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1184.
Cela fait maintenant trois ans que la guerre dure, occasionnant ravages autant sur le plan humain qu’économique. A la tête de l’Empire d’Adrestia, Edelgard von Hresvelg a provoqué un bouleversement majeur en Fodlan.
Pourtant, à l’aube de la nouvelle année approchant, l’Impératrice elle-même a demandé un accord de pourparlers...
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[FB] « L'héroïque moment de notre enfance » ft le Phacochère Royaume de Faerghus Inventaire : ![[FB] « L'héroïque moment de notre enfance » ft le Phacochère Kdo](https://www.aht.li/3606666/kdo.png) ROSE (x3) - thé aux quatre épices (x1)
Epée de fer - ticket d'arme B Emblème :
Faerghus Classe :
Bretteur Anniversaire :
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  Sujet: [FB] « L'héroïque moment de notre enfance » ft le Phacochère Sam 27 Mar - 2:20« L'héroïque moment de notre enfance »  C’était un plaisir qu’il pouvait avouer timidement, lorsqu’il était ici, savourant pleinement sa jeunesse et sa créativité, le temps paraissait bien trop court, achevant ses activités joyeuses sans réussir à rassasier son envie de jeu enfantin. Cela changeait grandement de ses folles journées épée en main, il ne regrettait pas ce genre de vie, d’aussi longtemps qu’il se souvenait, Felix avait eu une arme entre ses petites mains, suivant son frère avec envie. C’était ainsi fait, chez lui, dans ces contrées où il vivait, les enfants vivaient armés, apprenant l’art de l’épée, la chevalerie, suivant le chemin tracé d’une vie de guerrier romanesque. Bien qu’il appréciait son apprentissage, le jeune Felix appréciait tout autant de lever le pied, découvrant les activités d’enfant de son âge, au côté d’un jeune homme qu’il connaissait depuis bien trop longtemps pour se souvenir. L’avait-il connu avant d’avoir son épée en bois, ou après ? Qu’importe, l’un et l’autre semblaient faire partie de sa vie depuis toujours, et actuellement, il acceptait de délaisser l’un, pour l’autre, le temps d’une journée, ou les rires fusaient dans la pièce. Ses épaules ornées d'un tissu bleu posé allègrement sur ses épaules, d’une épée en bois taillé pour les jeux que pour réellement s'entraîner, Felix brandissait fièrement son arme, imitant maladroitement Kyphon, jurant avec des paroles similaires au conte, fidélité à son ami de toujours Loog. Il connaissait si bien ce conte, l’ayant lu et entendu de nombreuses fois, admirant férocement l’homme de son passé, et appréciant le rôle héroïque qu’il s’était accaparé durant ses aventures. Il n’avait qu’une seule hâte, pouvoir revivre passionnément les mêmes aventures au côté du prince, lorsque ce dernier deviendrait roi. Et armé de sa lame, il visiterait les paysages encore inconnus, embrassant la vie d’un combattant au nom du roi. Tout était si idyllique à cet âge, Felix était encore un petit garçon rêvant d’aventure, au sourire présent, parfois caché derrière ses mains timides. « Loog, mon bon roi des lions, depuis quand -» Le petit sourire de l’enfant s’était comme figé, alors qu’un étrange bruit semblait l’avoir stoppé dans son moment de conversation. Glissant ses yeux vers l’endroit d’où provenait le bruit, l’enfant ne put remarquer que l'absence absolue de tout dérangement, il avait sans doute rêvé. Secouant doucement la tête, le petit Fraldarius essayait de reprendre là où il en était, restant quelques secondes à réfléchir avant de reprendre. « Loog, mon bon roi des lions, … hum… Je sais pus où j’en étais.» Une moue légèrement boudeuse était apparue sur ce visage enfantin, gonflant même ses joues roses, avant de doucement remettre sa cape. D’un mouvement un peu maladroit, le jeune « Kyphon » essayait de se dépêtrer de ce tissu lui servant de cape, marchant dessus, coinçant ses pieds dedans. Peu grand, il était vrai que pour son âge, Felix n’était guère le plus grand de ses camarades, et la chose la plus vexante était bien les petits détails, ou parfois paroles qui lui rappelait ce détail frustrant. Trop occupé à reprendre le jeu, Felix ne faisait désormais plus attention à ce petit bruit étrange qui l’avait dérangé juste avant. Sa cape désormais bien placée, son arme pointée vers un monstre imaginaire, le jeune garçon reprit approximativement le reste de son récit, bafouillant certains mots un poil trop complexes pour son âge. « Pour notre avenir, pour notre roi, je fais le serment de combattre jusqu’à ce que la mort ne m’étreindre contre elle, m’embrassant de son souffle mortel. »  | Les Bro casseurs de porcelaine Inventaire : ROSE (x3) - tasse cassée (x1) - statuette divine (x1)
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Sujet: Re: [FB] « L'héroïque moment de notre enfance » ft le Phacochère Jeu 1 Avr - 18:40
Felix et Dimitri.
Leur destin était lié dès la naissance. Au delà d'une mission de protection de la maison Fraldarius envers la famille royale, c'était une fidélité sans bornes qui traversait les siècles à travers leurs lignées respectives. Rodrigue et Lambert espéraient ainsi que leurs fils en fasse de même, et en vienne à tisser une amitié aussi solide que la leur.
Encore innocents de leurs jeunes années, les deux enfants aimaient s'amuser lorsqu'ils n'avaient pas à se plier à leurs obligations. L'éducation à la faerghusienne était particulièrement rude, d'autant plus si vous étiez le fils d'un grand seigneur et du roi en personne. Mais ils ne s'en plaignaient pas. Au contraire, ils faisaient tout pour rendre fier leurs paires en s'élevant plus tard comme des hommes forts et respectables.
Profitant d'un moment de répit, les deux garçons s'étaient éclipsés pour jouer à une des aventures de Loog et de Kyphon qu'ils chérissaient tant suite à une suggestion du jeune prince. Enthousiaste, Dimitri était allé chercher dans sa chambre une piètre imitation de Areadbhar, une de ses capes préférées et une fausse couronne qui tenait par miracle sur sa petite tête blonde. Bien sûr, il avait pris soin de prévenir ce qu'il comptait faire pour éviter de provoquer une panique générale dans le château, car un tel incident était très vite arrivé dans le passé.
Une fois prêts, les voilà qu'ils se lançaient dans leur petit jeu théatral inspiré d'un célèbre conte ayant bercé leur enfance et celui de nombreux faerghusiens avant de fermer les yeux. Dimitri fut celui qui lança fièrement la première réplique qu'il connaissait sur le bout des doigts. Mis à part quelques légères hésitations, les deux enfants n'eurent pas trop de mal à enchainer sur le reste.
« Kyphon mon ami, me feriez-vous l'honneur de rester à mes côtés jusqu'à la fin ? »
Il posa sa petite main sur l'épaule du Fraldarius, essayant de rester le plus sérieux possible pour parfaire son personnage. Loog était son héros après tout. Faire de son mieux était la plus belle façon de lui rendre hommage mais le sourire de son ami était cruellement contagieux.
« Loog, mon bon roi des lions, depuis quand -»
...?
Penchant la tête sur le côté, le prince demeura perplexe face au silence soudain de Felix. Trop concentré dans son jeu, il n'avait visiblement pas entendu ce que l'autre garçon venait d'ouïr à l'instant. Dans cette grande gentillesse dont il était doté, Dimitri s'apprêtait à s'assurer que son camarade aille bien avant de reprendre où ils en étaient. Ils oublièrent heureusement assez vite ce petit incident, malgré la difficulté du Fraldarius à s'y retrouver dans son texte. Le blond lui offrit un sourire encourageant et s'avança, brandissant sa lance vers les cieux comme s'il s'apprêtait à guider toute une armée.
« Mes camarades, mes braves. L'heure de gloire est arrivé ! Nos lames trancheront le chemin vers cet avenir radieux que nous avons tant désiré ! Tant que la Déesse veille, tant que la bravoure est, la victoire sera notre ! »
Cette réplique était une de ses préférées. S'il y en avait bien une que la petite tête couronnée connaissait par cœur, c'était bien celle-ci. En tout cas, ses encouragements eurent l'air de motiver Felix qui retrouva du poil de la bête pour le plus grand plaisir de son royal ami. Même si le Blaiddyd fut désigné comme le prochain à monter sur le trône et, par conséquent, à bénéficier d'une garde toute particulière de ses sujets, Dimitri s'était inconsciemment accaparé un rôle de protecteur envers Felix bien que l'ironie voulait qu'il soit le plus jeune. Qu'importe ! Pour lui, c'était normal de veiller sur les siens et il comptait bien continuer ainsi quand il sera plus grand !
« Pour notre avenir, pour notre roi, je fais le serment de combattre jusqu’à ce que la mort ne m’étreindre contre elle, m’embrassant de son souffle mortel. »
Cette fois-ci, ce fut le descendant de Loog qui semblait distrait par un autre détail. Un courant d'air venait en effet de lui chatouiller le dos et son regard s'était naturellement orienté vers la fenêtre entrouverte. Il était pourtant persuadé qu'elle ne l'était pas en arrivant sur les lieux ! Ou bien avait-il rêvé ? Quoiqu'il en soit, Dimitri emboita le pas pour aller la refermer quand il tomba nez à nez avec le bout d'une lame menaçante. L'homme qui la tenait était froid et décidé, s'avançant face à un garçon frappé par l'incompréhension au point qu'il fut incapable d'ouvrir la bouche pour appeler à l'aide. Ses pas le menaient machinalement vers l'arrière, jusqu'à percuter son jeune ami haut comme trois pommes dissimulé derrrière lui.
« Est-ce de la peur que je lis dans votre regard, Votre Altesse ? N'ayez crainte, cela sera bref et indolore. »
Comment, par Sothis, avait-il pu entrer sans qu'ils ne se doutent de rien ? Ce n'était pas la première fois qu'on intentait à sa vie. Dimitri s'en était presque habitué et pourtant, à ce moment-là, il était déterminé à braver le danger pour son ami Felix. C'est ce que Loog aurait fait, n'est-ce pas ?
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Sujet: Re: [FB] « L'héroïque moment de notre enfance » ft le Phacochère Jeu 15 Avr - 17:07« L'héroïque moment de notre enfance » Ses yeux s'étaient détachés du visage de son futur roi, continuant sur sa lancée, effectuant un monologue presque parfait, d'un récit qu'il connaissait si bien. Avec un peu d'hésitation, Felix tentait même de mimer des gestes sûrs, exprimant ses paroles du mieux qu'il pouvait. Et s'il se trompait, Dimitri était dos à lui, occupé avec il ne savait quoi. Cependant, le dos du prince venant le heurter, le faisait sortir de son jeu, et alors qu'il allait se retourner, afin de quémander à quoi jouer Dimitri (et si ce dernier osait répondre qu'il ne l'avait guère vue pour cause sa petite taille, Felix se ferait une joie de le mordre... Ou d'aller se plaindre... ouais surement...) Hélas, sa question mourut dans sa gorge, lorsque son regard enfantin venait de croiser celui sanglant d'un homme faisait ayant le double, voire plus, de sa taille. Un tremblement venait à parcourir le corps entier du jeune homme, alors qu'il faisait face au côté du prince à un individu aux sombre pensées. Il ne savait que faire, à peine parler, est-ce qu'au moins un son réussissait à sortir de sa bouche ? Il sentait ses lèvres remuer, alors qu'une faible voix sortait. « Qui êtes-vous... » Cette question n'avait pas lieu d'être, Felix le savait, il le savait parfaitement, mais il espérait, qu'un nom soit donné, afin de savoir qui oserait lui offrir le baiser de la mort. Ses jambes étaient incapables de bouger, à peine apte à tenir son poids pourtant si léger. La seule chose qui le faisait encore tenir, était la présence de Dimitri. Elle n'était pas considérée comme un soutien à ses yeux, bien que le jeune homme eût plus de prestance que lui. C'était un peu le contraire, Felix avait cette étrange envie qui se formait au niveau de ses entrailles. Un sentiment qu'il n'avait pas eu besoin d'avoir jusqu'à présent, la sensation de devoir protéger, d'être placé entre la lame et le jeune Blayddid. C'était bien à cause de cela, que Felix avait osé bouger, pourtant il ne se souvenait même pas d'avoir ordonné à ses petits pieds d'agir ainsi. Il s'était glissé, entre cette lame s'approchant dangereusement du blond, réagissant tel un ancêtre autrefois au servir de Sa Majesté, offrant s'il le fallait, sa vie pour un futur roi qu'il penserait grand. Il n'était guère armé, le seul objet considéré comme tel, était une épée en bois, qui ne couperait même pas un cornichon. Il sentait bien que ses bras essayaient de lever l'arme factice contre l'homme face à lui, mais ses tremblements le rendaient ridicule, l'arme semblait devenir 10 fois plus lourdes, au point qu'il hésita même à tout lâcher. Ses petits doigts étaient crispés autour de l'arme, c'était à cause de cela qu'il n'arrivait guère à se défaire de celle-ci, et bientôt, sa vision devenait floue, il arrivait à peine à distinguer le visage menaçant face à lui. Lui qui voulait être un brave chevalier, acceptant son rôle avec joie, embrassant ses rêves idéalisés par un conte, un récit d’auparavant. Il faisait peine à voir, tremblotant face à l’adversité, tenant à peine son arme vers le sol, alors que ses guiboles semblaient soutenir par miracle son corps. Quant à son regard, pathétique et faible, emboué de larmes. Ses joues pourtant pâles étaient rosies, son souffle semblait à peine pouvoir se glisser hors de son nez, alors que ses lèvres étaient closes, laissant échapper aucun son, même pas un sanglot qu’il contenait parfaitement bien. Ce n’était qu’un enfant, inapte à agir tel un héros, il n’était pas l’homme dans lequel il jouait le rôle, il n’était qu’un enfant voulant sauver ce qu’il considérait sans l’avouer, un ami. Alors que le rire de l’homme montait jusqu’à ses oreilles, une force étrange venait l’aider à lever son arme, un miracle, accentué par l’expression désormais moins peureuse qui se glissait sur son visage. Il avait peur, bien entendu qu’il était terrifié, mais aujourd’hui, il essayait d’agir comme ce qu’il pensait être juste. Son corps se mouvait doucement sans que sa tête n’ordonne quoi que ce soit, son cerveau travaillait à peine dans ses gestes, tous ses mouvements, ses décisions venaient d’au plus profond de ses entrailles. « Vous ne toucherez pas… » Enfin, ses lèvres s’ouvraient, laissant sa petite voix, étrangement étouffée, sortir. Il pouvait goutter à quelques larmes perlant sur ses joues, tombant jusqu’à ses lèvres. « Au Prince ! » Le reste de sa phrase était dit plus distinctement, avec conviction, alors qu’il lança maladroitement cette fausse arme avec courage, bien que ce geste ne serve en réalité à rien. N’importe qui, même un enfant de 2 ans marchant à peine, aurait pu esquiver son coup. Mais il avait réussi à bouger, il avait réussi à retenir même quelques secondes l’autre homme, et il se tenait encore entre l’agresseur, et Dimitri. | | |
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