuellement des habits de rechanges ? Je vous serais infiniment reconnaissant… » C’était ça ou tu chopais la crève, Nìna.
Caspar von Bergliez
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Ven 30 Avr - 1:41
RAIN
intoxiqué par la peur, un blasphème
court comme en tandeme
Tonnerre ; ne m’effleure pas
tu m’écœures, tu me noies
claquent contre le toit imperméable en coton les gouttes, de n'en plus vouloir jusqu’à n'en plus pouvoir. on s'entend à peine, et il fallut à caspar quelques secondes de retard pour saisir ce qui lui était tenu. il manqua la moitié des informations, incapable de lire sur des lèvres de nìna toutes les interrogations. distrait d'autant plus d'un nouveau grondement de son coeur - il s'essaie vainement maître de sa peur.
j'dois avoir quelque chose
il irait bien, lui, n'allaient le dévorer intempéries. et d'un saut il se lève en direction d'une besace en coton dans laquelle il rangeait vêtements de rechange. il y rangeait les essentiels, quelques potions et breuvages dans des fioles qu'il était incapable de transporter dans la sacoche qu'il portait à sa ceinture, des bandes à rouler pour protéger les mollets, ceintures, bourse à écus, matériel d'entretien d'armes, étole en véritable fourrure de lapin avec fermoir en laiton moulé envoyée de par son frère les résultats de la chasse... évidemment il n'avait pas son charme paratonnerre délaissé à caer dathyl à arianrohd.
il lit restait deux tuniques : la première aux airs un peu usés, à manches longues avec bordures sur les manches et le décolleté, en coton gris et polyester blanc cassé. la deuxième plus récente composée de deux larges bandes de cuir marron cousues et lacées sur les côtés, avec de longues fentes devant et derrière. deux gilets, le premier simple en feutre de laine épais et le second en cuir chamoisé, dont la fermeture s'effectuait grâce à quatre boucles. quelques chemises blanc cassé, noire, écrue - toutes au col montant avec laçage, en lin et en coton. aucune n'avait les manches bouffantes, mauvais goût des autres la part, il estimait. des pantalons quelques peu vieillots.
j'suis trop euh... petit pour vous donc ça risque d'être chaud un peu.
passage de la barre des cent soixante-dix centimètres s'est faite avec fierté mais à côté du prince il était toujours petit et un peu plus chétif. il profita pour prendre des vêtements pour lui-même également, passa chemise écrue, tunique marron à sa majesté - qu'elle recouvre le maximum d'espace possible - et l'un de ses pantalons les plus confortable. sac en main direction est de nouveau vers son général.
mais essayez quand même ça coûte rien il tendit d'un bras.
il avait également étendu une cape, là où il rangeait (affichait) d'habitude son armure, qu'il ne mettait jamais mais dont le soin avait été offert de sa mère l'attention. vêtement trop encombrant (de par le fait qu'elle ait été pensée pour couvrir le froid d'hivers du nord) pour lui par dessus son armure. pourrait servir au prince - ainsi pointa-t-il en direction de celle ci.
y'a ça si ne vous recouvrent pas mes vêtements le quelque petit rire accompagnant suivant propos : si mon père entendait que je vous ai prêté de mes vêtements il me traiterait d'avorton.
il devait commencer à retirer son armure. commença par retirer gantelets, jusqu'à ce que foudre frappe et signe de lui l'arrêt.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Ven 30 Avr - 23:32
Un soldat ne refusait jamais rien à un plus haut gradé, c’était la base même de la hiérarchie et du principe d’obéissance implicite que tous acceptaient lorsqu’ils décidaient de servir ainsi le pays. Tant que cela restait dans une thématique purement professionnelle, bien sûr, tu n’aurais toléré aucun débordement. De personne. Car si beaucoup te trouvaient doux et trop avenant pour ton office de général, tu as su leur démontrer qu’ils s’étaient tous bel et bien trompés sur ton compte.
Le général de division s’exécute avec presque une aura de perdition dans ses mouvements – ou peut-être est-ce ce juste toi qui a cette impression. Tu le sens… tendu. Par ta présence ? Tu espères bien que non, Nìna. Mais si tel est bien le cas, que pourrais-tu y faire ? Rien.
Tu prends les vêtements qu’il te propose si gentiment et effectue une révérence de remerciement. « Ne vous en faites pas, je ne dirais rien à votre père, ce sera entre nous et rien ne sortira de cette tente. » Tu lui faisais confiance ; d’une part car il est un des hommes de main en lequel Edelgard a le plus confiance – tu serais donc bien mal avisé de douter de lui – et d’autre part, parce qu’il a largement fait ses preuves pour que tu puisses imaginer une minute qu’il puisse vouloir tirer profit de cette situation à tes dépends.
« Où souhaitez-vous que je me change ? Je ne voudrais pas vous mettre mal à l’aise. » Et toi aussi, par la même occasion. Car si tu avais déjà partagé quelques saunas avec certains de tes soldats, ce n’était ici pas cette commune mesure qui cintrait la situation. « Vraiment, je m’impose et je tenais à m’excuser pour cela. »
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Mar 18 Mai - 3:11
RAIN
intoxiqué par la peur, un blasphème
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Tonnerre ; ne m’effleure pas
tu m’écœures, tu me noies
obnubilé par ses peines, voilà où peur l'amène. gronde vrombissement d'un peu trop près, le souffle coupé, trop agité pour respirer. caspar figé, la lueur du désespoir à l'oeil, combien de temps ça va durer ? tressaillit jeune homme sans davantage se mouvoir. dompté par intempéries, un vulgaire animal le poil hérissé sans le vouloir. à l'en voir caspar épris d'une peur noire était tendu, du cou jusqu'au bout des doigts. c'est- pas vous, général. c'est l'orage. il ne pouvait que se sentir frémir, et clore ses paupières dans l'espoir de se réveiller d'un sale cauchemar.
même si j'voulais, j'en suis physiquement- incapable ça frappait trop fort. et plus fréquemment. regard éveillé maintenant rivé sur son pavillon ouvert d'une fente trop large - il trouve la lumière qui jaillit du ciel pour frapper le sol. et il compte. 10 secondes, entre le dernier éclat et ce grondement monstrueux. 7. la menace s'approche.
linhardt l'ayant attribué réflexion qu'il comprenne, rationalise, devint un instrument de torture à constater les secondes s'écourter. moins de temps à attendre signifiait plus grande proximité. le vent frappait à leur porte capable d'arracher du sol des tentes moins bien bâties. iris virevoltent vers supérieur, et tout ce qu'il trouve c'est intensément fermer les yeux, les froncer comme à d'enfance de cache-cache les jeux.
y'a pas à s'en faire si j'reste comme ça vous pouvez vous changer sans souci si certain de la validité de son choix, enthousiasme l'ébranle même à se penser plus courageux qu'il ne l'afficha. son état trempé de la tete au pied - vetements dans sa main et gantelets pas complètement retirés, est évidemment second par praticité plutôt qu'à laisser supérieur la joie d'être l'objet adulé de son plus noble respect.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Mer 19 Mai - 16:14
Oh. Un éclair s’impose dans l’obscurité, dessinant ses zébrures dans l’opacité du soir. Oh. S’en suit un violent coup de tonnerre, t’indiquant que le maelstrom se rapproche de vous, de plus en plus. Oh… Oui, tout était plus clair à présent. Caspar avait peur de l’orage. Tu te sentis bien bête de ne pas avoir songé à cela plus avant, car les choses étaient évidentes maintenant que des mots avaient été posés dessus.
Yvain aussi avait peur de l’orage. Et tu te souvenais que ce petit bonhomme de deux ans à peine se blottissait contre toi, son père, pour que tu l’en garde. Si la masse chaleureuse de ton fils n’est plus là pour exalter tes réflexes de père – qui tu n’auras pas su aiguiser bien longtemps -, tu as toujours quelques idées en réserve.
Sans rien dire de plus, tes yeux cherchent quelque chose sous cette tente, n’importe quoi qui pourrait servir à ton œuvre. Tu étais prêt à détourner bien des choses pour aider ton prochain. Et finalement, c’est sur deux bols en bois que tu jettes ton dévolu, Nìna. En mouvement fluides, tu t’approches des bols et les temps à Caspar. « Mon fils aussi avait peur des éclairs. Je n’y vois aucune honte. Mais je lui montrais comment mettre ses mains sur ses oreilles pour se concentrer sur les battements de son cœur. Avec ces bols, le bruit du tonnerre sera étouffé et vous pourrez vous concentrer sur votre cœur, Général Bergliez. Je sais que c’est fort peu de choses, mais c’est bien là la seule technique à laquelle je pense dans l’immédiat. »
Et surtout avec le peu de matériel à disposition.
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 30 Mai - 0:16
RAIN
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Tonnerre ; ne m’effleure pas
tu m'écoeures tu me noies
son père n'était jamais présent pour l'aider à confronter ses peurs, et en sorte il l'avait en honneur. comte et ministre de guerre n'avait à se préoccuper d'affaires de son fils tétanisé par ce qu'il a longuement cru pour de la déesse la punition. n'était-il point grand garçon, courageux comme tout ? il devait faire avec de son frère le rire à l'en voir immobilisé sous ses draps,
quand propose général de quoi alléger sa position caspar maintient ses yeux fermés un instant votre fils vous dites ? ..qu'il ouvre lentement, la vue quelque peu floue aux premiers moments.
ses gantelets ont le mouvement lent, grincent comme le font les armures lourdes avec de son bras le pli, surement général de division sourit. il n'aurait jamais cru utiliser des bols ainsi. il souffle, attendant de la nature le prochain cri - alors que sa voix ne fait plus aucun bruit.
quand tonne éclair, caspar est immobile. son est sourd, étouffé par des bols la résonance. son coeur bat si fort en référence, s'en est perturbant. ça prend un peu de temps c'est comme s'éclaire son expression d'un coup. les astres dans les yeux, il a bien l'engouement pour deux.
CA MARCHE WHOOOHOOO libéré. JE REVIS FRANCHEMENT MERCI NINA la voix braille, certainement à arracher les tympans mais comment s'exprimer autrement. délivrance s'exprime dans l'honnêteté à outrance. PRENDS CA TONNERRE DE MES DEUX MOI J'AI DES BOLS TU VAS M'FAIRE QUOI MAINTENANT HEIN ?
le silence est la seule réponse qu'il obtient.
RIEN OUAIS TU PEUX RIEN FAIRE, J'PREFERE CA OUAIS et un peu de ridicule.
mais elle est géniale cette technique il s'entend pas très bien faute de sa voix ou les bols, il ne sait pas. franchement au point où il en est ce sont des détails tout ça.
la parole se délie avec la peur qui s'enlie.
comment va votre fils d'ailleurs ? vous ne devez pas souvent le voir avec la guerre. proposé avant qu'il ne bouche ses oreilles. assez vite qu'un grondement l'écrase de nouveau. j'suis sur il doit penser à vous. en des jours d'orage comme celui-ci.
il ne dirait pas avoir grandi connaissant le sien. mais on disait qu'il était à son effigie déjà, flatteries, caspar les garde au creux de son sein. ministre de guerre était à redouter, comptait les victoires, les enchaînaient sans la moindre honte - on ne s'étonne pas qu'il ait un honneur à l'image de sa grandeur.
ça s'améliora avec l'académie, les échanges pullulaient, notamment suite à la victoire des aigles la promotion 1180. il vit aussi edelgard échanger avec lui lorsque se rejoignirent spectateurs des participants et organisateurs de l'évènement. une vue surprenante, vraiment. deux partis pourtant incapables de se supporter. ce qu'edelgard à son père eut a reprocher n'avait jamais caspar intéressé. autant qu'il sache tout dédain que porta pour l'impératrice ministre venait de son impression qu'elle réitèrerait le schéma de recentrer le pouvoir autour de la couronne, lui arrachant potentiellement son titre.
et en ce jour comte combattait sous l'ordre de l'impératrice. il fallut temps à caspar pour comprendre qu'à l'époque ces deux là échangeaient certainement à propos de la déclaration de guerre à l'église.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 30 Mai - 22:58
Tu as tout de même été pris de doutes, Nìna, lorsque tu as proposé cette idée loufoque au général Bergliez. Et pourtant, ton cadet s’est emparé des oboles pour mieux les placer sur ses oreilles et… profiter des bienfaits de ces derniers. Au dehors, le tonnerre gronde, l’orage accable les pauvres hères qui auraient eu la bien mauvaise idée de rester dehors. Mais Caspar semble désormais bien loin de ces préoccupations. Loin, si loin qu’il en devient un peu plus léger, un peu plus libre de ses mouvements - et surtout de ses cordes vocales.
Ses premiers mots – cris ? – te font sursauter mais c’est clignant des yeux que tu prends le temps de l’observer. Il t’apparait rassuré et c’était tout ce qu’il te fallait pour être satisfait. Au fond il ne te faut pas grand-chose, Nìna. Tu sens même un rire franc et court te parcourir de part en part pendant quelques secondes face à cet homme neuf que tu as aidé comme tu as été en mesure de le faire.
Et le sujet de ton fils arrive sur l’échange. Yvain. Petit homme que tu aimes plus que tout, même si l’affection de sa mère ne t’as jamais été confiée. Il est vrai que tu le vois peu ; trop peu. D’autant plus en ce moment, alors qu’Esther semble de nouveau attendre un enfant de toi… Les choses vont vite. Beaucoup trop. Mais tu fais avec, Nìna, tu suis le courant. Que pourrais-tu faire de plus, par ailleurs ?
Tu le sais, Nìna.
Mais pour l’heure, tu ne veux pas en entendre parler. « Il va bien. Il me manque. » Comme sa mère. Mais tu te mords la lèvre inférieure pour ne pas laisser ces propos entacher ton discours. Bergliez n’est pas là pour affronter tes frasques sentimentales. « Bien, sur ce, puisque nous avons trouvé une solution à votre problème, Général, je m’en vais faire de même pour moi. »
Tu fais volte-face et commence à déboutonner les parties cuirées de ton armure. Les morceaux tombent sur le sol comme des feuilles à l’automne. Et vient le moment de retirer ton juste-au-corps sombre, pour laisser ta peau respirer et profiter d’une courte liberté.
Et avec elle ton secret.
Cette cicatrice enflammée dans ton dos, tu l 'avais oublié.
Caspar von Bergliez
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Sam 5 Juin - 19:05
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tu m'écoeures tu me noies
délivré de la crainte, son attention vorace reprend place. la sècheresse dans les propos de nina quand pourtant il est connu pour sa considération totale le surprit. général a le profil de ces pères candides, et il eut l'opportunité de constater l'amour qu'il avait pour les plus jeunes. alors qu'il ouvre la bouche pour faire interjection, prince change de sujet - l'enfonçant dans la plus grande confusion. sur ses bras les vêtements prenaient l'eau de ses gantelets, et vinrent sur le tapis s'écraser forçant à caspar de délaisser son bras droit, le bol au sol, pour les ramasser. vite avant que claque le tonnerre.
pas si fin pour se retourner, lorsqu'il relève les yeux lui vint,
partiellement entièrement
nina ?
il n'y a qu'un contexte dans lequel on lui avait montré cette forme. et là où il s'attendrait à avoir oublié la nomenclature, la blessure, brulures firent un rappel violent. traits trop fins, trop illustrés sur la carnation pour être simple incident. il avait vu des blessures, allant des lésions de la peau, crampes, l'élongation, des fractures, passant par les bleus, ecchymoses, contusions et plaies ouvertes, les engelures sévères du nord comme disait-on..
pourquoi vous avez l'emblème de feu dans votre dos ?
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Sam 5 Juin - 23:43
Malgré le tonnerre qui gronde au dehors – n’est-il pas en train de marquer l’éloignement de l’œil orageux, cependant ? -, vous aviez réussi, Caspar comme toi, à retrouver un semblant de calme, Nìna. Tu savourais cette douce ambiance et allait en profiter pour te dévêtir et recourir à des vêtements secs – la sensation du tissu mouillé était fort désagréable, maintenant.
Mais tu avais oublié, Nìna, ce que tu portes dans ton dos comme un secret trop lourd et sur lequel tu ne sais même plus mettre de mots. La preuve que tu es passé entre les mains de personnes fort peu considérantes à ton sujet ; comme au sujet de toute ta fratrie. Ceux à cause de qui tu as perdu tant de ta famille.
Immédiatement, tu te retournes vers Bergliez, les yeux tremblants presque, suppliants de ne pas poser davantage à de questions à ce sujet. Mais surtout, oh oui surtout… « Comment connaissez-vous cet emblème ? » Lèvres en proies au tréssaut, tu essaies pourtant de rester aussi calme que possible, Nìna. C’est là une entreprise dangereuse mais tu ne sais comment réagit autrement. Tu as besoin de savoir.
Caspar est-il impliqué avec ces personnes ? Non, tu ne voudrais pas y croire. Et pourtant tu vacilles, Nìna. Dans l’exiguïté de cette tente, tu perds de ta superbe, de ton souffle aussi. Tu te perds, Nìna.
Encore une fois.
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Lun 7 Juin - 22:23
RAIN
intoxiqué par la peur, un blasphème
court comme en tandeme
Le ciel ne s'éclaircit pas
tant que le tonnerre tombe
panique anime le général, un tremblement dans les yeux lorsqu'il rencontre son regard. en face, ça vacille, tangue - caspar, la cruauté de l'immobilité l'enlace. sous le bruyant de la pluie, presque assourdissant, quand claque si fort dehors de vent : l'arrêt du temps dans le pavillon est horrible oxymore.
c'est l'emblème du professeur... du professeur.... c'est quoi son nom.
gantelet trouve son crane luisant d'humidité, gratte de sa peau les pores, vêtements entre les doigts, maintenant bien humides d'ailleurs. dans l'autre main le bol. il essaie de ne pas penser que ça criera dehors sous peu. caspar ferme les yeux dans l'intense effort de se souvenir. de l'enseignante le nom de famille était si peu utilisé après tout, elle n'avait pas de titre qui vaille qu'on la désigne de dame. enfin il ne l'aurait appelée ainsi, même si ça avait été le cas : appelant l'archevêque même par nulle autre que son prénom après tout.
son prénom.
...
C'EST QUOI SON PRENOM.
IL A OUBLIE SON PRENOM.
...la fille de jeralt, le briseur de lames ! l'ancien capitaine de l'ordre de seiros. elle a enseigné l'année même où edelgard est entrée à l'académie. heureusement qu'il se souvenait des noms des héros qu'il entendait, émerveillé par leurs histoires, ils frappaient son visage plus évidemment que d'autres. si fort que les traits de cet homme lui semblaient bien jeune quand il le vit, et qu'il de son visage s'en rappela.
mais plus important, comment le prince s'était-il fait une plaie pareille ? plus que ça la façon dont il le regarde, caspar ne le reconnait pas - il y a cette intensité. ce besoin, même ce désespoir déchaîné. il fait le pas en direction du prince. il se passe quoi ?
illustration sur son dos, cicatrices, content histoires toujours, jamais artifices.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Ven 11 Juin - 22:08
Tu mets une poignée de secondes avant de recevoir les informations délivrées par le Bergliez, pour relativiser la chose, la situation. Quel revirement, par ailleurs ! Dire qu’il n’y a pas dix minutes, c’est toi qui t’essayais à réconforter cet homme face à sa peur toute légitime du tonnerre. Désormais c’est lui qui te perfore de ses questions. Non pas qu’elles ne soient pas légitimes, au contraire, mais tu ne t’attendais pas à les entendre maintenant. Et surtout pas de sa bouche à lui. Tu ne pouvais que t’en prendre qu’à toi-même.
« Euh… Je… » Tu as passé le cap du traumatisme scellés derrière tes lèvres, Nìna. Tu n’as tout simplement jamais eu l’occasion de l’exprimer clairement avec des mots posés, vrais. Incisifs. C’est peut-être l’occasion.
Ta tête tourne, mais tu essaie de reprendre constance. « Je… Laissez-moi un instant le temps de me changer, je vous prie. » Tu disparais ensuite un peu plus loin dans la tente pour retirer tes derniers habits trempés, te sécher et enfiler ce que le Général t’as donné. Effectivement, par endroit le tissu est un peu court. Mais au moins ton dos est suffisamment protégé. Ça te suffit. Ça fera l’affaire le temps que tu retrouves tes possessions.
Revenant, le regard un peu fuyant, vers Caspar, tu finis par t’assoir en tailleur près d’un coffre en bois qui se tenait là. Une main passe sur ton visage puis dans ta chevelure noire. Comment décrire les raisons de cet emblème dans ton dos avec des mots compréhensibles ? Tu ne sais pas, Nina. Mais tu vas essayer.
« Connaissez-vous l’événement connu sous le nom de l’Insurrection des Sept ? » Question rhétorique. Le père du Bergliez y a participé. Mais peut-être que…
Caspar von Bergliez
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Ven 2 Juil - 23:17
RAIN
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tant que le tonnerre tombe
ouais, d'accord.
il tourne lui-même son dos pour essorer des vêtements de l'eau qu'il leur avait collé à la peau. minutes s'écoulent non sans les quelques grondements mais répétition se fait moindre dans le temps, éloignée - il le sent. caspar du haut de son armure dénudé était épris d'eau capable d'éponger bien de malades soldats. la sensation lui fit crisper le visage, le long d'une onomatopée de dégout certain. la tunique lui allait tout juste, le cuir cousu n'était pas désagréable - seulement l'odeur de la peau de la bête était flagrante. il ne se plaindrait du froid ressenti des longues fentes de son haut : pris vivement l'initiative de se frotter intensivement les bras pour un peu de chaleur ici là. il prit la cape occupant la place de son armure par mesure, dans sa main.
le tour était joué l'armure à sa place. il avait avec ça enfilé des bottes en cuir chamoisée pour se débarrasser de la lourdeur apportée par l'eau au niveau de ses pieds. caspar ainsi, lorsqu'il ne gémissait pas maladroitement des quelques frappes de lumières s'étirait. les bols des outils redoutables qu'il jura amener avec lui désormais. c'est à ce moment que choisit le prince de revenir vers lui, assis, non pas sur le lit - mais bien au sol face à lui. caspar enfila la cape par dessus ses épaules à ce moment là.
mon père y a participé ouais des héros oui il se souvenait, parce qu'il avait le sang d'un d'entre eux. pour lui c'était cette quête contre l'injustice, des années de travail reniées et la menace qu'on reprenne à son nom ce qu'alphard avait saigné, pleuré, sué pour obtenir sa renommée. il craignait les conséquences du recentrage du pouvoir sur la couronne alors lui et les autres têtes de maisons sont intervenus.
inquiétude pour interlocuteur est transparente dans les ténèbres gardées d'un pavillon. là où dehors clame si fort, les intérieurs détiennent des secrets pas encore clairs ailleurs. plutôt que l'ouvrir à nouveau et malhabilement étaler le questionnement caspar pose la main au sol. comportement avait été abrasif plut tôt. c'est ces discussions qu'on mène seul et l'où le guide au rythme voulu. comme lorsqu'il devait écouter de bernadetta les explications quant au manque de finesse de son caractère.
toute attaque à cette époque aux enfants de l'empereur aurait été incriminée, non ? une brulure telle ne peut pas venir de là. un coup organisé sous davantage de violence aurait coupé la tête de son père, teintant son nom du sang de monde n'étant pour rien dans ses craintes. il ne m'a jamais parlé de ce qui s'y est déroulé en détail
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 4 Juil - 14:39
Après coup, ta question t’apparut bien stupide, Nina. Bien sûr que Caspar sait de quoi il est question, son père lui-même y a participé. Et même si actuellement, les choses ont été un peu remodeler face à l’autorité de ta jeune sœur, ça ne change rien au passé.
Tu n’oses pas affronter son regard immédiatement, Nina. Car le résultat de la vérité est parfois plus dur à lire dans un œil déçu que tout autre chose commune au monde. Tu prends une grande inspiration. « Pendant que mon père, l’Empereur, était plus ou moins renversé… Mes frères, mes sœurs et moi-même avons été enfermés dans les sous-sol du palais. C’est un endroit humide et grouillant de vermines. »
Ta gorge se serre rien qu’à te remémorer ces souvenirs-ci. Si seulement tu avais pu les effacer de ta mémoire. « Nous avons été… utilisés, pendant notre détention, par des gens qui ont perpétré sur nous des expériences sur notre sang et nos emblèmes, quand nous en avions. » Toi-même n’a jamais cherché à faire la lumière sur ces évènements-là. Pourquoi faire ? Connaître leurs profondes motivations ne te ramènerait pas ta peau en bon état.
Tu te contentes de la surface, c’est très bien comme ça. « Ils ont voulu créer une lignée impériale doté uniquement d’emblèmes majeurs. Et pour ça ils ont… enfin, dois-je vraiment vous détailler le procédé ? »
Tu le ferais, s’il s’avérait curieux. Mais si tu pouvais t’éviter cette corvée, tu n’allais pas te gêner, Nina.
Il te fallait te préserver, toi aussi.
Caspar von Bergliez
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Lun 16 Aoû - 23:41
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pris dénue par la vulnérabilité que demandent les propos tenus, caspar s'en prend à s'en vouloir. il sait qu'écouter et être présent suffit, à bien monde - il aurait dit, mais ici, c'était différent. il n'était pas l'immaculé caspar, qu'on informe d'horreurs qui se sont jouées sous un chateau. général méprisait l'information quand elle le mettait dans une telle situation.
c'est l'emblème du professeur.
c'est pas un menteur.
des fois c'est comme ça, il faut... réfléchir à ce qui se dit ou pas. comme lorsque rheddyn disparut de l'armée et puis de sa vie, loin de cette contrée, loin d'ici. caspar prend part à une ironie dont le goût lui est d'amertume particulière. omettre et ne pas être clair ne lui ressemble pas. puîné a impression de crime commettre pourtant à chaque pas. il se rassure : certainement pourrait on dire la meme chose du général fier et braillant qu'on retrouve sous la pluie et le tonnerre grondant, tel un enfant - "ce n'est pas lui", "il fait semblant !". c'est faux pourtant.
pour se permettre d'être de l'armée l'un des tous puissants, ses valeurs doivent parfois s'écraser. combien de fois il doit l'apprendre, se le réavouer. trop de fois il oublie au profit de l'immédiat, ni ne se projette ni ne se souvient de quoi que ce soit. général s'en tient à sa position malgré les difficiles traits - il avait juré.
nina je... je sais pas quoi vous dire, j'arrive pas- même quand vous me le décrivez comme ça, j'arrive à peine à l'imaginer. j'peux meme pas vous dire que je comprends ce que vous avez traversé- froncement dans l'incongru, la douleur, ou du moins l'idée lui serre le cœur. dos de son supérieur, si imagé était trace évidente d'heures, peut-être de jours passés à aide crier sans avoir la moindre réponse. et caspar malmené dans sa propre position maladroitement répond. e-est-ce que... comment- 'fin je, je sais pas, euh.. on a connu plus éloquent.
est-ce que ça veut dire que mon père est responsable pour ce qui vous est arrivé ? est-ce que je vous dois quelque chose ? est-ce que ça veut dire que vous me détestez ? c'est un truc courant non, les histoires de sang... ? e-est-ce qu'il a participé à ces trucs ? articulé, dans la difficulté des propos et l'imagination qu'il se fait de ce que nina ressent, caspar tremble. de quoi, pas forcément d'empathie pour autrui - voilà. la nature ne l'effraie pas autant que ce qu'il peut froisser devant. sa voix se casse sur le chemin, général se racle la gorge - grogne, insatisfait. je sais pas, j'en sais rien...
il est de ces enfants qui se portent d'espoir, ne projettent aucun péché - prétendent rien entrevoir. ainsi il se permet de s'heurter face à une vérité qu'il n'avait jamais imaginé. caspar ne croit pas que s'il y avait pensé avant que ça lui aurait fait moins mal. il regarde alphard comme un héros toujours, sa chair, son sang - son miroir de temps en temps. et il regarde nina avec le poids qui lui pèse les épaules comme il regardait dans le passé petra.
plus que ça caspar s'en veut car de ce qu'il lui est dit il y a des choses qu'il sait. les années avaient peut-être essoré les pierres de ses souvenirs, il aurait certainement aimé être de ceux qu'on s'efforce à davantage abrutir - qu'on le frappe de la vérité comme une nouvelle à chaque fois qu'elle est énoncée.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Mar 17 Aoû - 20:44
Tu t’étais attendu à bien des réactions, Nina. De la curiosité malsaine, du jugement, de la haine viscérale et instinctive. Oh oui, bien des choses en somme s’étaient planquées sur l’horizon de ta pensée et tu essayais de prendre sur toi pour encaisser les mots probablement accusateurs que te porterait le Bergliez. Car, après tout, pourquoi n’as-tu pas défendu les tiens ? Comment as-tu pu les laisser te faire une chose pareille ?
Pourtant, c’est au son de la voix menaçant de se brisée que tu émerges de ta pseudo-léthargie. Car voir Caspar dans une telle position te renvoie une sensation bien étrange. Mais tu ne perçois pas de jugement dans ses yeux bleus, non. Rien de tout ce que tu avais imaginé n’est arrivé, Nina. C’est même tout le contraire qui s’est produit. Si bien que désormais, c’est à toi de reprendre la voie de l’adulte et du guide. Tu ne dois pas le laisser se perdre dans de si épineux chemins.
D’un mouvement de ta main, tu veux te faire rassurant. « Caspar, je vous en prie, apaisez-vous. » L’impression de malaise, ancrée dans ta peau jusqu’alors, disparait peu à peu alors que le revirement se fait. « N’ayez crainte, je ne vous en veux pas. D’une part car cela ne résoudrait rien et d’autre part car j’ai trop peu de temps à accorder à une rancune sans fondement. » Tu détournes le regard, un instant. Juste un seul. « Quant à votre père, il n’a pas participé directement aux expériences, non. Mais il a fait partie de ceux et celles qui m’ont livré à ces gens, oui. » Ces individus en tenues étranges, qui t’arrachait des bras tes cadets pour que tu ne les revois plus jamais, Nina.
Tu reviens chercher le regard du jeune homme, bien conscient qu’il doit en avoir, des questions. Prenant quelque chose pour finalement te vêtir un peu plus correctement, tu cesses de frissonner et essaies de faire de ton mieux pour calmer le jeu. « Installez-vous un peu plus confortablement, Caspar. Et posez-moi toutes vos questions sans ambages. Si jamais je ne souhaite pas y répondre, je vous le ferais savoir. » Tu es bienveillant, Nina. Même à ton propre détriment.
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Mer 18 Aoû - 4:02
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tant que le tonnerre tombe
caspar hoche de la tête lentement, toujours un peu dans le bouleversement. il s'assied en tailleur, comme suggéré puis reprend les propos : s'il vous a livré, il vous a fait ça aussi, même si ce n'est pas de sa main il dit vaguement pointant le dos du prince.
nuances de gris se mélangent dans le brouillon qu'est sa compréhension. il doit combattre pour maintenir sa concentration. les regards sont maintenus, francs malgré la saison. puîné casse si sèchement criminels des bons, que compliquer l'heurte plus qu'autre chose. décadente, débordante, ainsi est son exclamation : ...je sais juste que si c'était moi à votre place- j'aurais été sourd à lier de colère. contre tous, sans distinction. et j'aurais cherché à faire payer les responsables de leur vie. il se préoccupe pas de si vengeance est éphémère solution - il n'agit qu'à terme pour sa satisfaction.
l'émotion est tempête virulente intérieure, quand se calme pourtant de dehors les horreurs. sans malice, la folie peint le regard du general de division, trop jeune pourtant qui reconnait bien l'odeur du sang - y baigne tant que ce n'est pas le sien. ça règlerait des soucis. et en causer d'autres qui ne lui viennent pas à l'esprit. comment je me sens, dejà
rien de ça ne semble à nina satisfaire, alors puîné demande :
.. qu'est ce qui vous motive exactement, nina ? d'où se puise cette force qu'il n'aurait pas ?
edelgard s'était hissée haut, d'étendard à l'image du sang de l'ennemi. elle ne reculerait devant rien, pour voir ses desseins s'esquisser sur les toiles de la réalité. lorsqu'il la vit dressée contre de rhea les dires, non plus princesse mais empereur - caspar comprit qu'il n'avait justement rien saisi. trop idiot pour ne pas la prendre au sérieux lorsqu'elle le sonda pour s'assurer de lui la loyauté. nina la suivrait où elle irait, ça va de soi - on le devine de son tempérament, de son status. qu'en sont-elles des convictions, est-ce qu'elles s'alignent ? est-ce que volonté de l'impératrice est celle de son conseiller, un outil seulement pour tuer ?
caspar est persuadé qu'il n'a en face de lui pas un objet.
général délaisse alphard pour se concentrer sur non point le prince, ni le général mais le hresvelg qui a perdu une partie de sa famille ce jour là. la cape sur les épaules protège certainement un peu mieux du froid, s'il tremble c'est qu'il craint qu'on lui offre le silence.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Ven 20 Aoû - 16:49
Tu pouvais comprendre les ressentis de Caspar et pourquoi il était amené à penser de la sorte, Nina. Parce que oui, tu aurais pu emprunter la même voie si tu n’avais pas eu la bénédiction de la Déesse et sa présence dans ton dos à chaque instant, même dans le doute le plus total, pour t’aider à avancer. Tu t’es parfois perdu mais tu es toujours parvenu à te retrouver finalement, Nina. Et cela, Sothis elle-même ne saurait le nier.
Ton cœur est plus apaisé maintenant que tu te sais en sécurité.
« Je ne sais quoi vous répondre, Caspar. » Une main passe dans ta chevelure, comme pour essayer d’étoffer des propos que tu n’aurais jamais tenu en temps normal.
« Je crois en les idéaux de l’Impératrice et je sais que sa cause est juste et noble. S’il existait un moyen de combattre les injustices de ce monde à emblèmes sans violence, croyez-moi qu’elle l’aurait volontiers choisi. Mais sa détermination me contamine et j’irais jusque dans les plus profonds enfers s’il le fallait pour l’aider à réaliser ce rêve, notre rêve. »
C’est un peu théâtral et tu sens que tu as besoin de revenir à des choses plus simples, Nina. « Quant à comment vous auriez réagis… J’apprécie votre hargne, Caspar, mais il n’est pas bon de vouloir s’imaginer porter une croix qui ne nous est pas destiné. Vous avez suffisamment souffert à votre échelle, inutile de faire des comparaisons là où il n’y a pas lieu d’en avoir. » Tu disais cela en toute bienveillance, Nina. Car à quoi bon se flageller pour le passer ? Il vaut mieux diriger les yeux vers l’avenir.
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 22 Aoû - 2:16
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tant que le tonnerre tombe
le ridicule est la seule chose qui l'empêche de maintenir les bols contre ses oreilles tout du long. à la place il se fait au tremblements que lui amènent les quelques cris du ciel - tressaille et grimace en rythme. c'est l'esprit un peu plus clair, la réflexion nette, qu'il a prince en face, peignée d'une esclaffe soupirée :
j'sais pas du tout ce qui vous fait dire ça. l'éclat des yeux traduit d'un sourire l'agréabilité, il se remémore des propos similaires tenus par edelgard. j'ai pas de problèmes moi. les mains sur les bols, face au sol il ajoute : est-ce que ça vient d'elle aussi que vous pensiez que j'ai souffert ? parce qu'elle se trompe.
elle me regarde pas vraiment. quand elle a les yeux sur moi, elle voit que ce qu'elle veut y voir.
et il clarifie :
c'est pas comme si je me faisais du mal. je sais que je saurais jamais ce que c'est de porter ce secret des années durant. je sais pas si ça l'allège pour vous, mais c'est un poids que je suis prêt à partager. y'a même pas besoin de deviner que ce soit douloureux pour qu'on l'appelle, il voulait être là - de la même façon qu'il s'était trouvé au mauvais (bon) moment près de la mauvaise (bonne) chambre ce jour là.
la famille en motivation lui parle plutôt que de grand idéaux, au final, sans hésitation il enchaîne.
je pensais que vous auriez choisi cette voie parce que c'est pour votre famille. pour elle. pas foncièrement pour les idéaux d'edelgard. qu'a la clé qui ne retrouverait pas juste son fils mais sa famille, un sens loin des conflits loin des délits. puîné lui-même prenait beaucoup de plaisir de voir mon père sur le terrain, pour les quelques fois où il eut l'opportunité - c'était partager, au final. quand bien même c'était austère des fois, ce n'était pas que ça.
les yeux se lèvent, la reflexion aux lèvres :
y'a pas moyen de traquer ceux qui vous ont fait ça ? leur faire payer ? sans comprendre les implications apportées par le pouvoir qu'a en main un groupe capable d'anhilier les hresvelg sous leur pied.
Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Dim 22 Aoû - 19:01
Oh Nina, ce jeune homme, dans les plaines de la jeunesse motivée, te fait de la peine à parler de la sorte. Enfin, tu as l’impression qu’il se déprécie et tu préférerais éviter d’en arriver là. « Disons qu’elle pense peut-être que vous avez énormément souffert, à l’instar de la Demoiselle Varley, par exemple. Nous connaissons chacun nos tracas, nos douleurs. Peut-être ma sœur aurait-elle mal évaluée votre souffrance, de cela je ne peux être le juge. Toutefois, si vous êtes ici, avec moi sous cette tente par un tel temps, sachez que c’est parce que l’on a en vous une confiance, sinon aveugle, au moins présente. »
Et il est vrai que les Hresvelg avaient la mauvaise tendance à ne pas faire dans la dentelle, à aller à l’aveuglette. Le passé leur aura appris que ce serait là bien mauvaise stratégie que de laisser n’importe qui entrer dans leurs cœurs encore battants.
Pour ceux qui le sont encore, du moins. « En tous les cas, Caspar, sachez que je vous suis reconnaissant pour votre soutien. Vous êtes une personne de cœur et croyez-moi, cela devient rare, de nos jours. Je suis heureux de vous compter parmi mes alliés et sachez que si un jour vous avez besoin d’une oreille attentive, je saurais me libérer pour l’être. Pour vous. » Ton regard est doux et bienveillant, Nina. Il n’y a plus aucune trace de terreur. Même s’il évoque ces gens-là.
« Non. Enfin, pas pour le moment. Nous devons nous concentrer sur la victoire et sur l’anéantissement du système actuel. Après, oui, nous pourrons envisager une descente punitive envers eux. »
Mais avant cela, il te faudra mettre tes chers et tendres à l’abri, Nina. Car tu le sais, tu risques fort de ne pas en revenir.
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Sujet: Re: (FB) Step forward • C A S P A R Lun 23 Aoû - 8:27
RAIN
"vos rêves, vos espoirs ?"
"je suis là parce que je les ai délaissés"
brumeux le coeur
s'éclaircit dans la douceur
lui, comme bernadetta ? mais en quoi ? quelconque malheur qu'ils partagèrent portait le visage d'un assassin, mais au final ni elle ni lui ne découvrirent l'identité de leur assaillant ni celle de sa cible. caspar ne pensait pas une seconde que ça pourrait être contre lui. il ne supposait pas non plus que c'était pour elle. il ne pensait pas, trop préoccupé par la fuite et les mettre hors de danger.
c'est vous qu'êtes rentré dans mon pavillon, j'vous rappelle, hein, pas l'inverse. glissé dans la convivialité, la torpeur et l'honnêteté. légèreté fait bien au cœur, lui plait, le défait dans une un sourire qui craquèle à travers la franchise. la douceur des iris du prince l'atteint sincèrement. j'ai compris ouais, merci. je continuerais à montrer que vous avez bien fait de combattre à mes côtés. l'enthousiasme jovial qu'on lui reconnait devient un peu plus sec, un peu plus vrai. la détermination est transparente, le regard direct, cruauté dans l'ambition - une promesse - il énonce : et edelgard me verra, j'ferais en sorte qu'elle n'ait plus le choix.
regardez moi vous aussi, nina. énoncé d'assurance presque déferlante d'insolence. comme on s'apprend, puis qu'on se délaisse, comme on vit pour reconnaitre plus tard la valeur de ce qu'on a bati. je ferais attention à vous aussi, j'y tiens.
comme prince proposait de faire du temps pour lui - pour parler.
y'a la fierté dans les propos, un pas fait - et il ne se préoccupe pourtant pas, encore, de revendications. pas encore non. si on lui dit que le temps appelle à cela plus tard, qui qu'ils soient, peu importe où ils se cachent - parole du hresvelg est de lui la volonté aussi. tant qu'est envisagée vengeance, il est satisfait. elle va être actée. armée avait était d'un dévorant appétit. maintes fiefs au nord résistaient devant l'empire conquérante, rendent le travail difficile - mais le fait vivre.
si je demandais exactement comment mon père vous a vendu je serais incapable de le garder pour moi. je sais pas comment finirait une confrontation avec lui. autant parlait-il de décimer tous les responsables, mais le faire de sa position était fil à retordre. il l'aimait, oui - l'aime toujours, l'admire malgré tout, c'est avec honte sachant ce qui s'est tramé ce jour là. mais c'est ainsi on n'assume pas forcément ce qu'on ressent.
puîné grommelle en se grattant la tete au final. vêtements séchaient lentement contre sa peau. vous savez quoi ? j'trouve qu'on a assez parlé de sujet lourd pour aujourd'hui. entre la foudre et tout... j'ai d'autres questions mais, ça me ressemble pas de les poser d'une traite comme ça. faut que j'y réfléchisse davantage. ils avaient déjà beaucoup à gérer, notamment comment revoir le plan de bataille suite à cette tempête surprise.
ROSE (x1) - ticket B
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