c'est avec insultante avidité qu'il calfeutre de ses sens l'intégralité, les nerfs d'un bras éclaté contre le mur n'est qu'une piètre image de sa déchéance. on clame haut fort, territoire de kleiman sous les couleurs de rouge et d'or - sans l'impression que ça ait été de son ressort.

les victoires amères ça se connaît, ce n'est pas exactement ce que c'est. le ratio de soldats sanglant dans leur camp est moindre comparé à l'adverse. de déraison il déborde consciemment, n'a, pour soigner ce qui si fort peine son coeur, onguent. le soupir l’étouffe, une part le bouffe, que d'ici là quelques lunes de ça souffle qu'il arracha à presque l'entièreté d'une brigade d'infanterie ne sera qu'un oubli grossier parmi les vies qu'il s'est permis de sa hache s'approprier.

on ne parle assez de la désillusion d'être en tête de monde sans pouvoir en connaître les moindres distinctions. de la froideur attendue de ceux qui se doivent de continuer sans une seconde rechigner, leurs fardeaux devenus leurs armes. il comprend enfin ce qui crée des gradés sans états d’Âme. morfondre chacun et chacune dépense une énergie viscérale - ce bien qu'on le souhaite.  en entrant en tant qu'officier il put admettre, compter spécificité sur ses camarades d'armes sans même pour autant les adorer. attention toute particulière il prêtait à nouvel environnement et leurs histoires.

aujourd'hui au prix d'écrire la sienne il faut qu'il paie en empathie.

ni sain, ni saint - général de division n'est vraiment peiné de peine de l'orgueil d'un homme dont les morts engendrent qu'on ravise davantage ses capacités de discernement. et toute sa présence perd sens avec ce raisonnement. ce n'est pas ce qu'il y avait seulement, mais on ne le croierait pas s'il disait que c'était que pour des vies sauver, que pensées qui le dévorent n'ont rien avoir avec les responsabilités avec lesquelles il s'est retrouvé.

oui il croit, qu'il n'y a rien d'obtenu à se plaindre ni à geindre. il n'a point dans le sang le froid cependant. et si autre jour il clame qu'erreur est raison, indéfectible - sur le moment c'est difficile. caspar, ce soir cherche à davantage se faire mal, il voulait - comme épris du désespoir qu'il s'est lassé, fais de vérités que morts n'importent que le temps qu'on se permet à leur perte pleurer - se sentir vivre pour ceux dont perte il avait causé : quitte à s'y blesser.

il avait ignoré la hargne de ses ennemis, sous-estimé leur désir à la rétribution. domaine fut l'un des plus résistants, et qui en réponse reçut une violence égale au niveau de leur protestations. une embuscade, des archers pensés annihilés - une erreur dont son instinct était l'auteur. il faut dire que situation appelait au peuple à hardiesse de se trouver littéralement dos au mur en cas de potentielle attaque. ils eurent le temps de voir leurs voisins céder sous des forces plus ou moins belliqueuses - commençant par du comté de gideon la mollesse d'assister margaviat auprès duquel il aurait du faire rempart.

on accourt à ses côtés, peiné de son état de santé - des soigneurs dont il finit face à leur insistance plier. il trouve sa place sur l'un de ces supports pliables à attendre en tapant du pied. la douleur n'a à humiliation envier. et l'état de sueur perle le long de son gantelet lorsqu'il remonte ces cheveux qui colle son front. "vous ne devriez pas vous agiter..." - elle sait qu'il n'écoute pas .

l'arrogance festoie d'une esclaffe si authentique qu'il en peine le long de son bras : "-quoi ?"

caspar presse sans faire de claire requête, et on l'entend parce qu'il se fait connaître à chaque instant. que le tracasse l'esprit est transparent à même soigneuse qui, brandie de peu de rancœur s'attelle à sa spécialité au plus vite appliquer. retire de son bras le verre dans la peau, le liquide rouge pourpre qui s'enlace. l'esprit lourd trouve courte distraction à suivre attentivement comment l'on prenait soin de lui - dans une intimité certaine, il trouve un calme charnel.

quand en finissent ses soins il abrégea un sourire comme on lui en reconnaît, renfila gantelet gauche, disparait aussi vite qu'il fit - jusqu'à lors occupé par l'ennui. ça s'agite autour soldats blessés aux côtés de soignants, les discussions prenantes pour le camp. il lui faudrait faire un état des lieux après avoir avec impératrice fait le point. c'était certainement déjà le cas fait par un grand nombre d'hommes au moment où il parlait mais, à dire vrai c'était par curiosité plutôt qu'avoir œil pour éventuelles menaces. s'il ne se dépêchait pas il devrait trouver du monde pour l'aider faire le compte des pertes en regardant les abris vide - il n'avait pas envie.

quand il trouve d'edelgard la silhouette sous la tente, maladroitement, caspar passe son bras au dessus du tissu et lève sa voix qu'elle le regarde. il attend l'usuel regard évaluateur,

"tu fais pas l'état des lieux? je te pensais pas retournée si vite dans ta tente"

qu'il se ramène ! j'lui referais le portrait, déblatéré, mais l'esquisse qu'il trouve à impératrice miroite la sienne, enjouée. boutades font fleurir son coeur loin de la laideur couplée à la lourdeur - l'allège quand échange a pour certains allure sacrilège.

c'est avec aises qu'il adresse - trop permissive, liesse. l'avance à son niveau, les remarques s'en font de plus belles - des faits, rien de quoi le perturber. il regarde edelgard avant d'esquisser : rien de grave comme tu peux le voir , comme si l'on pouvait sous de l'acier des spalières saisir, que ses muscles étaient en train de fléchir. à renchérir le ton est plus fort que raison, tape dans sa cuirasse garçon.

c'est si vite que se discutent de nouveau de l'impératrice les ambitions - se répartir le domaine est la question. il n'en manque des hommes désireux d'occuper poste de souverain à ses nouveaux territoires sous la bannière de feu. en comparaison, ils laissèrent à gideon seul le luxe d'être sous leur propre gouverne, presque du moins - encouragé du peu voire pas d'enclin du territoire à en venir aux mains. au contraire, le domaine de kleiman leur aura résisté comme à caspar il plaît - donne toute raison à son poste, à toute violence déchaînée, montrer que résister allait payer.

et parce qu'ardente opposition a teinté de toutes ses récentes batailles le souvenir, ce qui reste du peuple était en état délicat - comme impératrice se tardait à dire. délaissant les autres un instant, touche de reconnaissance l'éprend. c'est mot qui, si court même, l'embellit, l'étreint de fierté, lui donne envie, pour elle, pour lui, de se battre continuer.

edelgard a le pas près des cartes aux écritures indiscernables depuis sa position sur les tables, l'encre, les plumes - et certaines armes contenantes de taille digne d'une traîtresse dissimulation. quand il la regarde il la retrouve, la curiosité tintée d'un... truc. un il-ne-sait-quoi, du à ce il-ne-sait-pas-pourquoi, dans ses yeux.

la question de son état lui fit tirer la tronche. ...c'est euh, gentil ? t'es sûre ça va, edelgard ? c'est bizarre de t'entendre t'inquiéter de comment je me sens. les blessures oui, mais c'est parti pris de sa loyauté - autrement n'a rien avoir à faire avec de l'impératrice les affaires. et à moins qu'il ne se trompe edelgard est et en tout temps se montre, sans dissociation, sans séparation comme toute haute majesté.

si tu tiens vraiment à le savoir, c'est juste, différent.   il s'essaie, quand bien même il ne cache pas que sujet l'interperlle, s'exprime à dire vrai comme une brêle. pas plus tard qu'aujourd'hui j'ai fais un choix qui nous a couté quasi l'intégralité d'une brigrade d'infanterie. des archers ont joué les morts, personne n'a vérifié leurs pouls - une horde de flèches nous sont tombées dessus. j'étais devant donc ils m'ont pas eu et les soigneurs étaient trop loin parce que j'avais insisté à ce qu'on s'en séparent, qu'ils accompagnent la cavalerie plutôt.

tu sais que j'fais pas attention. alors pas de promesses. autrement, à trop anticiper, il tomberait dans l'autoflagellation. et il était ici pour payer le prix de ses choix, aussi difficile qu'il soit.

je sais que tu comptes sur moi, ça vaut déjà énormément. le constat pur, dur - des années à servir, la promesse pour l'empire lorsqu'il entra en soldat pour détruire tout ce qui pourrait l'y nuire. et cette fois le nom du général gravé dans les histoires qu'il lui reste à compter.  la fierté écarlate, abrasive, l'assurance exhaustive s'étale dans la modestie d'une esquisse de son portrait. mais t'attends quoi exactement ?

comprendre ce que t'y vois m'aiderait., il lui faut fournir un effort pour ne pas s’apitoyer sur son sort - il en a horreur et aux dernières nouvelles sont interlocuteur davantage même. il n'est pas sa responsabilité, du moins, il ne voulait pas le devenir. promis j'ferais pas mon difficile si tu me redemandes comment je vais. j'pensais pas que ça te vexerait, tu sais que j'en pense pas moins de toi

penchant à prendre les choses comme elles sont sans se poser de question mène à erreurs similaires - le même problème sous plusieurs formes. quelle raison a-t-il à imaginer ce qu'il n'y a pas ? est défense usuelle, puis éclatée quand pour le prix de son manque de discernement on atteint à des vies. la sienne reprend son court et c'est répétition.

t'es pas froide ou quoi juste parce que tu ne me le demandes pas souvent.

au contraire, il était plutôt fier qu'elle n'ait pas à penser devoir pour lui s'inquiéter - aujourd'hui était différent il semblait.

c'est claque véritable de vérités familières. cette sensation d'obtenir ce qu'on veut entendre éveille, émerveille - virulente critique l'atteste de l'attention qu'on lui porte, puîné ayant pour pitié horreur. l'effet est brusque si même il plaît, les arguments sont au complet : les abstractions au nom de l'ambition, la détermination sans omettre les sacrifices, l'état fort, les soldats à l'effort, tare leur poids doit être également leur joie..

il convient que la vitesse à laquelle le royaume est tombé sous leur main n'était pas moindre. il suffisait de les voir aujourd'hui, gagnants d'un domaine bien plus reculé que le margraviat de mateus ou arianrhod elle même - leur ayant bien plus fortement résisté qui plus est.

quand ils en auront fini - toutes les pertes n'auront pas servi. il se souvient s'être juré ne jamais devenir de ces généraux dont l'impatience prend des vies à excès, qu'il n'y'ait pas de raison sous ses ordres de revivre ce qui causa à rheddyn la désertion. plutôt que se trouver des excuses via la faillibilité de sa nature, fallait-il qu'il apprenne à aller au fond du souci. là alors hardiesse au travail prend véritablement sens.

surtout, il était vivant toujours lui, contrairement à d'autres - avec le luxe d'être capable de se souvenir qu'on ne lui refasse plus le même tour : l'opportunité d'apprendre.

le système qu'edelgard visait à établir ne change rien véritablement pour lui, alors la question lui correspondant n'était pas pour quoi, mais pour qui. pour famille qu'il ne voulait pas trahir, pour son honneur qu'il ne voulait pas flétrir, pour impératrice aux grandes ambitions pour l'empire. violence valable des propos, venus de son attitude fit la dose nécessaire qu'il se reprenne en main.

tu lésines vraiment pas avec les discours toi, ses traits trahissent la taquinerie des propos, si bien il le pense il n'y a que fierté le long de ses traits.

avait-elle toujours été aussi petite ? il avait prit en centimètres lui, enfin lassé et sorti de ce corps d'enfant qu'il plaignait tant dans le secret. son regard est des plus déterminés et caspar note apprécier l'attention, malgré le froncement.

j'ai bien compris tout ce que t'as dis. honnêtement, j'me sens pas concerné spécifiquement par tes ambitions, vu qu'elles changent rien vraiment pour moi. mais j'veux te voir réussir, et quand tu parles comme ça j'ai envie de redoubler d'efforts pour toi. l'esquisse passe d'un souffle à un son qui lui échappe la gorge.

tu fais vraiment de ton mieux, edelgard. quand elle s'érige l'ennemi de bien de monde.

oui, très clair, votre majesté- sorti quelque peu heurté par l'allure à laquelle propos défilaient.  les traits du général s'apaisent à l'annonce de leur prochaine prise. quelques des paroles du puîné s'écrasent face à de l'impératrice la grandeur, si puisse-t-on dire.

le comté ne lui inspirait pas grand chose mais le nom lui rappelait la foudre elle-même, indissociable de sa relique. où était-elle à ce moment ? errait-elle ses terres ? il se tiendrait bien de l'affronter, par manque de conviction personnelle plutôt qu'en ses capacités. se range toujours dans ses dortoirs à caer dathyl la copie en bois de fulgurante. le bois travaillé par les années est certainement fatigué, le tout tenait de clous et d'un rien.

dans combien d'heures on retourne à arianrhod ? le regard en mouvement il ajoute.

et t'aurais vu nina ? j'ai perdu de vue les troupes qu'il a mené, plus tôt - et j'l'ai pas vu depuis donc bon.

caspar n'avait à trop longtemps s'en vouloir. il était plaqué de la vérité que si on était difficile avec lui, on lui portait espoir insoupçonné. et, quand bien coeur se fait davantage de marbre face aux erreurs c'est aussi pour se protéger. à quoi bon mal se faire ? à terme meme ses valeurs se plient pour qu'il survive avec le fait qu'il ne puisse pas toutes les aligner.

quand s'allègent propos c'est avec candeur qu'on lui assigne, c'est plutôt freyr que j'voulais voir, j'avais un cadeau pour lui. général concède ses propos pour une esclaffe, félin n'étaient les seuls à accaparer son attention - monture du prince l'avait tapé dans l'oeil pour son tempérament dominant. enfin, si lui et nina ne sont pas là, j'lui en parlerais plus tard.

vint son attention sur l'arme que rangea l'impératrice.

ah elle était à toi cette dague ? j'pensais quelqu'un l'avait laissée là. ses yeux sur le fourreau, poignée semblait typique de ce qui se faisait dans les forges du royaume. c'est pas vraiment une arme que j'te vois utiliser sur le front donc bon.

c'est arme qu'on assigne plus souvent aux unités au mouvement plus léger, plutôt qu'à la conquérante.

est-ce qu'elle est décorative ?